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15 mars :Journée pour défendre la Terre
anniversaire de la première grève mondiale
pour le climat
L'origine
La grève étudiante pour le climat ou grève scolaire pour le climat est un mouvement international de jeunes quittant leur établissement scolaire, généralement le vendredi ou parfois le jeudi, pour participer à des manifestations en faveur de l’action contre le réchauffement climatique.
La première grève scolaire pour le climat a été lancée par Greta Thunberg, devant le Riksdag (Parlement suédois).
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Greta Thunberg décide dès le 20 aout de ne pas aller à l'école jusqu'aux élections législatives suédoises . Elle demande que le gouvernement suédois réduise les émissions de carbone conformément à l'accord de Paris. Tous les jours, l'adolescente proteste en s'asseyant devant le Riksdag pendant les heures de classe avec un panneau « Skolstrejk för klimatet » (grève scolaire pour le climat)
Après les élections générales, Greta Thunberg continue à faire grève chaque vendredi, attirant ainsi l'attention du monde entier. Elle inspire des élèves du monde entier, qui à leur tour participent à des grèves d’étudiants.
En ,février 2019 plus de 20 000 étudiants participent à des grèves dans au moins 270 villes dans plusieurs pays dont l'Australie, l'Autriche10, la Belgique, le Canada11, les Pays-Bas, l'Allemagne, la Finlande, le Danemark, le Japon, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. En Australie, des milliers d’élèves sont incités par Greta Thunberg à faire la grève les vendredis, ignorant les propos du Premier ministre Scott Morrison sur « plus d’apprentissage dans les écoles et moins de militantisme
L'adolescente suédoise explique aux journalistes conviés qu'elle n'ira pas à l'école jusqu'aux élections générales
Elle continuera, après les élections, à faire grève chaque vendredi, attirant ainsi l'attention du monde entier sur le mouvement baptisé Fridays for Future (Youth for Climate en France, Chypre, Belgique et au Luxembourg).
Ces grèves — dénommées « école buissonnière pour le climat » par certains médias — sont organisées par différents mouvements tels que « Grève de la Jeunesse pour le Climat et l'Environnement (Youth for Climate) », Student for Climate
Ce qu'exigent les jeunes :
-Mettre fin à l'extraction de combustibles fossiles dans le cadre d'une transition énergétique ;
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-Abolir les subventions pour la production d'énergie fossile ;
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-Augmenter les investissements dans les énergies renouvelables ;
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-Développer les transports en commun dans le contexte d’un changement de trafic ;
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-Demander le droit de vote à 16 ans afin d'élargir la participation des jeunes
Le groupe international de coordination du mouvement des grèves des jeunes pour le climat publie une lettre ouverte appelant à manifester le 15 mars 2019 .
Traduite en 19 langues et publiée dans des journaux tels que The Guardian (Royaume-Uni) et Le Temps (Suisse), elle déclare :
Nous, la jeunesse, sommes profondément préoccupés par notre avenir. [...] Nous sommes l’avenir sans voix de l’humanité. Nous n’accepterons plus cette injustice. [...] Nous devons enfin traiter la crise climatique comme une crise. C’est la plus grande menace de l’histoire de l’humanité et nous n’accepterons pas votre inaction qui menace toute notre civilisation. [...] Le changement climatique est déjà une réalité. Des gens sont morts, meurent et mourront à cause de cela, mais nous pouvons arrêter cette folie et nous le ferons. [...] Unis, nous nous lèverons le 15 mars et bien d’autres fois après, jusqu’à ce que la justice climatique soit rendue. Nous demandons aux dirigeants du monde entier qu’ils assument leurs responsabilités et résolvent cette crise, ou qu’ils se retirent. Vous avez échoué dans le passé. Si vous continuez à nous décevoir à l’avenir, nous, les jeunes, ferons changer les choses par nous-mêmes. La jeunesse de ce monde s’est mise en mouvement et elle ne s’arrêtera plus. »
12 000 scientifiques d'Allemagne, d'Autriche et de Suisse (1 700) publient une déclaration pour soutenir le mouvement des grèves scolaires pour le climat :
« [...] Ce n'est qu'en agissant rapidement et de manière cohérente que nous pourrons limiter le réchauffement climatique, mettre un terme à l'extinction massive des espèces animales et végétales, préserver les bases naturelles de la vie et créer un avenir digne d'être vécu pour les générations présentes et futures. C'est exactement ce que les jeunes des grèves du climat (« Fridays for Future ») veulent réaliser. Ils méritent notre respect et notre plein appui
Des grèves scolaires pour le climat auront lieu dans de nombreux pays : le site internet Fridaysforfuture.org recense 2 052 événements dans 123 pays, sur tous les continents, y compris l'Antarctique
Le 23 mai , The Guardian relaie les prévisions pour le de 1 594 manifestations dans 118 pays29. La mobilisation est plus forte que la précédente et des évènements sont organisés dans 1 600 villes dans 125 pays
La première manifestation de masse internationale organisée par Fridays for Future a rassemblé des jeunes de 15 pays venus en particulier d'Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, de France, d'Italie, d'Espagne, du Royaume-Uni, de Suisse et du Luxembourg. Sont aussi présents des scientifiques, des artistes, des enseignants et des séniors de la région, ce qui porte le nombre des manifestants à 40 000.
Le lendemain, entre 800 et 1 300 manifestants occupent la mine à ciel ouvert de lignite de Garzweiler tout près de là.
