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Un jour un destin de femme

Diane de Poitiers

favorite de Henri !!

 

Diane de Poitiers (née le 3 septembre 14992 ou 9 janvier 1500 en Dauphiné décédée le - 26 avril 1566 à Anet), est comtesse de Saint-Vallierduchesse de Valentinois, demeure pendant plus de vingt ans la favorite d'Henri IIroi de France. Les sources la concernant sont infimes et lacunaires, si bien qu'on ignore quasiment tout d'elle,

On dit qu'elle fut une grande mécène et favorisant l'art et les artistes.

Diane est la fille de Jean de Poitiers, vicomte d'Estoile, seigneur de Saint-Vallier et de Jeanne de Batarnay. Ses parents appartiennent au premier cercle des intimes du pouvoir royal. Sa famille est originaire de Provence et non du comté du Poitou.

Elle épouse à l'âge de quinze ans, en l'hôtel de Bourbon à Paris, Louis de Brézé, petit-fils de Charles VII et d'Agnès Sorel, comte de Maulévrier, grand-sénéchal de Normandie et Grand veneur de France. Il est son aîné de près de quarante ans; de ce mariage naissent deux filles 

-Françoise de Brézé 

-Louise de Brézé

Son époux Louis de Brézé meurt le 23 juillet 1531 à Anet et Diane adopte définitivement pour sa tenue les couleurs d'une veuve, dont Henri II s’inspire plus tard pour sa livrée ordinaire (noir et blanc rayée d’or). Son sens aigu des intérêts financiers se manifeste dès ce moment. Elle obtient de se faire verser les gages que son mari recevait au titre de gouverneur de Normandie et de grand-sénéchal, prenant elle-même le titre de « sénéchale de Normandie ». Elle obtient d’administrer les biens de ses filles et d’en percevoir les revenus. 

La favorite royale (1547-1559)
Les marques de la faveur

 

L'avènement d'Henri II au trône marque le triomphe de Diane de Poitiers. De toutes les femmes dans l'entourage du roi, Diane s'avère la plus avantagée dans la redistribution des faveurs royales

Après plusieurs années d'humiliation, l'heure vient pour elle de prendre sa revanche sur sa rivale

L'ancienne favorite Anne de Pisseleu chassée sans ménagement de la cour. Diane occupe aussitôt sa place. Le roi lui fait cadeaux des biens qu'Anne de Pisseleu avait obtenus de François  : les bijoux de la couronne, un hôtel parisien et enfin beaucoup plus tard, du duché d’Étampes (1553) ou le relais de chasse des Clayes (1556), où elle aurait planté l'arbre de Diane. Diane reçoit également divers cadeaux en terre, dont la propriété royale de Chenonceau (1547) et divers cadeaux en argent, dont le produit de l'impôt sur les charges, qui lui procure une somme extraordinaire de 100 000 écus (1553). Elle se voit enfin confirmée dans la propriété de ses terres de Nogent, d'Anet et de Bréval.

Pour asseoir sa position à la cour, elle est titrée, en 1548, duchesse de Valentinois (les duchesses bénéficient du privilège d'une place assise dans la chambre de la reine). Sa fille Françoise, duchesse de Bouillon est nommée dame d'honneur de la reine et prend à ce titre les commandes de la maison de Catherine de Médicis. Lors du sacre de la reine en 1549, c'est Françoise qui préside la cérémonie. Diane participe elle-même au cortège des grandes dames, princesses et duchesses qui escortent et assistent la reine durant le sacre

Officiellement, rien ne transparaît des relations entre Diane et le roi ; un autre ambassadeur vénitien écrit : « qu’en public, il ne s’est jamais vu aucun acte déshonnête16 ». Le roi a pourtant pris pour emblème le croissant, symbole de Diane, la déesse grecque de la chasse. Il le fait afficher sur ses portraits, ses bâtiments, dans la pierre, en vitrail, sur les carreaux de céramique pour le revêtement du sol , sur les reliures de ses livres précieux et aussi sur les livrées de ses gardes au palais. 

Maitresse du roi ou confidente très proche ?

Sur la nature de ses relations avec Diane, les contemporains demeurent partagés. Pour certains, la liaison s'avère simplement platonique. Pour d’autres, Diane a été effectivement la maîtresse du roi, mais avec le temps et l'âge, le roi s'en serait lassé, ce qui expliquerait ses incartades avec Jane Stuart et Nicole de Savigny. Diane serait alors redevenue la confidente et l’amie des débuts

Favorite, du roi, dame de compagnie de la reine et gouvernante des enfants royaux  !

La reine Catherine de Médicis est tout à fait consciente de la nature de la relation entre le roi et Diane de Poitiers. Quand le roi s’éloigne à la guerre, elle souffre de ne pas recevoir assez de nouvelles de lui, alors que Diane en reçoit tous les jours

Diane s’efforce de garder de bons rapports avec la reine Interprétation abusive ?. En tant que dame de compagnie de la reine, son rôle consiste à la servir dans la vie quotidienne et être présente à ses côtés. Diane lui sert de garde-malade et l'assiste dans tous ses accouchements.

