Chapitre XI
Italie le 31 mars 2020
Une minute de silence pour les morts
les drapeaux en berne à Rome et dans toute l'Italie
Ce matin 31 mars Lucia mit la radio comme de coutume . Après avoir mentionné le nombre de morts dans le pays, le record mondial, la maire fit une annonce à la radio.Elle demandait d'observer une minute de silence pour les disparus du coronavirus pour leur famille, les hospitaliers et tous ceux qui dans le pays travaillaient pour faire reculer l’épidémie et permettre aux gens de manger
. Elle salua la solidarité entre les romains et tous les Italiens ; remercia chaleureusement les médecins cubains et d'autres étrangers venus les aider .Elle prévint que des hauts parleurs avertiraient la population à 11 H 45.
Les drapeaux dans tous les édifices de la capitale avaient été mis en berne.
Lorsque les cloches sonnèrent et que les hauts parleurs s'ébranlèrent ,tous les habitants des l'immeubles se mirent à leur balcon à midi .Un silence impressionnant s’abattit sur la capitale durant une minute .
Après on entendit monter dans la ville un murmure, des notes de musique , la chanson « Bella Ciao » reprise par tous les voisins de Lucia . Puis on chanta « l'hymne italien » « la solitudine » et la « tarentelle » . Puis tout le monde applaudit en criant :
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« per i nostri caregiver, i nostri dottori, le nostre infermiere, grazie e congratulazion »
Pour nos soignants nos docteurs nos infirmières merci et bravo !
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Puis un homme cria
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« Viva Italia ! Siamo ancora vivi ! »
Vive l'Italie nous sommes toujours vivants !
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Et un vague hurlante lui répondit
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-Si ! Si ! Présenté ! Viva Italia !
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-Ca fait chaud au cœur d'entendre tout cela ! Dit Lucia les larme aux yeux
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-Si ma fille ça nous rapproche tous les uns des autres et ça nous fait comprendre qu'on est uni face à la maladie !
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-Allons déjeuner ! proposa Lucia .
Les deux femmes passèrent à table..Maria se retira pour faire sa sieste et Lucia en profita pour téléphoner à Francisco .
Il ne répondait pas .Elle essaya trois fois ,en vain ! Elle commença à s'inquiéter lorsqu'on appela à l'interphone :
-Désolé Lucia c'est moi Francisco ! J'ai oublié mon portable .Je suis devant votre porte.
Lucia le fit entrer .Ils avaient devant eux une grande heure
-Vous ne vous êtes pas fait contrôler ?
-Si fait ! J'ai présenté mon ordonnance et mon autorisation de sortie.J'ai dit que j'allais chercher mon médicament...C'est de plus en plus dur de sortir
-Je sais je... !
-C'est à moi à venir ! Ne vous inquiétez pas ! Une heure de l'après midi est une bonne heure, car je peux aussi sortir pour acheter mon pain..
-Ah Francisco quand va s’arrêter cette pandémie ? Pourquoi sommes -nous le pays le plus touché avec tous ces morts qu'on enterre même plus ?
- Je pense que cela vient de la Lombardie la riche Lombardie et de la riche Vénétie qui font autant de commerce.Elles ont été dans toute l'histoire des régions très commerciales et très riches ouvertes sur l'orient ! Et aujourd'hui leur appétit de richesse s'est retourné contre elles, car elles ont continué leurs échanges avec la Chine en décembre quand des régions chinoises étaient confinées, et ainsi elles ont rapporté le virus chez nous !
Le temps passa bien vite .Francisco prit congé avant que Maria ne s'éveille.
-A demain mon amie ! Lui dit- il en lui baisant la main ! Demain c'est le premier avril une fête antique pour nous ceux du bord de mer ! Mon père et ma mère célébraient cette fête en mangeant les sardines et les poissons accompagnés de choix rouge !
-Venez demain vers 13 H 30 m. Maman aura mangé et se sera assoupie .Nous partagerons les « sardines » et le choux pour respecter votre coutume !
-Merci Carina ! C'est gentil ! Mais je ne veux pas vous déranger ?
-Non ! Francisco je vous le propose !
-J'apporterai du bon vin italien de laToscane et un panettone .
-Arrivederci !
-A demain ! Lui répondit Francisco