Mai 2016
Un vent de liberté soufflait
En ce printemps de Mai
En province comme à Paris
Le jour comme la nuit
Sur les places envahies
Les gens étaient debout.
Debout pour ne plus tendre la joue
Pour s'opposer dignement
Au dictât des tout puissants.
Debout , et insoumis
Face à des lois impies,
Dans les discours pour demain
Ils nous ouvrent le chemin
D'un monde à inventer
D'une république citoyenne
Où la bourse ne sera plus reine
Ni le pouvoir aux financiers .
Debout face à la force et à la peur
Ils tendent vers eux leurs mains nues
Gardent la colère dans leur coeur,
Refusant la violence de la rue.
Ils échangent paroles et idées
Appelant tous les citoyens
A se prendre par la main
Et à s'organiser en assemblées.
De partout alors fleuriront
Les fleurs de la passion
Les banderoles des beaux jours
Et les chansons des troubadours .
Carmen