
Le 28 avril 1969 : démission de De Gaule
Charles de Gaulle communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le à Lille et mort le à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.
Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République fondée en 1958, il est président de la République française de 1958 à avril 1969 . Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.
Le militaire
Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Il est fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale. Il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindésdans la guerre contemporaine. En , colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le . Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.
Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 Juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération.
En novembre 1944 il désarme les guérilleros espagnols qui tentaient de libérer l'Espagne du franquisme au Val d'Aran et reconnaît Franco !!!
L'homme politique
Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une « traversée du désert » à l'écart de toute responsabilité.
De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il poursuit la décolonisation de l'Afrique noire, et y maintient l'influence française.
Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens. Ceux-ci critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'État permanent », selon la formule de François Mitterrand contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct.
Il dirige la France de manière archaïque autoritaire la censure règne dans la presse à la radio et à la télévision. Il nommé préfet de Paris un ancien collabo Maurice Papon . Ce dernier est condamné en 1998 à dix ans de réclusion criminelle pour complicité de crimes contre l'humanité concernant des actes d'arrestation et de séquestration, lors de l'organisation de la déportation des Juifs de la région bordelaise vers le camp de Drancy, d'où ils sont ensuite acheminés vers le camp d'extermination d'Auschwitz, commis quand il était secrétaire général de la préfecture de Gironde, entre 1942 et 1944, sous l'.occupation de la France par les forces armées du Troisième Reich.
La politique de De Gaule ne répond pas aux aspirations de la jeunesse des femmes et du peuple ( évolution des mœurs). Mai 68 éclate dans les universités puis dans les usines.Tout le pays est paralysé ( voir article la révolution de mai 68 sur le site) .Il ne surmontera pas cette crise malgré des élections législatives qui ont conduis une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale.
En mai 1969 il organise un référendum : il veut limiter voir supprime le sénat, octroyer plus de pouvoir aux régions , et propose la « participation des travailleurs dans l'entreprise » .Il engage son mandat sur ce référendum .Il est désavoué et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
L'homme : hostile aux communistes aux révolutionnaires aux athées !
A Londres en 1940
Et, par une étonnante accélération de l’histoire, il suffit alors de quatre mois, de juin à octobre 1941, sans qu’entre-temps la France Libre et le PCF aient eu le moindre contact, bien mieux, sans que, depuis juin 40, de Gaulle ou aucun de ses représentants accrédités se soient jamais exprimés publiquement sur l’action du PCF, pour que tout l’avenir de leurs relations soit préfiguré jusqu’à la Libération.
L’attitude de la France Libre, cependant, n’a pas dévié dans sa logique ni son souci d’unité.
Le fait est qu’en un an ni de Gaulle ni son porte-parole Maurice Schumann, ni d’ailleurs aucun commentateur de la BBC, n’ont jamais hasardé la moindre allusion au parti communiste. On chercherait en vain dans leurs propos la moindre appréciation voilée, le moindre signe de connivence anticommuniste. De Gaule reprochera au maréchal Leclerc d'avoir accepté qu e la signature du communiste Rol-Tanguy (libérateur de Paris) figure à coté de la sienne sur l'acte de capitulation de du général Von Choltiz à Paris. Ce fut par stratégie politique opportunisme que De Gaule se rapprochera en 1960 de l'URSS et reçut Khrouchtchev à Paris pur se distancer des Etats Unis.De même il reconnut le régime communiste de la Chine en janvier 1964 de la la Chine populaire, et surtout à Pnom Penh le 1er septembre 1966 il approuve la neutralité du Cambodge
Catholique fervent
L’homme du 18 juin est armé, certes, d’un sens politique exceptionnel, mais aussi, on l’oublie parfois, d’une foi à toute épreuve. Celle-ci remonte aux premières années de sa vie.
La mère du futur général est sa première éducatrice religieuse, animée par une piété chevillée au corps, comme il en témoignera à la fin de sa vie dans ses Mémoires de Guerre : « Ma mère portait à la patrie une passion intransigeante à l’égal de sa piété religieuse.« Chez les de Gaulle, on croit en Dieu et en la France : l’un ne va pas sans l’autre. La vie du jeune Charles, baptisé dès son premier jour, est donc placée sous le signe de la croix. Qui plus est, sa famille porte un attachement particulier pour le culte marial.
