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Ciao l'artiste
à Henri
Le cercle des lettres est orphelin ce soir
De ton humour de tes récits de tes histoires
Le remue méninge se souviendra de tes lectures
Où maestro tu invitais chacun à l'écriture .
Les Brankignols, le théâtre où tu jouais
Et ses comédiens resteront muets
Ton imposante et si particulière stature
Ne vibrera plus entre ses murs .
Toi qui aimait ta ville tant
Saint-Etienne, et ses gens
Tu participais à toutes les rencontre culturelles
Où tu glissais subtilement ton grain de sel
Et qui ne t'as pas vu aux nombreuses fêtes du livre
Au stand du cercle, d'abribus, des éditeurs libres
Professeur de métier tu savais si bien conter
Tes contes, tes récits que tu nous as laissés .
Adieu et à toujours , Henri l'ami
Toi qui n'aimait pas les conflits, adieu l'artiste
Toi qui jonglait avec les mots comme avec la vie
Qui avais fait de la scène, du théâtre tes complices.
Tu as vécu de tes passions
En regardant plus loin que l'horizon
Tu étais un être libre sans compromis
Fidèle à tes idées à tes folies .
Tu es parti comme cela un soir
Sans rien nous dire sans crier gare
Sans bruit, sans appel sans combat :
Ta façon de quitter la scène d 'ici bas !
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Tel cet arbre en hiver
Qui dresse vers le ciel ,fier
Ses dernières feuilles fanées
Dans ce bleu immaculé
Tu garderas toujours ta place
Dans nos souvenirs tenaces
Que jamais ils ne s'effacent
Malgré le temps qui passe.