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chapitre II l'aide internationale 

dimanche 22 mars 2020

 

Lucia sortit faire les courses de la journée pour la senora Alba, Pascual un

 veuf et sa mère.

De retour Maria l'attendait impatiemment 

-« Encore 800 morts hier « ! annonce la radio .

Maria est pétrifiée. Lucia essaye de la rassurer

-Mama tu ne crains rien ! Tu restes ici !

-Toi quand tu sors acheter à manger tu n'as pas de masque et tu peux côtoyer des malades qui se taisent et font semblant de bien se porter  t'approcher et te  contaminer. 

Lucie se tait.Elle sait que sa mère a raison .Les italiens , la population n'a pas de masque ni même les agents des hôpitaux ! Tout manque ici alors que la pandémie s'étend .

Toute la Lombardie est en alerte. Les deux femmes suivent les informations à la télévision et à  la radio allumée du matin jusqu'au soir.

-Je sais que Cuba va venir nous aider comme la Chine, et les Russes ! Rassure Lucia

-Pour Cuba  merci à eux ! Rajouta Maria .Pour les Russes aussi je leur en suis grée mais pour les Chinois le foyer du virus … ce sont eux qui nous ont fourgué cette maladie ...Alors je ne veux plus en entendre parler ! Il paraît que ce sont des animaux vivants de leurs grands marchés et des chauves- souris qui ont contaminé les hommes ! Comment un si grand pays avec les moyens qu'il possède  a t- il pu ainsi propager "leur microbe" ?

Lucia se tut pour ne pas énerver d'avantage sa mère

-Mama je vais voir la senora Alba et Pascual !

-Ne reste pas des heures ! j'ai besoin de toi !

-Si maman ! 

Lucia prit les courses et se rendit d'abord chez Pascual

-Graze mille ! Belle ragazza ! lui dit le vieillard ! Veux -tu une tasse de café ?

-Non Pascual j'en ai déjà pris deux ! 

-Je suis content de te voir ! 

Lucia sourit.Le vieux monsieur poursuivit :

-Sais tu ce que je viens d'entendre à la radio : que ce virus ce coronavirus pourrait être une de conséquence de la pollution , de la déforestation, du fait que des animaux ont du quitter leur habitat naturel et se rapprocher des villes et des hommes . En fait ,l'homme n'ayant plus respecté les lignes d’arrêt ,les frontières entre la nature sauvage et ses intérêts économiques, a lui même créée ce virus . Nous payons aujourd'hui cette course à la surexploitation de la planète !

Pascual était un homme instruit, instituteur de métier qui fut longtemps conseiller à la mairie de Rome. Lucia et lui pouvaient discourir des heures au grand dam de Maria qui voulait sa fille pour elle toute seule !

-Certains scientifiques affirment ce matin à la radio que nous 'avons franchi des espaces qui ne nous étaient pas consacrés et destinés ,des espaces avec des bactéries terribles e inconnues du corps humain, des espaces avec une prolifération de virus mortels pour l ' homme et dont il ne pourrait se débarrasser. En Amazonie des forets ( véritables boites de pandore qui gardaient en leur sein des mines de bactéries mortelles ) ont été abattues libérant ainsi des quantités inimaginables de microbes .Le coronavirus n'est qu'un virus parmi tant d'autres !

-La boite de Pandore a été ouverte ? C'est effrayant. S'écria Lucia 

-Depuis des décennies les associations pour la défense de la planète mettent en garde les états ,les grosses entreprises avides de richesses et de profit de respecter la nature , de ne pas systématiquement la violer ! Maintenant la nature se venge !

Lucia pensive, prit congé de Pascual

-Au fait ! dit le vieux Monsieur. De Cuba des médecins vont venir ! Mon ami cubain Diego m'a envoyé un message son fils fait parti de l'équipe : c'est Juan un garçon admirable divorcée à peine la soixantaine. J'aimerai tant que ut le rencontres Mais j e doute qu'il puisse venir me rendre visite ici à Rome.

-Hélas Pascual il n'est pas là pour du tourisme ! Ajouta doucement Lucia

-Eh oui ma fille ! Il n'est pas là pour ça !

Lucia prit congé et se dirigea vers l'appartement d'Alba. Elle frappa à la porte. Dans l'appartement d'a coté un jeune couple se disputait dur ! La vaisselle volait et les portes claquaient.alors le bébé du premier étage réveillé en sursaut se mit à pleurer  !

-Voilà t'es content ! Lança la jeune épouse à son mari. Tu viens de réveiller le bébé d'Anita .Il était malade avec une otite !

-C'est toi qui l'a réveillé en balançant les assiettes !

-Non c'est toi  avec tes hurlements !

Fatiguée Lucia frappa à leur porte :

-C'est pas bientôt fini ce vacarme ? Il y a des bébés ici, de personnes âgées et malades ! Allez vous disputez dans la cave si vous le désirez ou dans le patio !

Ils se calmèrent et la porte d'Alba s'ouvrit enfin :

-Oh ma chérie je m'étais assoupie ! Mais entre ! Tu m'as apporté mes courses ? C'est gentille ! Prends un brin de porto avec moi

Lucia se laissa tenter

-As tu écouter les dernières nouvelles?demanda Alba tremblante .Ils disent que nous avons le plus grand nombre de décès , qu'on ne peut pas faire de cérémonies pour les morts et que les familles ne peuvent pas voir une dernière fois leur proche décédé. On dit que des camions de l'armée emmènent les corps dans des crématoriums . Ces morts sont considérés comme des bêtes isolés , sans adieu , sans cérémonie d'adieu sans tombe soit disant c'est pour endiguer la propagation du virus ! Et toi Lucia qu'en penses tu ? Penses tu que ce soit chrétien ? Ou tout bonnement humain d'agir de la sorte ?

Lucia blêmit 

-Imagine si cela nous arrive à ta maman à moi et au senor Pascual : partir ainsi sans un signe d'adieu sans un mot, sans un au revoir ! Et elle s’effondra en larmes

-Senora Alba je vous en prie ! Reprenez vous ! Allons ! Vous n’êtes pas malade ni seule !

Allez montez avec moi ! Vous allez m'aider à préparer un bon pot au feu  . Nous descendrons un bol de bouillon  à Pascual !.

 

 

Tag(s) : #Le confinement nouvelle chapitre 2 : l'aide internationale, #roman le confinement
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