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Poème de grande solitude
Les heures s'enfilent sur les aiguilles du temps
Le silence remplit les rues et les jardins,
Seuls les oiseaux chanteurs sont vivants
Pas un humain sur les places, sur les chemins.
La cité ressemble à un cimetière
Le jour d'aujourd'hui est celui d'hier
Sans bruit ni voiture ni passant ni cri d'enfant
Règne le silence , l'absolu du confinement .
La solitude dans la solitude reviendra chaque soir
Caché dans son repère qui peut peut écrire l’histoire ?
Qui peut soulager la souffrance du désespoir
De celui qui ne voit que son image dans le miroir ?
Quel courage faut -il à celle ou celui qui doit surmonter
Ces jours condamnés à écouter la pluie tomber
De sa fenêtre solitaire ou voir le soleil briller
Quand dans son âme amère, il se sent si esseulé ?
Il suffirait de presque rien d'un tout petit rien
Pour voir à nouveau son sourire s'éclairer
Peut être un bouquet de roses ou de jasmins
Déposé à sa porte avec quelques mots dessinés.
Revoir ceux qui lui sont si chers
Retrouver la vie de naguère
Sortir de sa prison maison
Revoir briller l'horizon .