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Le saviez- vous?

Le Mexique n'a jamais reconnu le régime franquiste et Franco ?

de 1939 à 1975 mort du dictateur

 

Source l'Humanité

Seuls deux pays sauvèrent l’honneur de la communauté internationale en aidant la République et les Républicains espagnols : l’URSS et le Mexique.

De Gaule quant à lui en novembre 1944 après l'échec de la Reconquista des républicains espagnols du Val d'Aran , désarma les « guerilleros espagnols » et reconnut Franco !

Ils ont sacrifié la République Espagnole sur l'autel de leurs intérêts politiques et stratégiques , faisant fi du fascisme de Franco et du soutien d'Hitler et Mussolini à ce général rebelle , u dictateur ami des fascistes !

Alors que les « démocraties occidentales championnes de la « non intervention », avaient en réalité lâché les « rouges » et choisi leur camp , les unes honteusement, comme le gouvernement de Blum, prétextant de « la pression » du gouvernement anglais, acquis dès le début aux putschistes, de la nécessité, par peur du communisme , « d’apaiser Hitler » en lui donnant des gages, arguant du « pacifisme » de l’opinion publique française, seuls deux pays sauvèrent l’honneur de la communauté internationale en aidant la République et les Républicains espagnols : l’URSS et le Mexique.

Une aide soviétique intéressée et avec pour conséquences  :

-l'or de la république espagnole transportée par navires en URSS -l’élimination des Trotskystes espagnols de Barcelone et d'Espagne !

. Cette aide était payée par le gouvernement républicain qui avait décidé de déposer la plus grande partie de l’or de la Banque d’Espagne à Moscou. Cette décision fut prise, à l’unanimité du conseil des ministres du 6 octobre 1936, alors que le socialiste Largo Caballero était chef du gouvernement. L’engagement antifasciste de l’URSS ne saurait être nié ni sous-estimé. Mais il est vrai notamment que, dans le même temps, les agents staliniens du NKVD et leur chef ORLOV torturaient et assassinaient Andrés Nin, le leader du petit parti trotskiste POUM... 

L'aide du Mexique aux républicains

« L’on sait encore insuffisamment que le Mexique du président progressiste Lázaro Cárdenas, élu en 1934, proche politiquement et culturellement du Front Populaire espagnol (sécularisation, réforme agraire, enseignement pour tous, révolution éducative...), s’identifia avec le combat des Républicains et leur ouvrit largement les bras, avant et après la « Retirada ».

Avec ses modestes moyens, il livra à la République du pétrole, des denrées alimentaires et des armes, des faux passeports, des documents attribuant quasiment la nationalité mexicaine aux milliers de candidats à l’exil... Le président Cárdenas essaya en vain de pousser les interventionnistes de la « non intervention » à sortir de leur passivité volontaire. Le Mexique accueillit des centaines d’orphelins, malgré une opinion publique divisée...

En 1937, un groupe de 456 enfants fils de Républicains espagnols, arrivés sur le bateau « Mexique » le 7 juin, officiellement « pour la durée de la guerre », furent installés à Morelia, ville magnifique de pierre rose, ville du président, dans le Michoacan... La plupart ne retournèrent pas en Espagne après un interminable exil. »

L'exode des républicains vers le Mexique espagnols stoppé par le gouvernement deVichy Pétin et son ministre de l 'intérieur Darlan

« Après la défaite, en 1939, le Mexique accueillit 6 000 Républicains espagnols, puis 2 500 entre 1941 et 1942 (et au total, environ 20 000). L’Ambassade mexicaine, les consulats, offrirent protection légale et asile à des milliers de « rouges ». L’Ambassadeur à Paris, Luis Rodríguez, transmit un message du président Cárdenas : le Mexique était prêt à accueillir tous les réfugiés espagnols, les 130 000 restés en France, et ce, malgré l’aversion du Maréchal Pétain. En août 1940, le gouvernement mexicain établit un accord de réémigration avec Vichy. Mexico était guidé par des motivations solidaires, mais aussi par le besoin du « capital humain » que représentaient ces candidats à l’exil, pour la plupart appartenant au secteur tertiaire : artistes, poètes, médecins, instituteurs, professeurs, techniciens...

