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La répression sauvage des Versaillais et de Thiers envers le peuple de Paris
Thiers a besoin des allemands pour mater les français !
Le 21 mai 1871 commence la semaine sanglante : un génocide : les Communards !
La Commune est vaincue durant la semaine sanglante qui débute avec l'entrée des troupes versaillaises avec la complicité des troupes allemandes dans paris le 21 mai pour s'achever par les derniers combats au cimetière du Père eLachaise le 28 mai.
Place de l'hôtel de Ville, les forces versaillaise sont à l'assaut des barricades .
Le 22 mai les Versaillais rentrent par la porte de Saint Cloud.
Le peuple fait preuve d'un courage fantastique : femmes et enfants participent aux combats des barricades. Chaque barricade devient un barrage à la marche de l'armée.
Devant cette résistance les versaillais massacrent sans pitié
Le génocide des Communards
Pendant plusieurs jours la Seine est rouge de sang et les jardins publics ont transformés en charnier
"On traque on enchaine on fusille
Tout ce qu 'on ramasse au hasard
La mère à coté de sa fille
L'enfant dan les bras du vieillard
Les châtiments du drapeau rouge
Sont remplacé par la terreur
De tous ces chenapans de bourgs
Valets de Rois et d'empereur
( la semaine sanglante d eJB Clément)
Des chiffres à faire frémir
- 25 000 exécutions sommaires
-40 000 arrestations
-13450 condamnations
-36 300 traductions devant le conseil de guerre dont 1725 étrangers
-4 000 déportés en Nouvelle Calédonie et en Algérie
- les disparus jetés dans la Seine ou brûlés se comptent par milliers !
-
Quand on arrête un parisien à Belleville ceux dont les mains étaient tachées de poudre sont fusillés sur l'heure sans procès !
Dans le doute d'une identité si deux hommes ont le même nom, et que l'on recherche un individu on fusille les deux !
L'historien de la Commune Prospère Olivier Lissagaray écrit :
la lutte terminée l'armée se transforme en un vaste peloton d'exécution .Monsieur Thiers laisse carte blanche à l'armée.".
-10 137 personnes dont 657 enfants, 47 de 13 ans et 26 de 12 ans et moins, seront condamnées aux travaux forcés, à la déportation dans une enceinte fortifiée, à un emprisonnement de moins d'un an ou de plus d'un an et, pour les mineurs, à la détention en "maison de correction"
Les pelotons d'exécutions
Ils fonctionnent par fournées entières , on tue au fusil à la mitrailleuse pour aller plus vite.On tue devant les maisons ,dans les cours.
Les cadavres sont enterrés dans de gigantesques fosses communes , jetés dans des puits entassés dans des carrières souterraines.
Le sang ne séchait pas facilement sur les pavés, la terre gorgée n’en pouvait plus boire, on croyait encore le voir ruisseler pourpré sur la Seine.
Il fallait faire disparaître les cadavres, les lacs des Buttes-Chaumont rendaient les leurs, ils flottaient ballonnés à la surface.
Ceux qu’on avait enterrés à la hâte se gonflaient sous la terre ; comme le grain qui germe, ils levaient, crevassant la surface.
On avait remué, pour les emporter aux fosses communes, les plus larges amas de chairs putréfiées, on les porta partout où il en pouvait tenir ; dans les casemates où on finit par les brûler avec du pétrole et du goudron, dans les fosses creusées autour des cimetières ; on en brûla par charretées place de l’Étoile.
Quand, pour la prochaine exposition, on creusera la terre au Champ-de-Mars, peut-être malgré les flammes allumées sur les longues files où on les couchait sous les lits de goudron, verra-t-on les os blanchis calcinés apparaître rangés sur le front de bataille, comme ils furent au jour de mai.