Participants à la rencontre européenne de Lausanne, 9 août 2019
L'Université de Lausanne a accueilli 450 jeunes participants européens des grèves pour le climat pour la conférence SMILE for Future (Summer Meeting in Lausanne Europe) ; Lausanne est considérée comme « capitale européenne des grèves du climat » et une grève y fut organisée pour clore la conférence, le vendredi (c'est la quatrième grève pour le climat organisée à Lausanne).
La conférence a réuni des personnalités telles que la Suédoise Greta Thunberg, le Prix Nobel Jacques Dubochet, le cofondateur d'Extinction Rebellion Roger Hallam, le président d’honneur du Club de Rome Ernst Ulrich von Weizsäcker, l'ancien vice-président de l’Assemblée des Nations unies p
Le Guardian publie un texte de Greta Thunberg et de 46 jeunes militants, qui est un appel aux adultes pour une grève mondiale le 35.
L’ONG internationale 350.org recense « 5 800 actions dans 163 pays, 73 syndicats, 820 associations de la société civile ou encore 3 024 entreprises »36. 56 organisations et associations écologistes mais aussi de défense des droits sociaux en France appellent à manifester les 20 .
1 000 salariés d'Amazon demandent à leur entreprise de soutenir la grève du et de prendre des engagements en faveur de la protection du climat.
Certaines écoles et universités comme à New York autoriseront les élèves à faire grève s'ils ont l'accord de leurs parents
Le Guardian publie un texte de Greta Thunberg et de 46 jeunes militants, qui est un appel aux adultes pour une grève mondiale le 35.
56 organisations et associations écologistes mais aussi de défense des droits sociaux en France appellent à manifester .
Dans le monde, des entreprises incitent leurs salariés à manifester ou bien arrêtent les ventes ce jour-là. Une coalition australienne compte plus de 200 entreprises. 1 000 salariés d'Amazon demandent à leur entreprise de soutenir la grève du et de prendre des engagements en faveur de la protection du climat.
Certaines écoles et universités comme à New York autoriseront les élèves à faire grève s'ils ont l'accord de leurs parents
Des milliers de jeunes manifestent dans 2 300 villes de 153 pays en particulier en Australie où les feux de forêts incontrôlés mettent en évidence l'inadéquation des mesures prises par le gouvernement contre le réchauffement climatique, au Royaume-Uni, à Madrid dans l'attente du début de la COP 25, à Lisbonne dans l'attente de l'arrivée en voilier de Greta Thunberg, à Bombay, Tel Aviv, Vienne, Francfort, Varsovie, Berlin et Bangkok.
Des blocages des entrepôts d'Amazon sont organisés à travers la France en particulier par Youth for Climate en collaboration avec Extinction Rebellionle jour des soldes du Black Friday comme à Lyon. Les militants veulent dénoncer le modèle de surconsommation destructeur pour l'environnement.
À Marseille, le centre commercial Les Terrasses du Port ferme ses portes à l'arrivée des manifestants.
Le groupe local de Paris organise le blocage du centre commercial de La Défense « Westfield Les Quatre Temps ». Tout au long de la journée, des centaines de jeunes bloquent l'entrée aux magasins afin de sensibiliser les consommatrices et consommateurs.
SchoolStrike4Climate lance une campagne de boycott des bus Greyhound du fait de l'implication de la société dans le mégaprojet de mine de charbon Carmichael Adani. Greyhound renonce alors à ce contrat. Siemens qui était également la cible des activistes du climat confirme, lui, son contrat avec Adani.
En réaction à la situation de quarantaine causée par la Covid-19 en Europe et aux États-Unis, comme dans d'autres pays, les grèves pour le climat se numérisent ; avec les hashtags #DigitalStrike et #ClimateStrikeOnline, des appels à publier des photos avec des pancartes sur les réseaux sociaux comme notamment sur Instagram sont lancés
Reconnaissance
Le 7 juin 2019 , Amnesty International décerne son prix le prestigieux prix Ambassadeur de la conscience à Greta Thunberg ainsi qu'au mouvement qu'elle a inspiré « Fridays for Future ». Kumi Naidoo, secrétaire général d'Amnesty, déclare : « La détermination des jeunes militants du monde entier face aux réalités de la crise climatique nous rend humbles et nous inspire. Chaque jeune participant incarne ce que signifie agir d'après sa conscience. Ils nous rappellent que nous avons plus de pouvoir que nous ne le croyons et que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection des droits de l'homme contre les catastrophes climatiques
La lutte freinée par l’épidémie mondiale
Le coronavirus a freiné bien des élans , bien des révoltes, des manifestations comme celle contre la réforme des retraites en France, celle des gilets jaunes et aussi celle de la jeunesse de notre pays en lutte pour la protection de la Terre !
Cette épidémie est « tombée à point « pour enfermer les manifestants à la maison ( syndicalistes employés travailleurs gilets jaunes chômeurs jeunes étudiants , défenseurs de la planète ) ,en interdisant les manifs et les rassemblements !
Mais on ne saura retenir plus longtemps une vague gigantesque qui s'est dressée et qui balayera tout sur son passage si elle n'est pas entendue, et écoutée !
Qu'on se prépare : la lutte pour la protection de la planète n'est pas finie ! Et ce ne sont pas ces quelques journalistes sur des chaines de télé ridiculisant la jeune Greta Thunberg qui pourront entacher son combat le combat de toute la jeunesse de la planète et le ridiculiser à travers elle.
La cause de la planète est trop sérieuse pour la laisser à des « informateurs « influencés « qui s'en moquent ouvertement et bêtement !
Sources : wikipédia