Pensées estivales
Deux poèmes
Le silence des heures

Source vive qui jaillit
Auprès de l'arbre mort
Terre qui tressaillit
Après des mois de torpeur
Lisière qui refleurit
Après le gel et la froideur
Nature qui reprend vie
Après le silence des heures.
Destin

Comme la chanson du ruisseau sur les pierres
Qui va chantant au fil du temps
Comme le soleil qui blanchit la rivière
De ses rayons d'argent,
Comme l'oiseau qui s'abreuve
A la fleur de tournesol
Comme la barque sur le fleuve
Glissant le long des azéroles ,
Nos âmes sans fin vagabondent
A la recherche du temps perdu
A la quête des cités disparues
Au paradis du bout du monde.
Tel est notre chemin notre destin
Condamnés à chercher en vain
La porte du bonheur
Sans avoir la clé des coeurs.