( Propos de Louise Michel, 2006, p. 250
On parle ou ne ne veut pas parler
de 107 000 morts
"On tuait partout, on tuait sans trêve. C'était le délire du massacre, et ces sanglantes saturnales allaient se prolonger pendant quatre jours à la lueur des maisons enflammées. C'est par milliers que les cadavres des "fusillés en masse" s'entassaient dans les rues des Abbesses, Lepic, des Poissoniers, au Moulin de la Galette, au Château-Rouge. Le 28 mai on vidait l'immense fosse commune creusée au milieu de la place. Les cadavres, à moitié décomposés, étaient chargés dans des tapissières. Tous les spectateurs étaient pleins d'effroi. Une jeune fille qui assistait à ce spectacle dit : j'en ai vu bien d'autres, dans un trou on a fourré 150 gardes nationaux". (Récit d'un témoin)-Les exilés en Suisse, en Belgique en Grande Bretagne durant plus de dix ans qui pour la plupart retourneront en France après leur amnistie
-10 137 personnes dont 657 enfants, 47 de 13 ans et 26 de 12 ans et moins, seront condamnées aux travaux forcés, à la déportation dans une enceinte fortifiée, à un emprisonnement de moins d'un an ou de plus d'un an et, pour les mineurs, à la détention en "maison de correction
Les personnalités fusillés
-Eugène Varlin le 28 mai
-Les neuf officiers de la garnison sont fusillés dans les fossés près de l'endroit où fut exécuté le duc d'Enghien, prince de Bourbon, capturé outre-Rhin (affaire du duc d'Enghien).
L'un d'eux, le colonel Delorme, se tourna vers le Versaillais qui commandait et lui dit : « Tâtez mon pouls, voyez si j'ai peur
Le général de Galliffet fait abattre 83 hommes et 12 femmes. Selon Lissagaray, durant le trajet, les prisonniers sont injuriés et battus par des habitants des environs, sans que les soldats escorteurs n'interviennent
Des prisonniers fédérés furent transférés dans les pontons et ports de l'ouest de la France ; à Brest, Lorient, Cherbourg et Rochefort. Ces transferts eurent lieu dans des wagons à bestiaux dans des conditions sanitaires volontairement déplorables. Environ 20 000 y furent détenus pendant plusieurs mois, au moins 1 000 y moururent
-Le député de la Seine Jean-Baptiste Millière est fusillé
-Les émigrés polonais Adolf Rozwadowski et Michał Szweycer sont exécutés pour avoir hébergé des communards
Ces massacres ne sont pas rapportés dans la presse .
Pourquoi autant de haine contre les Parisiens ?
Cette véritable boucherie sera gardée secrète et à part Victor Hugo qui a réagi en faveur des Communards aucun écrivain ne dénoncera ces atrocités ! Bien au contraire certains penseront qu 'il faut en fusiller encore et encore .
En fait , on n'a pas fusillé les patriotes qui refusaient l'armistice de la Prusse , séparant l'Alsace et la Lorraine de la France , mais les révolutionnaires qui avaient mis en place une nouvelle république sociale, démocratique ,égalitaire juste et libertaire .
Ce fut le crime de ces 10 7 000 victimes : d'avoir cru en un monde plus juste anticapitaliste et d'en avoir lancé les bases !
Leur crime : avoir eu l'audace de mettre en pratique les principes d' une république révolutionnaire , faisant du peuple le seul souverain !
Pour la bourgeoise, l'ordre , l'armée, les capitalistes , l'Eglise il faillait vite enterrer et effacer les traces de "cette république".
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Poème de Louise Michel
condamnant les soldats qui tuent
Là pour un cœur patriotique
Vous étiez dix mille bourreaux,
Arrière les traîtres infâmes,
Ce n’est pas là que vous mourrez !
Mais de loin vous les reverrez
Dans l’épouvante de nos âmes.
Tuez, tuez toujours, tuez par millions !
Nous reviendrons,
Morts ou vivants, par sombres légions.
Les principaux généraux versaillais responsables des tueries sont Ernest Courtot de Cissey, Joseph Vinoy et Gaston de Galliffet, couverts, « bon gré mal gré » par Adolphe Thiers et Patrice de Mac Mahon
sources :le journal Le Réveil ARAC, Wikipédia- site la Commune de Paris