/image%2F0822137%2F201311%2Fob_b5fd1f39af37965adabad8dfcd67d88c_carmen.jpg)
Il y a 89 ans !"
El Frente Popular
Front populaire : Aux élections du 16 février 1936 ,le Front populaire (el Frente Popular) était sortit victorieux avec 34,3 % des voix, tandis que le Front National (les droites) totalisait 33,2, le Centre 3 % et les nationalistes basques 2,4 %. Ainsi le Front populaire avait 263 sièges, leFront National 133 et le Centre 77 : victoire inattendue de la gauche et défaite inattendue pour la droite !
L'éclipse du Centre reflétait avec justesse le peu d'audience que rencontrait dans le pays une neutralisté aussi artificielle. Le taux d'abstention était élevé : 28 % ( abstentionnistes surtout en Aragon, Galice et Andalousie). Tandis que les résultats des élections commençaient à être connus, il y eut des tentatives pour faire obstacle à leurs implications. La Phalange, les monarchistes, Franco, les militaires voulurent instaurer la loi martiale. Franco aurait provoqué dès lors le coup d'état et l'état de siège ,mais il craignait que sans le soutien de l'ex-gouvernement (de droite), la Garde Civile ne le suive pas. A Madrid Azana forma son gouvernement avec les représentants de son propre parti la gauche républicaine...
Le Front populaire, obligea les employeurs à reprendre les travailleurs licenciés pour cause de grève en 1934 et à les indemniser pour les pertes des salaires qu'ils aient subies.
Le ministère de l'Education nationale se créa et substitua l'éducation laïque à celle des ordres religieux. Du coup la pesata commença à baisser ce qui entraina les gros financiers à sortir leurs capitaux d'Espagne et à quitter eux-mêmes le pays. Dans les Asturies et dans certains autres secteurs les propriétaires arrêtèrent l'exploitation de leurs mines de charbon : le gouvernement reprit le contrôle de celles-ci par une nationalisation avec l'intention de les remettre sous quelques mois aux coopératives ouvrières.
Une série de violences et de désordre suivit l'euphorie populaire orchestrée manipulée par la phalange qui voulait discréditer et salir la victoire populaire.
