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Qui étaient ces communardes et ces communards ?
Portrait I : Gustave Courbet
Artiste peintre, anarchiste, communard
sources:wikipédia
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Né 10 juin 1819 à Ornans et mort le 31 décembre 1877 en exil à La Tour-de-Peilz(Suisse)
C'est un peintre et sculpteur français, chef de file du courant réaliste.
Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art.
Soutenu par quelques critiques, comme Charles Baudelaire et Jules-Antoine Castagnary, son œuvre, qui ne peut être réduite à l'épisode du réalisme pictural, contient en germe la plupart des courants modernistes de la fin de son siècle.
Individualiste, revendiquant son autodidactisme et son terroir, Courbet était un amoureux des forces de la nature et des femmes. S'il a mené quelques combats, notamment contre la religiosité, la mauvaise foi et le mépris des paysans et des travailleurs manuels, la fin de sa vie le montre tout entier face aux éléments du paysage. Rarement un peintre avait, de son vivant, essuyé autant d'insultes.
Courbet est tenu responsable de la chute de la colonne Vendôme par les ennemis de la commune Thiers, et les autres .
Il fallait le mettre à genoux : comment ? en le ruinant !
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Dès la déchéance de l’Empire et la proclamation de la République le 4 septembre 1870, des voix s’élèvent dans Paris pour réclamer la mise à bas de la colonne Vendôme, considérée comme l’odieux symbole des malheurs de la France. « Ainsi donc, au lendemain de Sedan, un violent orage grondait contre la colonne Vendôme », écrira Jules Castagnary en 1882, dans son opuscule intitulé Gustave Courbet et la Colonne Vendôme. Plaidoyer pour un ami mort.
Dans ce concert de revendications, Courbet s’exprime dans les colonnes du Bulletin officiel de la municipalité de Paris : « Attendu que la colonne Vendôme est un monument dénué de toute valeur artistique, tendant à perpétuer par son expression les idées de guerre et de conquête qui étaient dans la dynastie impériale, mais que réprouve le sentiment d’une nation républicaine, [le citoyen Courbet] émet le vœu que le gouvernement de la Défense nationale veuille bien l’autoriser à déboulonner cette colonne. » Cette proposition resta sans suite. Mais le projet fut repris par la Commune qui le vota le 12 avril 1871, tout en décidant la démolition du monument qui eut lieu le 8 mai suivant.
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Acteur de premier plan de la Commune de Paris de 1871, il est accusé d'avoir fait renverser la colonne Vendôme, et condamné à la faire relever à ses propres frais. Exilé en Suisse, il entretient des contacts épistolaires suivis avec sa famille, ses amis parisiens, et continue d'exposer et vendre ses œuvres. Malade, il meurt épuisé, trois ans avant l'amnistie générale, âgé de 58 ans.
DES COMMANDES VENUES DE PARTOUT
Sources : museecourbet
Pendant de nombreuses années, Courbet était soutenu par plusieurs mécènes, des amateurs d’art de tous pays, qui lui commandaient régulièrement des toiles. Cela lui offrait d’ailleurs une grande liberté artistique, notamment pour réaliser de grands formats et des œuvres audacieuses. Au 19ème siècle, les œuvres d’art circulaient plus librement et tout autour du monde. C’est une des raisons qui explique la présence aussi forte aujourd’hui de la peinture de Courbet dans tant de musées et de collections privées du monde
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DANS LES MUSÉES FRANC-COMTOIS… SURTOUT À ORNANS
Gustave Courbet peignait son pays et de nombreux musées du Doubs lui rendent hommage. Le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon, récemment rénové, met en valeur certaines des grandes œuvres du peintre, telles que L’Hallali du cerf (1867) et Les paysans de Flagey revenant de la foire (1850). On peut également trouver au musée municipal de Pontarlier Autoportrait au chien noir (1842), sans oublier les œuvres conservées à Salins-les-Bains, Lons-le-Saunier et bien entendu celles du musée Courbet à Ornans.
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À PARIS… SURTOUT AU MUSÉE D’ORSAY
C’est à Paris que sont exposées les œuvres les plus belles et les plus réputées de Gustave Courbet, principalement au musée d’Orsay, où les visiteurs peuvent admirer Un enterrement à Ornans (1849-1850), L’Atelier du peintre (1855) et L’Origine du monde, peinte en 1866 mais exposée seulement depuis 1995. Le Petit Palais en propose également plusieurs, comme un de ses nombreux autoportraits Portrait de l’artiste, dit Courbet au Chien noir (1844) et Les Demoiselles des bords de la Seine (1857). Même le musée Picasso a dans sa collection un petit tableau du peintre d’Ornans, Tête de chamois (vers 1875).
