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Non le premier homme n'est pas né en Afrique mais en Europe !
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Les découvertes d'un 24 novembre sur l'origine de l'homme
1) 24 novembre 1859 : parution de "L'Origine des espèces", de Charles Darwin.
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L'Origine des espèces (anglais : On the Origin of Species) est un ouvrage scientifique de Charles Darwin, publié le pour sa première édition anglaise sous le titre L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la survie.
. Cet ouvrage est considéré comme le texte fondateur de la théorie de l'évolution. Dans ce livre, Darwin présente la théorie scientifique de l'évolution des espèces vivantes à partir d'autres espèces généralement éteintes, au moyen de la sélection naturelle. Darwin avance un ensemble de preuves montrant que les espèces n'ont pas été créées indépendamment et ne sont pas immuables.
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Les idées sur la transmutation des espèces étaient controversées, entrant en conflit avec les croyances que les espèces étaient immuables et faisaient partie d’une hiérarchie conçue par Dieu et que les humains étaient uniques, sans rapport avec d’autres animaux. Les implications politiques et théologiques étaient intensément débattues, mais la transmutation n’était pas acceptée par le grand public scientifique au moment de la publication de L'origine des espèces.
Cet ouvrage, accessible au grand public et non pas uniquement aux spécialistes, eut un retentissement énorme et fit l'objet d'intenses débats.
Durant « l'éclipse du darwinisme » des années 1880 à 1930, différents autres mécanismes d'évolution furent mis en avant. Avec le développement de la synthèse évolutionniste dans les années 1930 et 1940 la conception darwinienne de l'adaptation évolutionniste au moyen de la sélection naturelle devint centrale dans la théorie moderne de l'évolution. C'est désormais le principe unifiant des sciences de la vie.
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24 novembre 1974 : découverte de » Lucy, » le fossile de l'espèce éteinte Australopithecus afarensis, sur le site d'Hadar en Éthiopie, par une équipe de rechercheurs international est le surnom donné au fossile de l'espèce éteinte Australopithecus afarensis .
Ce fossile est daté de 3,18 millions d'années.
Lucy constitue le premier fossile relativement complet (conservé à 40 %, avec 52 fragments osseux) qui ait été découvert pour une période aussi ancienne, et a révolutionné notre perception des origines humaines, en démontrant que l’acquisition de la bipédie datait d'au moins 3,2 millions d’années, et avait largement précédé le processus d'accroissement du volume endocrânien
Phylogénie des genres actuels et fossiles d'homininés :
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Le genre Australopithèque fait partie de la famille des Hominidés et de la sous-tribu des Hominines, tout comme les genres Ardipithèque, Paranthrope, Homo, et quelques autres. Les relations de descendance entre ces différents genres ne sont pas encore réellement élucidées à ce jour.
Sources : le Parisien -la dépêche-Huffpost-Science et vie
Hormis le soleil qui frappe fort en ce début juin, il n'y a plus grand-chose de commun entre Roupkite, petit village du sud de la Bulgarie noyé parmi les champs de maïs, et les paysages d'Afrique.
Mais selon les chercheurs, la similitude était frappante il y a 7,2 millions d'années, lorsque gazelles, girafes et antilopes étaient des espèces courantes dans un sud-est de l'Europe gagné par l'influence saharienne à la faveur de bouleversements climatiques violents.
Le Graecopithèque, qui selon eux pourrait être le plus ancien pré-humain connu. Plus vieux encore que Toumaï, découvert en 2001 en Afrique et considéré comme le tenant du titre.
D'après les conclusions de deux études scientifiques, la lignée humaine et celle des grands singes se seraient séparées en Europe, et non en Afrique.
Selon cette thèse, contestée par une part du monde scientifique, les deux espèces auraient divergé il y a plus de sept millions d'années.
Dans le petit monde des paléontologues, un mystère concentre toutes les attentions: la séparation de la lignée ayant engendré les hommes de celle ayant donné naissance aux grands singes, autrement dit, l'origine de l'être humain. Jusqu'à présent, les scientifiques s'accordaient pour la situer à une période comprise entre cinq et sept millions d'années avant notre ère.
Deux études parues ce lundi dans la revue scientifique PLOS One, et repérées par le Huffington Post, relancent le débat. Ces travaux assurent que cette divergence d'espèces serait survenue plus tôt que ce qui avait été dit précédemment.
Et à cette nouvelle datation correspond également une nouvelle localisation: le premier ancêtre de l'Homme serait natif du continent européen et non d'Afrique.
Preuve à l'appui
Alors que chez les grands singes les deux ou trois racines des molaires sont nettement séparées ou divergent, chez le Graecopithèque elles convergent et sont partiellement fusionnées, une caractéristique typique chez les humains modernes et anciens et plusieurs hominidés pré-humains, dont l'Ardipithèque et l'Australopithèque", explique Madelaine Böhme, professeur au Centre Senckenberg sur l'évolution humaine à l'Université de Tübingen en Allemagne, une des principales auteures de ces recherches.
"Nous avons été surpris de ces résultats alors que les hominidés pré-humains connus jusqu'alors avaient été trouvés seulement en Afrique sub-saharienne", relève Jochen Fuss, un chercheur à l'Université de Tübingen qui a mené une partie de l'étude.
Les chercheurs ont daté les sédiments des sites en Grèce et en Bulgarie où ont été mis au jour les deux fossiles du Graecopithèque à 7,24 et 7,17 millions d'années respectivement. "Cette datation nous permet de situer la séparation entre les humains et les chimpanzés dans la région de la Méditerranée", relève David Begun.