
Don Quichotte (société)
Les risques psychologiques d'un confinement non préparé
Ce que nous vivons met plus en lumière les différences entre les citoyens de notre pays entre les différences sociales.
Des citadins parisiens e autres (lyonnais..) aisés ont pu fuir leur grande ville pour se réfugier à la campagne dansla famille soit dans leur résidence secondaire.
Pour les ruraux qui vivent à la campagne , proche d'une ville, dans une maison individuelle , villa ,dans un lotissement possédant jardins, petit parc , pour ces privilégiés, ils ne vivent pas la même chose que les habitants des cités HLM ne disposant que d'un tout petit balcon (ou pas) en plein soleil et d'aucune aire de verdure.
Ces derniers vivent ce confinement comme une véritable épreuve.
Cceux qui ont une maison peuvent sortir se mettre dans leur jardin à l'ombre, écouter le oiseaux chanter, faire courir et s'amuser leurs enfants.Les locataires des immeubles HLM doivent garder leurs enfants chez eux dans un espace spartiate , où la promiscuité et de mise sans grand moyen de distraction si ce n'est la télé.
Pour les personne seules c'est le même sentiment de solitude d'abandon et de déprime .
On parle de solidarité entre voisins mais ce n'est pas partout.
2ème ville de la Loire Je suis sortie acheter mon pain il était 13 H 30. Pas un chat. Une rue déserte si souvent occupée par des véhicules des motos des vélos des camions....Rien. Un silence, pas un oiseau qui chantait dans ce ciel si bleu sous ce soleil si chaud dans cette brise agréable et pourtant je longeais deux parcs ..Un silence..... de mort.
J'ai eu l'étrange sensation de parcourir un cimetière jusqu à l'échoppe de boulangerie. Là un accueil étrange masqué : regard pressé, geste automatique.Je retourne dans la rue si bruyante toujours pas de bruits de cris, de musique :mon quartier est devenu un cimetière où il n'y a âme qui vive !
J'arrive à mon immeuble. Pas un chat Je monte chez moi. J'allume ma radio enfin j'entends parler !
Ce silence assourdissant je ne le supporte plus ! pas plus que ce calme mortuaire !
Et ce n'est que la première semaine ! Si cela doit durer quatre autres semaines, je pense que nous allons avoir de très nombreuse dépressions, pire ... Il y a certes le risque sanitaire physique du coronavirus mais il y a aussi ses conséquences sur le psychisme le risque psychologique qui n'est pas le même que vous soyez seigneur ou valet, riche ou défavorisé, accompagné ou seul !
Il est 19h 20
Hier Personne n'a applaudi avec moi le personnel des hôpitaux à 20 heures : seule sur mon balcon j'ai frappé des mains à m'en faire mal. Je recommencerai dans quelques minutes
A 19 heures personne n'a hué le gouvernement pour son manque de préparation sa politique sanitaire et le mépris qu' il a montré aux blouses blanches depuis des mois , les gazant lors de manifestations contre la retraite à points !
La double peine pour les plus fragiles
Déjà bien des gens ont compris cette détresse et s'en inquiètent .Ils témoignent dans la presse et sur internet
Le confinement n’a pas les mêmes réalités suivant les milieux sociaux et par conséquent suivant les quartiers. Alors que Macron, dans son intervention de lundi 16 mars, positivait le confinement en proposant d’en profiter pour se cultiver – il était prêt à partager ses conseils de lecture, que les médias nous abreuvent de reportages sur des familles qui redécouvrent « l’essentiel des relations » et décrivent l’organisation méthodique de leur quotidien, il y a des réalités bien différentes. En 48 heures, l’agglomération parisienne s’est vidée de celles et ceux qui avaient pu trouver des solutions pour vivre le confinement au vert ou tout au moins dans de plus vastes espaces que les logements parisiens. Et puis il y a celles et ceux qui n’ont pas de plan B.