Brouillard de novembre
poème

Le brouillard tout doucement
Descend de la montagne
Recouvre la campagne
De son voile gris blanc.
La fontaine a disparu
Au coin de la rue
Et même la statue
Prônant sur l'avenue
A soudain disparu !
On ne distingue aucune lumière
Aucune vitrine ni réverbère
Ni les places si familières :
La ville est devenue un désert.
La temps s'est soudain figé
Quand le brouillard est tombé.
Seul dans cette solitude étrange
Voltigent des flocons tels des anges.