Elle se rend utile auprès d'elle en servant d'intermédiaire avec le gouverneur des enfants royaux, Jean d'Humières, l'un de ses parents. Par correspondance, elle veille à la santé des enfants royaux.

Fin de son règne !

Chute et fin de vie (1559-1566)

Lorsque le roi est mortellement blessé le 30 juin 1559, Diane s'abstient de rendre visite au blessé, consciente qu'elle n'a pas sa place dans la chambre royale et qu'à juste titre, elle peut en être chassée29. Après la mort d'Henri II, survenue le 10 juillet, aucune sanction n'est prise à son encontre par le nouveau roi, hormis l'interdiction de paraître à la cour, pour elle et sa fille, la duchesse de Bouillon. Selon l'usage, elle restitue au roi les bijoux de la couronne assortis d’un inventaire. Comme elle n’est pas admise aux funérailles, c'est depuis la fenêtre de son hôtel qu'elle assiste au passage du convoi funéraire. 

Malgré les rancunes du passé, la reine Catherine ne semble guère manifester à son égard de volonté de vengeanceInterprétation abusive ?. Elle décide de la laisser profiter des innombrables dons, biens et terres que son mari lui a donnés bien qu'à la fin de l'année 1559, elle récupère le château de Chenonceau que Diane a accaparé par malversation et l'échange contre celui de Chaumont. Non seulement Diane n'est pas poursuivie en justice, mais cet échange constitue pour elle un important gain financier

La dépouille de Diane après sa mort (1566-2010)

Louise de Brézé, seconde fille de Diane de Poitiers, fait ériger un monument avec sa statue dans l'église du village, transféré dans la chapelle sépulcrale du château en 1576.

Le 18 juin 1795 lors de la Révolution, son sarcophage de marbre noir est profané. Deux commissaires de la Sûreté générale de Dreux, à la tête d'un groupe de patriotes, font état de son corps parfaitement conservé ainsi que deux cadavres correspondant à deux de ses petites-filles mortes en bas âge.

 Leurs corps exposés à l'air libre se dégradent rapidement si bien qu'ils sont déplacés dans une fosse creusé à coté de l'église.

Son sarcophage est converti en auge, et le socle en plomb utilisé par les révolutionnaires pour fabriquer des « balles patriotes »

De 1959 à 1967, la chapelle est entièrement rétablie dans son état d'origine et le tombeau remis en place.

En 2008, une équipe multidisciplinaire retrouve le squelette de la favorite (l'identification est fondée, notamment sur une fracture de jambe) et découvre que les os ont une concentration en or beaucoup plus élevée que la normale Ils l'expliquent par le fait que Diane, obsédée par le désir de l'éternelle jeunesse et l'éclat d'une beauté surnaturelle, aurait bu chaque jour comme élixir de longue vie une solution « d'or potable » qui lui aurait donné son teint extrêmement pâle, comme l'a rapporté Brantôme

Le 29 mai 2010, après 213 ans passés au cimetière communal, les restes de Diane de Poitiers sont de retour dans son tombeau au cours d'une cérémonie célébrée par une grande fête de style Renaissance.

La femme passionnée d’ésotérisme et de divination

Diane de Poitiers buvait chaque jour un élixir nommé : l'or potable était une boisson contenant de l'eau régale (eau royale) et de l'or dilué selon un procédé chimique.

Cette eau régale jaune limpide était considérée comme un remède, un élixir de jeunesse fort dangereux.

Diane de Poitiers se serait elle même intoxiquée en buvant cette eau , voulant coute que coute garder la jeunesse éternelle.La surconsommation de ce breuvage nocif aurait provoqué sa mort. C'est pour cela que l'on trouva dans ses os une quantité d'or anormal.

Diane de Poitiers comme tous les nobles de son époque est passionnée d'ésotérisme, de voyance , et traite avec les alchimistes qui ne sont pas considérés par l'église comme des sorciers .C'est à eux qu'elle demandera de leur fabriquer l'eau royale. 

La reine Catherine de Médicis dont elle était très proche avait son astrologue attitré : Come Ruggieri.

L'usage de voults, autrement dit de figurines de cire destinées à l'envoûtement et déposées dans des cercueils, avait été reproché à Ruggieri

Ce dernier avait prédit à Catherine qu'elle mourait près de Saint Germain. Se faisant la reine Catherine fit tout pour éviter tous les lieux qui portaient ce nom.

Elle fit interrompre la construction du Palais des Tuileries dépendant de la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois et s'installa précipitamment en 1572 dans ce qui allait devenir l'Hôtel de la Reine, dépendant de la paroisse de Saint-Eustache. Elle refusa également de se rendre au château royal de Saint-Germain-en-Laye. Mais le destin la rattrapa, et sur son lit de mort, lorsqu'elle demanda son nom au confesseur appelé auprès d'elle pour lui porter l'extrême-onction, celui-ci répondit : Julien de Saint-Germain

Sources : wikipédia-Histoire de la Renaissance  XVI ème siècle -Catherine de Médicis

- Diane de Poitiers-Favorites des Rois -Catherine de Médicis et Ruggieri 


 


 


 


 


 

 

 

Tag(s) : #Diane de Poitiers", #Histoire
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