  La tentative de « réémigration « vers le Mexique des républicains espagnols

Pendant quelques mois, les autorités françaises tolérèrent les départs, mais dès février 1941, le fasciste ministre de l’Intérieur Darlan se montra de plus en plus réticent, et Vichy interdit le départ des émigrés les plus « dangereux », possibles « activistes anti allemands ». L’accord d’août 1940 fut rapidement caduc, et le 9 novembre 1942, le Mexique rompit les relations diplomatiques avec Vichy, mettant ainsi fin à l’aide officielle aux républicains espagnols.

Le président Ávila Camacho succéda à Lázaro Cárdenas, en 1941, avec des sympathies républicaines moins marquées.

Entre 1939 et 1942, les gouvernements français et mexicain ont maintenu des relations diplomatiques presque exclusivement dans le but d’organiser le ravitaillement et la réémigration au Mexique des réfugiés de la guerre civile espagnole qui se trouvaient en France. On peut distinguer deux étapes dans ces relations. La première a vu, en 1939, l’organisation de trois expéditions collectives. La seconde est liée à l’Accord franco-mexicain de 1940 dont les résultats n’eurent pas grand-chose à voir avec les objectifs initiaux. Cette dernière va se terminer en novembre 1942, quand le Mexique prend la décision de rompre les relations avec le gouvernement français, mettant ainsi fin à l’aide que la légation mexicaine en France avait donnée aux réfugiés depuis la fin de la guerre civile espagnole.

« La République » seul gouvernement espagnol officiel reconnu au Mexique jusqu'à la mort de Franco de 1939 à 1975

Malgré la succession de gouvernements de tous bords, le Mexique n’a jamais reconnu le régime franquiste. C’est seulement en 1977, après la mort de Franco, que les relations diplomatiques se normaliseront. Mexico a toujours reconnu comme légitime le gouvernement républicain espagnol en exil. Les républicains exilés au Mexique, le plus souvent anarchistes, et dans une moindre mesure socialistes et communistes, malgré une adaptation difficile, ont bénéficié d’espaces culturels, scientifiques, éducatifs, créés souvent ex profeso par le gouvernement mexicain ; ils ont contribué au Mexique à l’essor de l’enseignement, des arts, de l’université, des sciences, de la littérature, etc.

"Cette histoire a gardé toute sa beauté lumineuse. " ….........

Dans les années 50 l'exode vers l'Amérique des républicains espagnols est bloqué !

Dans les années 50 le gouvernement français laissa partir un petit nombre de réfugiés républicains espagnols en Amérique du sud , Mexique, Chili puis freina et stoppa les départs .

Mon père qui s'était réfugié en France en 1946 après sa détention dans les geôles franquistes pour avoir été capitaine des armées républicaines, une fois marié , et papa de deux fillettes ,désirait partir en Amérique et s'installer au Chili en 1954, sur des terres pour devenir exploitant agricole.

Les autorités lui refusèrent le passeport et l’autorisation de quitter le territoire français . La France avait besoin économiquement et démographiquement de cette main d'oeuvre réfugiée et de leurs enfants pour reconstruire le pays !

Mexico la capitale de la pensée républicaine espangole , de sa culture, de son art, de sa philosophique et de son idéal libertaire !

Parmi les réfugiés qui parviennent à émigrer vers le Mexique, se trouve un pourcentage élevé d'intellectuels (écrivains, poètes, etc. . . ) Et de membres de professions libérales dans les domaines d'activité les plus variés. De 1939 à 1975, pendant toute la durée du régime franquiste, les républicains espagnols qui ont fait de la capitale mexicaine un haut lieu de la culture espagnole en exil, participent activement au développement économique, culturel et scientifique du Mexique (création d'entreprises de toutes sortes-maisons d’Edition, librairies-, entreprises industrielles et commerciales ; fondation de revues littéraires, économiques, scientifiques dont la célèbre revue "Ciencia" ; publication de plusieurs milliers d'ouvrages (environ 65000 articles et livres au total), etc. . . Cette émigration a des répercussions multiples sur le plan culturel, historique et sociologique au Mexique et en Espagne ou l'on tente d'amorcer ce que nous pourrions appeler une "récupération de l'exil".

 

Sources :Thèse de Nathalie Jimenez

Journals. opendition  – l'Humanité -ladepeche

dixdoc.org

 

 

Tag(s) : #le saviez vous ? Le Mexique n'a jamais reconnut le régime de Franco, #dictionnaire guerre d'Espagne
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