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Le rosier et la vieille maison
Une porte se ferme
Quand cent s'ouvrent sans peine.
Le temps joue toujours en faveur
De celui qui sait attendre son heure.
Il était une fois une très belle maison
Ancienne bâtisse de belles pierres
Sur lesquelles poussaient un lierre,
Des magnolias et du liseron.
Un petit rosier voulut grimper
Le long des murs centenaires
Pour y fleurir et apporter
De nouvelles roses trémières .
Le magnolia , le lierre
Et le liseron le repoussèrent :
« Il n'y a pas de place pour toi !
Tes roses sont sans éclat,
Et le maître ne les aime pas ! »
De sorte que le rosier tomba à terre.
Ses racines et des bourgeons s'écrasèrent.
Souffla alors le vent du Nord
Qui dispersa le rosier mort
Dans les vallées, à l 'horizon
Dans les jardins et sur les murs
De petites maisons aux fières allures
Qui venaient de naître dans le vallon.
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Quelques temps plus tard
Le maître vendit sans surseoir.
On décida de raser la vieille demeure
Pour y construire une clinique des fleurs.
Pour décorer le jardin et le parc en jachère
On alla chercher des roses trémières
Qui avaient poussées non loin de là
Dans les jardins des villas :
C'était les graines du petit rosier
Qui s'étaient tant développées.
Le petit arbre réincarné et ravi
Retrouvant une seconde vie
Donna à la maison de santé
Et à tous ses pensionnaires
De magnifiques roses trémières
Si belles et parfumées
Que leur séjour en devint enchanté.
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