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15 novembre 2020

104ème anniversaire de l'attribution du prix Goncourt « au feu » d'Henri Barbusse

 

Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un récit par Henri Barbusse de sa vie au front durant la première Guerre mondiale, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Œuvre à partir du , puis intégralement à la fin de  aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le prix Goncourt.

 

Ce livre qu'Henri Barbusse, engagé volontaire en 1914 (il avait alors 41 ans et souffrait de problèmes pulmonaires), tira de son expérience personnelle du front, a été longuement mûri et pensé en première ligne pendant vingt-deux mois dans les tranchées de  à 1916. Henri Barbusse, tout au long de l'année 1915, tient un carnet de guerre où il note des expériences vécues, les expressions des Poilus, et dresse des listes diverses et variées. Ce carnet sert de base à la composition de son roman dont l'essentiel de l'écriture l'occupe durant le premier semestre 1916 alors qu'il est convalescent à l'hôpital de Chartres puis à celui de Plombières. Le roman est découpé en vingt-quatre chapitres, qui paraissent d'abord sous forme de feuilleton dans le quotidien L'Œuvre du 3 août au 9 novembre 1916, avant d'être publié par les éditions Flammarion le 15 novembre de la même année et d'obtenir, le 15 décembre, le prix Goncourt

La première édition illustrée du Feu est réalisée en 1918 par l'éditeur d'art Gaston Boutitieplace de la Madeleine à Paris. L'artiste Raymond Reneferréalisera 96 croquis qui seront gravés par Eugène Dété, et dix eaux-fortes originales gravées directement depuis le front.

Ce roman est considéré comme l'une des œuvres littéraires majeures concernant la Première Guerre mondiale. Il est traduit en anglais sous le titre Under Fire dès 1917 

Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit.

Les dialogues campent des personnages très divers dans leurs origines et leur fonctionnement, qui se retrouvent rassemblés autour d'un désir de survie et partageant les mêmes préoccupations basiques.

Henri Barbusse fondateur de l'ARAC

l'Association Républicaine des Anciens Combattants

L'ARAC fut fondée en ,1917 durant la Première Guerre mondiale, par Raymond LefebvreHenri Barbusse (son premier président) et des proches (dont Georges Bruyère, Paul Vaillant-CouturierBoris Souvarine…), anciens combattants de la Première Guerre mondiale et souvent militants de la SFIO et de la SFIC .

Ils lui fixèrent quatre principaux objectifs : 

  • obtenir, puis défendre et étendre les droits à réparation des anciens combattants et victimes de guerre ;

  • rassembler les hommes et les femmes dans l'action contre la guerre, pour la paix et la solidarité entre les peuples ;

  • cultiver la mémoire de l'histoire dans un esprit de vérité.

  • promouvoir les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité et lutter contre le colonialisme et le fascisme.

Dans l'entre-deux-guerres, l'ARAC était la grande organisation d'anciens combattants de gauche et elle demeure toujours une association active d'anciens combattants :la plus ancienne ! 


 

Henri Barbusse au Panthéon

Maurice Genevoix, combattant de la grande guerre a fait son entrée au Panthéon. Auteur de Ceux de 14, chef-d'œuvre de littérature et immense témoignage historique, Maurice Genevoix a su restituer avec la plus grande fidélité le quotidien de huit mois de guerre.

Henri Barbusse ancien combattant volontaire de 14,après vingt deux mois passé en première ligne et avec son oeuvre prix Goncourt «  le Feu « son combat pour la paix et la fraternité des peuples,  a aussi toute sa place au Panthéon !


 

 

 

Tag(s) : #Henri Barbusse, #Hommage
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