A Louise Michel
La Communarde de la Commune de Paris 1871

Louise,
Il faut que je te dise
Il était beau le temps des cerises.
Louise
Toutes les chaines qui se brisent
Tous le tyrans qu'on destabilise
Toutes les luttes qui s'organsient
Sont autant de graines émises
Du temps des cerises.
Louise, tu as fait trembler l'église
Les bourgeois et leur puantise
Avant qu'ils ne se coalisent
Et qu'ils pulvérisent
Les récoltes du temps des cerises .
Louise, en exil ils t'ont mise,
Loin de la France qui agonise
Loin de tes amis ces :« sans chemise ».
Et sur cette île non promise,
Tu as pourtant été admise
Respectée femme non soumise !
Louise il faut que tu réalises
Que les chansons apprises
Au temps des cerises
Sont à nouveau de mise .
Et comme une étoile qui magnétise,
Comme une pensée qui prophétise,
Comme un voeu qui se réalise,
Il reviendra bientôt,Louise,
« Le temps des Cerises « !
Le temps des cerises