UX QUATRE COINS DE LA FRANCE… SURTOUT À MONTPELLIER
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Plusieurs musées en France proposent dans leurs collections des œuvres de l’enfant du Doubs, comme le musée Fabre à Montpellier, qui expose le célèbre Autoportrait (L’homme à la pipe) (1848-1849) et Les baigneuses (1853). Ceux de Lille, avec L’après-dînée à Ornans (1848-1849), et de Lyon ont également dans leurs collections quelques-uns des tableaux du peintre. Troyes, le Havre, Marseille, Nantes,
EN AMÉRIQUE DU NORD… SURTOUT À NEW-YORK
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Du musée des Beaux-arts du Canada, à Ottawa, avec la Femme au gant (1858) au musée d’art de Saint-Louis avec Les lévriers du Comte de Choiseul (1866), sa peinture est également très présente en Amérique du Nord où de nombreuses villes des Etats-Unis, comme Chicago et Philadelphie abritent des collections privées ou publiques conservant des œuvres du peintre. Mais c’est surtout à New York, au Metropolitan Museum of Art, qu’une impressionnante collection de Courbet est présentée. Trois salles lui sont consacrées avec notamment La source de la Loue (1864) ou encore Vue d’Ornans (1850).
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EN ASIE, EN AMÉRIQUE DU SUD… ET SURTOUT EN EUROPE
Les œuvres de l’artiste se retrouvent partout dans le monde. Tout d’abord en Europe, en Suisse où il a longuement séjourné et où il est mort en 1877, mais aussi dans des villes comme Saint-Pétersbourg ou Copenhague. Certaines œuvres caractéristiques du maître d’Ornans sont aujourd’hui en Amérique du Sud, comme Juliette Courbet âgée de dix ans, (1841) au musée national des Beaux-arts d’Argentine, à Buenos Aires et Portrait de Zélie Courbet (1847), au musée d’art de Sao Paolo. En voyageant en Asie ou en Australie, les amateurs d’art découvriront, peut-être avec surprise, Paysage avec cerf (1873) à Sydney (Art Gallery of New South Wales) et Renard pris dans un piège (1860) au musée d’art Ohara à Kurashiki (Japon).
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Reconsidérée depuis les années 1970, notamment par la critique anglo-saxonne qui lui donne ses premiers véritables biographes, son œuvre vigoureuse et sans compromis, éclairée par l'exploration de ses écrits privés qui révèle un être lucide, subtil et sensible, ne cesse d'entretenir avec notre modernité des rapports intimes, souvent surprenants.
« J'ai étudié, en dehors de tout système et sans parti pris, l'art des anciens et l'art des modernes. Je n'ai pas voulu plus imiter les uns que copier les autres. J'ai voulu tout simplement puiser dans l'entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »
— Gustave Courbet, Le Réalisme, 185
Gustave Courbet poussant une « colonne Rambuteau » (un urinoir), caricature publiée par Le Père Duchêne illustré(début 1871).
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Son rôle dans la Commune de Paris mars 1871
Après la proclamation de la République , il est nommé, par une délégation représentant les artistes de Paris, « président de la surveillance générale des musées français » : Courbet dirige alors un comité chargé de la sauvegarde des œuvres d'art conservées à Paris et dans les environs. Cette mesure conservatoire est normale en temps de guerre, et alors que les troupes prussiennes approchent de la capitale. La commission, organisée en bataillon, installée au palais du Louvre, comprend entre autres Honoré Daumier et Félix Bracquemond , Courbet écrit au ministre Jules Simon à propos de la manufacture de Sèvres, menacée par l'ennemi.Il rédige une note à l'attention du gouvernement de Défense nationale proposant de « déboulonner la colonne Vendôme » et suggère d'en récupérer une partie du métal pour la Monnaie.Il s'occupe de protéger le musée de Versailles, puis les jours suivants le musée du Luxembourg, les salles du musée du Louvre, le Garde-Meuble. Débute le siège de Paris.
