
La honte
Les Russes l'an dernier n'étaient pas conviés à Auschwitz: ils n'étaient sont pas les bienvenus !
En 1945 ils étaient alors " les bienvenus" les libérateurs de tous ces enfants, femmes hommes déportés, incarcérés à Auschwitz et ailleurs .
Ces victimes si elles sont décédées doivent se retourner dans leurs tombes ! Quant aux rescapés encore vivants, il est impossible qu 'ils aient approuvé la mise à l'écart des Russes ce jour de commémoration de la libération d'Auschwitz .
C'est une insulte à l'Histoire., une insulte à leur mémoire car si les Russes n'avaient pas été là pour les libérer à temps et n'avaient pas représenté un grand danger pour les nazis en fuite, les commandants des camps nazis auraient fusillés, éliminés tous les témoins de la Shoah.
Les descendants des rescapés savent ce qu'ils doivent aux Russes contrairement aux politiciens actuels aux technocrates amnésiques russophobes !
Un grand Merci aux libérateurs aux Soviétiques , aux Russes !
Enfants rescapés d'Auschwitz
Le 27 janvier 1945, les Soviétiques libèrent le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
60 ans plus tard, le 27 janvier 2005 devient la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste.
Le 21 novembre 2005, l’Assemblée générale des Nations unies, à la suite d’une initiative du Conseil de l’Europe, adopte la résolution « mémoire de l’Holocauste ». Est alors mise en place une journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, fixée au 27 janvier, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau. Par la création de cette journée, l’ONU entend faire face à la responsabilité de ses membres dans la gestion du traumatisme du génocide en encourageant les États à faire vivre la mémoire par la promotion de projets éducatifs et la protection des lieux de mémoire.
À l’occasion de cette journée commémorative, des cérémonies et des manifestations à vocation pédagogique ont lieu partout .
Un devoir de mémoire
Les libérateurs les russes
En visite en Israël, le Président russe avait rappelé que les crimes nazis pendant la Seconde Guerre mondiale avaient été commis à l’aide de collaborateurs dans plusieurs pays d’Europe.Il a mentionné le prix que l'URSS a payé pour la Victoire et pour libérer le Vieux Continent et a mis en garde contre toute politisation de la mémoire de la Shoah.
"Les crimes commis à l’encontre de la population juive pendant la Seconde Guerre mondiale sont l’une des pages les plus noires et les plus honteuses de l’Histoire mondiale," a estimé Vladimir Poutine intervenant au Forum dédié à la mémoire de la Shoah et à la lutte contre l’antisémitisme.
Et de rappeler que les crimes commis par les nazis, leur soi-disant «résolution définitive de la question juive», avaient «des collaborateurs» dans plusieurs pays d'Europe.
«Dans leur cruauté, ils ont souvent dépassé leurs maîtres. Il n'y avait pas que le nazis qui faisaient fonctionner les usines de la mort et les camps de concentration et d’extermination, mais aussi leurs complices dans plusieurs pays d’Europe. Dans les territoires soviétiques, où sévissaient ces bandits, a été tuée la majeure partie des juifs», a souligné le chef de l’État russe.
Poutine a souligné qu’il était inadmissible que l’héritage et les leçons de la Seconde Guerre mondiale fassent l’objet d’une «conjoncture politique momentanée».
«Le devoir des politiciens et des personnalités d’État et publiques d’aujourd’hui et de ceux à venir est de défendre le nom des héros vivants et tombés, des civils, des victimes des nazis et de leurs collaborateurs. Et tous les moyens doivent être mis à ce service».
«Une plaie profonde»
Six millions de juifs ont été exterminés, tués dans les camps de concentrations et dans les ghettos, mais aussi massacrés pendant les opérations punitives, a rappelé le Président russe. Et de souligner de nouveau que 40% de ces victimes étaient citoyens de l’URSS.
Ainsi, a déclaré le Président, 1,4 million de juifs ont péri en Ukraine, en Lituanie 220.000 personnes, soit 95% de la population juive d'avant-guerre de ce pays, en Lettonie seules quelques centaines ont survécu.
«La Shoah a été et restera pour nous une plaie profonde», a-t-il pointé.
