Les larmes de Kaboul
Un rideau lourd s'est battu hier sur Kaboul et l'Afghanistan
On n'entend plus que des prières portées par le vent
Les chants des rivières et des torrents
Ont cessé quand l'espoir s'est perdu dans le temps.
C'en est finir des farandoles , des cerfs volants
Il est interdit dans les rues et les écoles, les champs
De jouer , de rire, de courir avec le vent
D'écouter la musique ,de lire la poésie et les romans
Les seuls ouvrages accessibles seront le coran
Les livres de la charria et des talibans
Que vont devenir toutes ces fillettes et ces femmes
Condamnées à se cacher et à verser leurs larmes
Quel avenir attend ces filles enfants
Quand leur liberté et leur dignité sont aux mains
De ces guerriers croyants combattants
Avivent de pouvoir et de régner en souverains ?
Jamais plus le ciel ne sera aussi bleu dans les yeux
De cette fillette afghane et dans ce regard de flammes
Où on peut y voir le profond désespoir
D'un peuple mutilé sacrifiée à l'Histoire
Kaboul tu cries tu cries dans l'angoisse de tes nuits
Mais qui t'a abandonné aujour'dhui, à tes ennemis
Après des années et des années qui t'a livrée sans combat
A ces islamistes, défenseurs de la charria ?
De quoi sera fait demain petite fille afghane ?
Je n'ose imaginer ton destin , tes larmes !
Tes yeux brilleront- ils encore à chaque aurore
Que faut -il pour t'aid r à combattre la mort ?