Le 5 octobre, il s'insurge contre le gouvernement qui souhaite abattre la colonne Vendôme, au profit d'une nouvelle statue en bronze à la gloire de Strasbourg, ville annexée : Courbet réaffirme que cette colonne doit être déplacée de la rue de la Paix vers les Invalides et qu'on doit en conserver les bas-reliefs par respect pour les soldats de la Grande Armée. Le 29 octobre, Courbet lit au théâtre de l'Athénée, à l'initiative de Victor Considerant, un appel destiné aux artistes allemands, et conclut « à la paix, et aux États-Unis d'Europe ». Le décembre, lui et Philippe Burty démissionnent de la « commission des archives du Louvre », qui avait voté le maintien des principaux fonctionnaires de l'ancien régime à leurs postes. Il reste président de la sauvegarde des musées. En janvier, il offre un tableau en loterie et l'argent dégagé permet de confectionner un canon. Au même moment, l'atelier rue Hautefeuille est bombardé par des obus allemands et Courbet se réfugie chez Adèle Girard
Il prend une part active à l'épisode de la Commune de Paris à partir
. Après les élections complémentaires il est élu au conseil de la Commune par le arrondissement et délégué aux Beaux-Arts. Il est élu président de la Fédération des artistes.
Il fait alors blinder toutes les fenêtres du palais du Louvre pour en protéger les œuvres d’art, mais aussi l’Arc de Triomphe et la fontaine des Innocents. Il prend des mesures semblables à la manufacture des Gobelins, et fait même protéger la collection du républicain Adolphe Thiers. Il siège à la commission de l'Instruction publique et, avec Jules Vallès, vote contre la création du Comité de salut public, en signant le manifeste de la minorité.
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Après un appel de Vallès publié le 4 avril dans Le Cri du peuple dans lequel il vilipende le monument, la Commune décide, le 12 mars 1887 sur une proposition de Félix Pyat, d’abattre et non de déboulonner la colonne Vendôme. Courbet en avait jadis réclamé l'exécution, ce qui le désignera ensuite comme responsable de sa destruction, mais il n'a pas voté pour sa démolition le 12 ayant été en poste le 20. Celle-ci avait été prévue pour le jour anniversaire de la mort de Napoléon, mais la situation militaire avait empêché de tenir ce délai. Plusieurs fois repoussée, la cérémonie a lieu , la colonne est abattue, non sans difficultés et sous le contrôle de l'ingénieur Iribe, sous les acclamations des parisiens et en présence de Courbet
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Courbet démissionne de ses fonctions le , protestant contre l'exécution par les Communards de son ami Gustave Chaudey qui, en tant que maire-adjoint, avait fait tirer sur la foule le 22 janvier 1871 (fait qui n'a, en réalité, jamais été prouvé). Après la Semaine sanglante, il est arrêté il est emprisonné à la Conciergerie puis à Mazas. Quelques jours plus tôt, il avait écrit au rédacteur en chef du Rappel : « Je me suis constamment occupé de la question sociale et des philosophies qui s'y rattachent, marchant dans ma voie parallèlement à mon camarade Proudhon. […]
J'ai lutté contre toutes les formes de gouvernement autoritaire et de droit divin, voulant que l'homme se gouverne lui-même selon ses besoins, à son profit direct et suivant sa conception propre »
. Le 27 juin, est publié dans The Times de Londres une lettre ouverte signée de sa main où il affirme avoir tout fait pour protéger les musées parisiens Dès le début de son incarcération, la presse lui reproche la destruction de la colonne ; Courbet rédige alors une série de lettres à différents élus dans lesquelles il « s'engage à la faire relever à ses frais, en vendant les 200 tableaux qui [lui] reste » : cette proposition, il va la regretter.
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Le 27 juillet, il apprend, sous les verrous et deux mois trop tard, la mort de sa mère décédée le 3 juin. Son procès commence le 14 août à Versailles, en présence de quinze autres communards et deux membres du Comité central. Le 2 septembre, la sentence tombe, le conseil de guerre le condamne à six mois de prison fermes et à 500 francs d'amende aux motifs suivants : « avoir provoqué comme membre de la Commune, la destruction de la colonne ». Il purge sa peine à Versailles, puis à compter du 22 septembre à Sainte-Pélagie. Il doit en outre régler 6 850 francs de frais de procédure. Comme il est malade, il est transféré le 30 décembre dans une clinique de Neuilly où il est enfin opéré par Auguste Nélaton, menacé qu'il était d'une occlusion intestinale.il est libéré. Durant son séjour carcéral, il peint de nombreuses natures mortes, et laisse quelques croquis sur les familles de fédérés emprisonnées.
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Son engagement dans la Commune lui valut de la part de nombreux écrivains une hargne d'une violence inouïe dont nous ne relèverons pas les propos diffamatoires, obscènes et ridicules notamment d' Alexandre Dumas ….
