
Hommage à Georges Floyd
Ils étaient quatre policiers du Minnesota
Appelés par des vendeurs de cigarettes , de tabac
Qui s'étaient plaint qu'un client afro-noir
Avait payé avec un faux billet de vingt dollars.
Dans sa voiture Georges Floyd fumait
Les policiers l’arrêtèrent et le menottèrent
Puis l'un d'entre eux le plaqua et par derrière
S' assit sur son coude ,alors qu il criait :
« Je ne peux respirer, lâchez -moi !
Je ne veux pas mourir comme cela !
Au secours , s'il vous plait...maman !
Furent ses derniers mots , tristement. »
Les témoins demandaient de le laisser respirer
Non il allait pas bien ! Disaient les policiers
Se moquant bien des souffrances de ce Black
C'étaient des meurtriers au nombre de quatre !
Georges Floyd sucomba à terre et malgré l'ambulance
Il venait de mourir dans d'affreuses souffrances
Sur le pavé d'une ville du Minosata
Victime de la barbarie de certains qui font la loi.
Alors dans les quatre coins des Etats Unis
Des émeutes éclatèrent , le jour et la nuit
Tout le pays s’embrasa comme un géant incendie
Et dans le monde entier l'émotion grandit, grandit .
Ces assassins furent limogés le lendemain
Celui qui s'était assis sur son coude Derek Chauvin
Etait un policier violent connu pour ses excès
Malgré les nombreuses plaintes, intouchable il restait !
Le maire de Minnéapolis déclara son émotion :
Qu'être noir ne devait pas être une condamnation
D'autres affirmèrent que la police était raciste
Et que demeurait toujours l'esprit esclavagiste.
Aux quatre coins de la terre de l'univers
Des voix s'élèvent au delà des barbelés
Pour condamner ces meurtriers pervers
Qui usent de leur insigne pour frapper.
Mais justice sera donnée !
Georges Floyd ce soir de mai
Vous avez entr'ouvert
Les portes de l'enfer
Puissiez- vous pour l'éternité
Reposer en paix !