"Les profs en grève aujourd'hui
" Ici Don Quichotte
De la maternelle au lycée, tous les syndicats ont appelé à la grève contre la politique de Jean-Michel Blanquer.

C'est une première depuis 2011. Tous les syndicats des personnels de l'Education nationale appellent à la grève pour dénoncer les suppressions de postes annoncées par le ministère.
Les profs sont en grève aujourd'hui jeudi 24 janvier. Ils protestent contre :
-la nouvelle réforme des lycées
-leurs conditions de travail
-la suppression prochaine de 2650 postes
-le gel de leur point d'indice
I) la réforme du bac
La nouvelle réforme du gouvernement Macron ne passe pas ,et pas du tout !!!
Les profs ont reçu les documents pour la rentrée 2019 depuis quelques jours seulement alors que tout va changer .Mis devant le fait accompli, cette réforme faite sans les profs, sans les élèves, le personnel des lycées, les parents, faite, écrite pensée, décidée, que par quelques technocrates grassement payés de l'Elysée et chapeautés par le ministre de l'éducation, cette réforme donc ne garantira en rien l'égalité des chances des jeunes et aggravera les inégalités.
En guise de réformer ,on "déforme" ce qui existe.
Les profs sont furieux et c'est la pagaille dans les lycées , et la panique à bord !
Beaucoup de profs de math de lycée ont formulé leurs voeux et demandé leur intégration à la rentrée 2019, en collège abandonnant le lycée car ils ne sont pas sûrs d'y retrouver leur poste et leurs heures . La filière S, n'existera plus et les maths ne seront plus obligatoires dans les classes de première et terminale, mais en option !
Les profs et les directions ne maitrisent pas cette réforme. Ces changements vont avoir lieu dans quelques mois et les enseignants sont bien incapables de répondre pertinament aux questions des parents d' élèves sur leur orientation future.
La réforme du bac pose aussi d'énormes problèmes.
"Cette réforme a pour but de faire des économies " ! disent les profs .
En effet ,le bac coûte cher mais , malgré ses imperfections , il présente à tous les candidats, les mêmes sujets, les mêmes conditions d'examen, des correcteurs anonymes, qui ne connaissent pas l'auteur de la copie dont le nom est caché.Les barèmes sont identiques, pré- établis . Ce qui est un gage d'équité ,et d' égalité, entre tous les élèves.
La réforme du bac avec le contrôle continu, va favoriser certains établissements.Les profs notant leurs élèves, peuvent être, inconsciemment, appelés à les favoriser à les "surnoter".
Il va y avoir la concurrence entre les établissements : les bons et les autres !
D'autre part, tous les établissements scolaires ne pourront offrir à leurs élèves toutes les options (lycées ruraux, de montagne, de quartiers défavorisés ...). De fait, ces élèves là devront se contenter de ce qu'ils a sur place ou partir dans un autre établissement éloigné.Ce qui occasionnera des frais supplémentaires aux familles.
2 ) leurs conditions de travail
Avec des classes surchargées en collège et lycées moyenne de 30 , les profs , réclament des moyens supplémentaires pour faire face aux problèmes récurrents d'aujourd'hui : violence, manque respect pur les adultes, présence d'éléments perturbateurs, drogue ....Ils réclament des moyens humains : éducateurs,AVS, surveillants , psychologues pour plus de sérénité et de calme.
Or les demandes dans ce sens n'ont pas été honorées et on assiste à la baisse de personnel périscolaire ( CPE,AVS en moins ...) .
3 ) des effectifs de profs en baisse
2650 postes de profs vont être supprimés à la rentrée alors qu'on attend en secondaire : 40 000 élèves supplémentaires
Entre 2019 et 2021, l’augmentation des effectifs continuera « avec environ 40 000 élèves supplémentaires attendus chaque rentrée
4) la revalorisation du point d'indice
est réclamé en vain par les profs qui notent un diminution e leur pouvoir d'achat à cause de l'inflation
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Un point d’indice au pas depuis dix ans Depuis 2010, le point d’indice n’a été revalorisé que deux fois, en 2016 et en 2017.
Conclusion
Nous conclurons sur les propos du syndicat FSU qui résume bien et notre état d'esprit et la situation :
"Définitivement, l’Ecole de la Confiance tant vantée par Jean-Michel Blanquer est un concept creux, qui ne sert que d’artifice de communication à un Ministre plus occupé par le terrain médiatique que par le quotidien des personnels et des élèves." "proposde la FSU