Horace de Choiseul-Praslin, Eugène Boudin, Claude Monet, Amand Gautier lui écrivent leur soutien, sans parler de Étienne Baudry et Jules Castagnary. Alors que le Salon de Paris rouvre ses portes en avril 1872, le jury, dirigé par Ernest Meissonier, lui refuse ses deux toiles, un grand nu allongé (La Dame de Munich) et l'une des natures mortes aux fruits, qu’il vient d’achever. Cette décision provoque une vive réaction dans le milieu de l'art et dans la presse populaire. Paul Durand-Ruel est l'un des seuls galeristes à le soutenir, lui achetant une vingtaine de toiles qu'il expose dans sa galerie, à l'instar d'autres marchands qui organisent des expositions d'artistes refusés comme Auguste Renoir ou Édouard Manet : cette situation conduira en 1873 à l'ouverture d'un nouveau « salon des refusés ».
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De retour à Ornans fin mai 1872, la demande de tableaux était tellement importante que Courbet ne pouvait suivre et qu'il organisa la venue de collaborateurs ou d'assistants qui préparaient ses paysages. Il ne faisait aucun mystère de ce mode de production, notamment dans sa correspondance. On sait, en outre, que Courbet n'hésitait pas à signer de temps à autre un tableau peint par l'un ou l'autre de ses collaborateurs, s'il le jugeait conforme. Ces assistants les plus connus sont Cherubino Patà (1827-1899), Alexandre Rapin, Émile Isenbart, Marcel Ordinaire, Ernest Paul Brigot(1836-?), Jean-Jean Cornu .
Hélas, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac Mahon, décide de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). La loi sur le rétablissement de la colonne Vendôme aux frais de Courbet est votée .
L'artiste est acculé à la ruine après la chute de la Commune, ses biens mis sous séquestre, ses toiles confisquées....
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Craignant un nouvel emprisonnement, Courbet passe clandestinement la frontière aux Verrières . Après quelques semaines passées dans le Jura (Fleurier, La Chaux-de-Fonds), à Neuchâtel, à Genève et dans le canton du Valais, Courbet se rend compte que c'est sur la Riviera lémanique, grâce aux nombreux étrangers qui y séjournent, qu'il aura le plus de chance de nouer des contacts et de trouver d'éventuels débouchés pour sa peinture
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Dès les premières années de son exil, il entretient une correspondance fournie avec ses avocats (dont Charles Duval communard ), ses fidèles amis (Jules-Antoine Castagnary et Étienne Baudry) et sa famille, réseau grâce auxquels il parvient à faire rentrer de l'argent et des tableaux, car on ne peut le saisir sur le sol suisse.
C'est sa sœur Juliette qui se montre la plus dévouée.
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En mars 1876, il lui écrit : « Ma chère Juliette, je me porte parfaitement bien, jamais de ma vie je ne me suis porté ainsi, malgré le fait que les journaux réactionnaires disent que je suis assisté de cinq médecins, que je suis hydropique, que je reviens à la religion, que je fais mon testament, etc. Tout cela sont les derniers vestiges du napoléonisme, c'est le Figaro et les journaux cléricaux.
l'État lui propose d'étaler sa dette sur trente ans, et la dernière lettre connue de Courbet révèle qu'il refuse de payer la première traite de 15 000 francs !
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En 1873, invité par l'association des artistes autrichiens, il expose 34 tableaux à Vienne en marge de l'Exposition universelle ; le peintre James Whistler le contacte pour exposer des œuvres à Londres ; aux États-Unis, il a sa clientèle et il expose régulièrement à Boston depuis 1866 ; pour l'Exposition universelle de Philadelphie, un certain B. Reitlinger de Zurich lui commande quatre toiles (deux vues du château de Chillon, un chasseur et une baigneuse) qui se retrouvent bloquées en douane ; s'ensuit un procès dans lequel Courbet dépense beaucoup d'énergie
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Par solidarité avec ses compatriotes exilés de la Commune de Paris, Courbet refusa toujours de retourner en France avant une amnistie générale. Sa volonté fut respectée, et son corps fut inhumé à La Tour-de-Peilz le , après sa mort survenue le , au cours du réveillon, son cœur ayant lâché. Son corps est veillé par le peintre André Slomszynski.
Dans Le Réveil du , Jules Vallès rend hommage au peintre et à « l'homme de paix » :
Sa dépouille a été transférée en juin 1919 à Ornans, dans une tombe fort modeste du cimetière communal.
Il est un des plus grand peintures français connu internationalement! Bravo au Communard qu' il fut au révolutionnaire ! Haï par les gens de droite, les Versaillais , et Thiers, il fut reconnu comme un citoyen d'honneur avec des timbres à son nom, ainsi que le nom d'école, de rues, d'associations ...
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