Le lynchage des innocents (des gilets jaunes)

Ici Don Quichotte
Le 12 janvier un pompier volontaire blessé est dans le coma à cause d'un tir de la police qui l'a atteint en pleine tête.Olivier manifestait àToulouse paisiblement cet après midi là.
I) Un bilan humain qui laisse le pouvoir indifférent: aucune excuse, aucune compassion , aucun désir de calmer le jeu
Aujourd'hui le directeur de la police Eric Morvant dans des télégrammes adressés à ses collègues des commissariats, leur ordonne de "ne pas viser la tête" mais le torse et le jambes !
Pendant ce temps Castaner dit " qu'aucun policier n' a attaqué de gilets jaunes" ! Heureusement que nous avons les portables et les réseaux sociaux pour voir comment la police réagit envers les gilets jaunes !
Le lynchage des innocents concerne plus de 300 personnes, des femmes des hommes des mamies des papys , des jeunes des étudiants blessés handicapés à vie
le bilan
- 1 gilet jaune à perdu la vie
-1 est dans le coma
-15 ont perdu un oeil
-4 ont perdu une main
-des dizaines de mâchoires cassées fracturées déformées
-des visages broyés, défigurés : ces "gueules cassées " n'ont rien à envier à nos Poilus de la grande guerre ! ( voir photos internet)
II) un service d'ordre non formé envoyé pour casser du manifestant
-20 % de policiers sont formés pour le maintien de l'ordre des manifs , 80 % ne sont pas formés pour cela.
-La BAC envoyée dans les manifs des gilets jaunes ,est formée pour arrêter des terroristes, des grands délinquants mais non pour contenir des citoyens pacifiques qui défilent en réclamant leurs droits
-Des armes interdites en Europe ( grenades, flash ball, gaz) sont utilisées par la police depuis deux mois sans que cela gêne le pouvoir
-Des policiers qui vont à l'affrontement physique direct avec canons à eau et armes...alors que dans les autres états européens comme en Angleterre et en Allemagne (où pourtant les néo-nazis sont dangereux), les forces du maintien de l'ordre emploie la "désescalade "et ne s'affrontent pas aux manifestants.
De plus ,le ministre de l'intérieur menace les manifestants en les classant de complice des casseurs.
Dans ces conditions , le feu de la colère n'est pas prêt de s'éteindre ni le mouvement des gilets jaunes ni les manifs. Ce n'est pas le numéro "One man Show" du président Macron hier dans l'Eure devant son public de 600 maires acquis à sa cause, qui calmera l'ardeur de ces centaines de milliers de femmes et d'hommes qui depuis deux mois maintenant , descendent sur les ronds points, et manifestent en Province ou à Paris.