
Cupidon
Dis moi que le destin s'était amusé
En Toscane, dans ce jardin ensoleillé
Que les petits anges qui l'habitaient
Aux hauts des branches des cyprès
Avaient joué de leur arc magique
Visant de leur flèches fantastiques
Nos deux cœurs solitaires
Nous frappant dans la lumière
Et avaient provoqué notre rencontre
Sur ce banc de pierre et d'ombre
Le temps d'un bel été
le temps d'une journée
Le temps d'une aventure
Le temps d'une blessure.