Et de préciser qu'avant de se rendre en Israël, il avait pris connaissance des rapports rédigés par des officiers de l'Armée rouge après la libération d'Auschwitz. Comme il le souligne, il est «insupportable» et «très difficile» de lire ces documents décrivant en détails l'organisation du camp et comment fonctionnait cette machine d'extermination.
C'est avant tout le peuple soviétique qui a mis fin aux projets nazis, «défendant sa Patrie et libérant l'Europe», a tenu à rappeler Poutine. Et ce au prix de 27 millions de victimes.
Merci au peuple russe.
Merci aussi aux "Justes "
de France qui au péril de leur vie ont sauvé des familles des enfants juifs en las cachant, en les faisant passer en Suisse en Espagne ou ailleurs ...
Les justes de chez nous
( Pilat Jarez et vallée du Gier)
Fils d'un pharmacien, né à Saint-Etienne en 1909, Antoine Dumas *, est ordonné prêtre en 1934. Il est alors nommé à L'Horme, puis à Terrenoire. En 1941, âgé de 32 ans, il est nommé curé de Saint-Just, sur la commune de Doizieux. Il y restera jusqu'en 1969.
Depuis son arrivée au village, par le biais d'organisations secrètes, l'abbé va, cacher 32 enfants Juifs et accueillir des personnes recherchées par les nazis en les plaçant dans les nombreuses fermes du village grâce à la complicité de toute la population rurale et chrétienne de 1941 à 1944

Jamais un village n'a aussi bien porté son nom : Saint Just en Doizieux : le village des justes ! En effet la population cacha les enfants juifs et il n'y eut aucune dénonciation !
Trois enfants Solange Alain et Serge d'une famille juive qui venait d'être arrêtée, vont être sauvés par la communauté de Saint Just en Doizieux dans le Pilat
Le maire du village et l’Abbé Antoine Dumas *, qui avaient créé un réseau de sauvetage pour les enfants juifs, aidèrent les trois enfants à s’enfuir dans une association de bienfaisance à Périgueux en Dordogne.
De là, Solange fut envoyée à Annecy en Haute-Savoie où Rolande Birgy* la plaça chez une famille habitant dans la ville.
Alain et Serge furent pris en charge par le Réseau Garel, réseau de sauvetage clandestin de l’OSE, une association juive de bienfaisance, qui plaça les enfants dans la pension de famille de Antoine* et Françoise Badard* à Doizieux.
Alain et Serge furent accueillis chaleureusement par Antoine* et Françoise Badard* et ils se souviennent encore de l’atmosphère familiale créée par leurs hôtes. Les enfants furent présentés comme leurs neveux et inscrits à l’école du village sous le faux nom de Franet. Ils assistaient régulièrement à la messe les dimanches et participaient à toutes les activités du village.La famille Bierman
Après la grande rafle des Juifs de Paris du 16 juillet 1942, la famille Biderman prit la fuite et arriva dans les environs de Lyon. Leurs maigres économies furent vite épuisées et, sans ressources, ils ne pouvaient plus subvenir aux besoins de leurs enfants : Georges, 12 ans, Bernard, 10 ans et Clément, 8 ans.
Ils firent alors appel à l'Organisation de Secours aux Enfants, pour que les petits soient placés dans une famille française. L'OSE envoya les trois garçons chez l'abbé Antoine Dumas * à Saint-Just, toute petite commune de la Loire. Ils y restèrent d'octobre 1942 à octobre 1944, bien traités et parfaitement à l'abri.
Pendant cette même période, un certain nombre d'autres jeunes juifs séjournèrent brièvement chez l'abbé : il s'agissait d'enfants de réfugiés venus de Hollande, de Pologne ou d'Allemagne, donc particulièrement vulnérables puisqu’ils n’avaient pas la nationalité française. Les gens du village étaient au courant des activités du prêtre. Dans un premier temps, ils manifestèrent leur sympathie en lui donnant de la nourriture pour les petits fugitifs; plus tard, ils leur ouvrirent également leurs foyers. Même le couvent franciscain voisin accueillit des Juifs, peut-être sous l'influence de l'abbé.
Village de Saint Just e Doizieux

dans cette Paroisse au cours des années de