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Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Gutenberg
francisée Gutemberg , de même que son prénom est parfois francisé
en Jean né vers 1400 à Mayence dans le Saint-Empire romain germanique
et mort le dans sa ville natale, est un imprimeur dont
l''invention des caractères métalliques mobiles en Europe a été
déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.
Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la
Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile.
Associé à Johann Fust et Peter Schoeffer, il perdit en le procès contre
son créancier Fust qui saisit l’atelier avec le matériel et les impressions réalisées.
Gutenberg ne sera sauvé de la misèreque grâce à Adolphe II de Nassauqui lui accorda
une pension à vie et le titre de gentilhomme de sa cour.
Un artisan chercheur.
Il se forme notamment à la ciselureet à la maîtrise des alliages, qui constitueront les bases de sa future invention, lui permettant de concevoir des caractères d'imprimerie résistants et reproductibles. Il s'associe notamment vers 1438 avec le bailli de Lichtenau et des négociants pour fabriquer des enseignes de pèlerinage (en) certaines constituées d'un alliage où dominent le plomb et l'étain, et serties d'un petit miroir, d'autres peut-être constituées d'une feuille de métal.
Gutenberg et ses ouvriers, dont Pierre Schoeffer, impriment la Bible en six cent quarante et un feuillets répartis en soixante-six cahiers.
Composée à partir de la Vulgate de saint Jérôme, la Bible de Gutenberg est considérée comme l'œuvre la plus techniquement complexe et la plus belle de l'imprimerie de Gutenberg. Chaque page, présentée comme une page manuscrite et composée de caractères gothiques de type textura, se divise en deux colonnes de quarante-deux lignes chacune. Entre 1452 et 1455, la Bible à quarante-deux lignes a été imprimée à environ cent quatre-vingts exemplaires. Quarante-huit d'entre eux ont été conservés et douze sont imprimés sur parchemin.
Le procès
Malheureusement pour Gutenberg, l'impression des livres connaît un succès mitigé. Dans l’inventaire de son atelier, les bibles resteront en rayonnage quelque temps.
Fust, qui a investi plus de 2 500 florins dans l'entreprise, est furieux contre Gutenberg, car il lui avait promis un succès rapide. Gutenberg refusant de payer — ou ne le pouvant pas — les intérêts et le capital qu'il lui avait prêtés, il décide de porter l'affaire en justice. Le tribunal tranche en faveur de Fust, en reconnaissant toutefois qu'il ne s'agissait pas d'un prêt mais d'un investissement, et que Fust n'était pas prêteur mais associé
Fust obtient alors la gestion de l'atelier et la mise en gage de la presse. Il continue l'entreprise d'imprimerie sous son propre nom. Dans la plus vieille édition du Psalmorum Codex, paru pour la première fois le , seuls les noms de Fust et de Schoeffer sont mentionnés. Ce livre, remarquable par sa qualité d’impression, par son texte imprimé en noir et rouge et par la régularité de la fonte des caractères, décoré de lettrines ornées et filigranées, apporte alors une certaine notoriété aux deux hommes.
Pour élargir leur clientèle et dépasser le petit cercle des bourgeois cultivés et des universitaires, Fust et Schoeffer orientent rapidement leur production vers des éditions de moindre ampleur, mais plus faciles à vendre. Ils s’installent à Paris pour y vendre leurs livres en 1463, une date où l’imprimerie n’existe pas encore en France
. Fust n’en profitera pas longtemps : il meurt à Paris en 1466
Insolvable, Gutenberg tente de relancer un atelier d'imprimerie et participe en 1459 à une édition de la Bible dans la ville de Bamberg. Ses travaux ne portant ni date ni nom, il est encore difficile d'identifier avec certitude les documents provenant de son atelier. Le dictionnaire Catholicon de sept cent quarante-quatre pages, imprimé à trois cents exemplaires à Mayence en 1460, est de sa composition. Il imprime entre autres des lettres d'indulgence. À partir de 1461, on ne trouve plus de traces de publication issue de l'atelier de Mayence de Gutenberg. Sans doute est-il trop vieux pour exercer son activité mais il est possible qu'il ait enseigné son art contre rétribution.
L'inventeur dans tous les livres d'histoire de l'imprimerie était inconnu de ses concitoyens
En janvier 1465, alors qu'il vit modestement dans l'hospice Algesheimer
Hof (de) Gutenberg est nommé gentilhomme auprès de l'archevêque
de Mayence Adolphe II de Nassau. Il bénéficie alors d'une rente et
de divers avantages en nature
Il meurt probablement le , largement méconnu par ses contemporains,
et est enterréà Mayence dans un cimetière qui sera détruit plus tard. Sa tombe est aujourd'hui perdue.
sources: Wikipédia-histoire rde l'imprimerie