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L'été s'éternisait
L'été s'éternisait
Aux cimes des cyprès
Et la terre assoiffée
Craquelait sous nos pieds.
Les champs roussis
Réclamaient la pluie
Les collines couleur violine
Oubliaient les sauvagines.
Le soleil refusait
De quitter l'horizon
Le temps se perdait
Dans les plis des saisons.
C'était la mi septembre
Une chaleur insistante
Perdurait le jour comme la nuit
Et contenait le cours de la vie.
Les figues savoureuses se cachaient
Sous les grandes feuilles des figuiers
Elles se dissimulaient pour nous échapper
Mais leur divine odeur, les trahissait.
C'était le temps des vendanges et du vin
Des hottes remplies du beau raisin
On voyait refleurir les violettes la bruyère
Les aiguilles du temps tournaient en arrière
Le ciel était bleu lisse de nuages
Les hirondelles absentes du paysage
S'étaient réfugiées dans les jardins d'Eden
Pour se désaltérer à l'eau des fontaines .
Partout la cité se parsemaient de couleurs
De bermudas , de robes à bretelles et à fleurs
Le soir l'odeur des grillages s'épanchait
Quand les familles , se retrouvaient.
L'été s'éternisait longuement
C'était pourtant la fin de septembre
Et personne ne voulait pour autant
Qu'il nous quittât sans plus attendre.