Lors de son enfance, sa formation scolaire est confiée aux Jésuites. C’est durant ces années, après sa communion à la chapelle de l’Immaculée Conception à Paris, qu’il est conduit à servir la messe. Il y portera l’enthousiasme du jeune catholique fervent qu’il ne cessera d’être toute sa vie. S’y ajoute une croyance dans la vie surnaturelle marquée par son pèlerinage à Lourdes, à l’âge de 17 ans, au cours duquel il assiste à un miracle selon le livre d’entretiens entre son fils, Philippe de Gaulle, et Michel Tauriac. À sa mère, il écrit que, sous ses yeux, une femme paralysée et tuberculeuse a guéri pendant la procession du Saint-Sacrement. Une scène qui l’aurait fait réfléchir au sacerdoce selon certains. Une idée balayée des années plus tard par ses proches.
Son dernier voyage à l'étranger fut pour Franco
Franco la muerte comme le nommaient les républicains espagnols !
Rien d'étonnant qu'en novembre 1944, De Gaule rentré d'Angleterre depuis à peine cinq mois va désarmer des hommes qui luttent depuis Cinq ans dans la résistance : les rouges espagnols e qui espèrent après s’être battus pour la libération de la France voir les alliés leur rendre la monnaie ,en tout cas la France.
La tentative de libération du Val d'Aran est un échec : pas assez d'hommes de soutien.Les guérilleros ont du renoncer.C'est alors que De Gaule les désarme ,eux qui s'étaient battus pour la France libre et le pire : De Gaule reconnaît Franco !!!
C'est écrit dans aucun livre d'histoire ! Mais la dernière page non plus n'apparait pas dans les livres d'histoire et de toutes, c'est la plus fulgurante !
L'affront fait aux républicains espagnols ne serait pas total si à quelques jours de sa mort, De Gaule alors qu 'il n'est plus au pouvoir, rend visite à Franco !
« En 1970, le général de Gaulle n'est plus au pouvoir depuis un an, et celui qui l'accueille règne sans partage, depuis 31 années. Son hôte, c'est le général Franco, qui reçoit en grande pompe le désormais ancien chef d'État français »Naturellement, je verrai Franco"
Mais de l'autre côté des Pyrénées, la nouvelle fait grand bruit. Le général français assure qu'il verra Francisco Franco, qui mène l'Espagne d'une main de fer depuis plusieurs décennies. Pourtant, seules "quatre, voire peut-être cinq photos de cet entretien" de trois quarts d'heure de cette rencontre seront prises et diffusées, d'abord en Espagne puis en France. Mais aucune du déjeuner.
De Gaulle est reçu à Madrid avec les acclamations et le Generalísimo lui-même a manifesté sa joie, avant de tout organiser, du nettoyage des routes à l'organisation du menu. des infos..
« 'Comment cela se fait que ce symbole de la lutte contre le nazisme qui est un peu notre héros national puisse aller voir une crapule, un despote, un dictateur ?'",
Pense un journaliste »
Ce que nous pensons :
Ce sont deux généraux, de la même génération, catholiques tous les deux, qui méprisent le peuple.Si De Gaule est allé voir Franco ( lui qui l'avait été le premier à reconnaître en novembre 1944 ) , c'est pour le remercier d'avoir sauver l'Eglise , la religion en Espagne , d'avoir liquider ces anarchistes , ces révolutionnaires qui voulaient faire de l'Espagne un pays laïc , autogestionnaire, libre , cultivé .Il est venu le remercier d'avoir sauvé la foi Dieu : sa foi !
Juin 1970 .C'était la fin pour De Gaule.Il allait mourir quelques mois Après . Il le savait , il le pressentait.Il n'avait plus de compte à rendre à personne alors sa véritable nature s'est révélée libérée du poids du pouvoir et des convenances.Il a manifesté librement son penchant pour celui qu 'il admirait secrètement : ce général dictateur catholique qui se souciait peu de l'opinion publique, des hommes de nature inférieure , qui gouvernait comme il l'entendait, qui suivait sa route éclairée par la flamme de Dieu, de la foi !
De Gaule mourra le 9novembre 1970 soit cinq mois après .