"Brouillard de janvier"

Voilà plusieurs jours
Que le ciel s'est caché
Derrière un rideau lourd
D'épais brouillard glacé.
Voilà que l'on ne voit plus la montagne
Qui s'est effacée de la campagne
Voilà qu'une humidité perçante
Nous couvre de sa cape pénétrante.
Voilà que la nuit approche
A grands pas de galoche
Voilà que des lumières apparaissent
Dans le noir et l'obscurité qui naissent .
Voilà que tout se tait
Dans les rues et les futaies
Voilà que le silence règne en maitre
Sur la nature, sur le temps et les êtres.
Janvier nous oblige à hiberner
Dans nos refuges près de nos cheminées
Et fige la vie, la nature et le temps
Dans un écrin de neige et d'argent.