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Le jour d'après
Le bleu couronne peu à peu le ciel
Un vent frais fredonne à nos oreilles
Les arbres bourgeonnent au grand soleil
La rivière chantonne ses ritournelles .
Tout ressemble au jour d 'hier
La violette , le coquelicot et la bruyère
Parent les sentiers et les clairières
Qui pourrait imaginer le silence du désert ?
Pourtant dans les cités ,les chaumières
Des enfants des familles se sont terrées
Durant des mois presque une année
Une année une éternité : c'était hier !
Ils ont vécu ainsi sans joie, sans voix
Sans pouvoir regarder plus loin que leur fenêtre
Sans pouvoir revoir leur famille, tous les êtres
Qu'ils chérissaient une dernière fois.
C'était le prix à payer
La privation de liberté ,
Le silence des heures
La soumission à la peur
Pourquoi cet internement obligatoire ?
Où était la menace, la guerre dérisoire
Qui aurait risquer de prendre notre vie
Quel était ce risque, ce mensonge cette folie ?
Tenir les peuples par la peur
Par l'isolement, la surveillance, la douleur
Est une technique que les puissants utilisent
Pour conserver leur place et garder leur prestige.
En ce dimanche des rameaux
Après ces années de chaos
La situation du pays est aussi dramatique
Causée par les décisions des politiques !
Ainsi va le monde : privilégiés, nantis et profiteurs
Ceux que la chance la naissance a béni de faveurs
Et ceux que les fées ont déshérité du bonheur
Qui ne connaissent de la vie que ses douleurs.