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Légendes de Bordeaux

 

La légende de l'olifant de Roland de Roncevaux

 

Burdigala est le nom antique de la ville de Bordeaux, fondée au  siècle  par l'Empire romain

 

LA BASILIQUE SAINT-SEURIN ET L’OLIFANT DE ROLAND 

La tradition l’affirme, c’est sur l’autel de la Basilique Saint-Seurin que Charlemagne aurait déposé l’olifant de Roland, le preux chevalier mort à Roncevaux et enseveli à Blaye.

« Pour mémoire, l’histoire se passait en 788, suite à l’infâme trahison de Ganelon son beau-père, Roland dut faire face à l’embuscade tendue par les Sarrasins au col de Roncevaux. Refusant de sonner de son olifant (cor de guerre et de chasse) pour appeler Charlemagne à la rescousse, le preux Roland, après avoir ouvert la fameuse « brèche de Roland » en lançant son épée légendaire, « Durandal », va périr au combat. Charlemagne faisant demi-tour va détruire l’armée sarrasine et récupérer l’Olifant de Roland. »

La légende de l’olifant rempli d’or sur l’autel de l’église, a bien évidemment attiré la foule des pèlerins de l’époque et a donné à l’église de Saint-Seurin le statut de basilique.
Ce cor mythique disparu mystérieusement de la basilique peu 
avant la Révolution !

LE DRAGON DE LA VIEILLE TOUR 

d'après les légendes locales (voir sources)

"Le nom de « Vieille Tour «  rappelle l’ancienne tour romaine, située à l’angle des côtés nord et ouest de la Ville, qui exista jusqu’en 1812.

Au 14ème siècle, il y avait dans la rue du Canon (aujourd’hui rue de la Vieille Tour), une tour qui possédait à son sommet un canon qui n’avait d’autre utilité que d’annoncer le couvre-feu ou l’arrivée d’un ennemi. Mais un jour un dragon monstrueux s’empara de la tour. On raconta qu’il dévorait les enfants et menaçait les habitants de Bordeaux de souffler la peste, voire même le choléra s’ils ne lui apportaient pas tous les dimanches un jeune homme ou une jeune fille de 15 à 20 ans, ainsi qu’une panière de légumes et des herbes aromatiques. Durant plusieurs mois les bordelais s’exécutèrent pour sauver leur ville, offrants leurs enfants à cette bête."

"Mais un dimanche, une certaine Nicolette, fort jolie et fort intelligente, fut désignée pour entrer dans la Tour du Dragon. Cette fille de laboureur réussit à parler au dragon et à garder temporairement la vie sauve, après lui avoir promis le meilleur vin et la meilleure nourriture de Bordeaux. Grâce aux effets du vin mais aussi à son charme et à son intelligence, elle découvrit que le dragon n’avait peur de rien sauf d’une chose, dont il se moquait, car trop loin de Bordeaux pour l’atteindre : la crosse de Saint-Martial, bâton pastoral doué de pouvoirs miraculeux, que le Pape Saint-Pierre avait remis il y a bien longtemps à Martial avant de l’envoyer convertir l’Aquitaine, et qui reposait depuis des années dans la Cathédrale de Limoges."

"Douze jurats de Bordeaux (notables) furent envoyés à Limoges pour négocier l’emprunt du fameux bâton de Saint Martial, six furent retenus en otage pour garantir l’emprunt et le bâton de Saint Martial arriva enfin à Bordeaux. Dès que le bâton toucha la tour, la bête effrayée en jaillit dans un bruit de tonnerre et sauta dans la Garonne où il fut englouti pour toujours dans une pluie de flamme. On vit alors la belle Nicolette sortir de la tour et elle fut aussitôt demandée en mariage par un riche et beau seigneur de la région."

"La triste fin de l’histoire nous apprend que les bordelais ayant eu connaissance des autres pouvoirs magiques de la Crosse de Saint Martial, notamment de sa capacité à faire venir la pluie, décidèrent de conserver la relique dans la basilique Saint-Seurin (le bâton a disparu depuis la Révolution). Quant aux otages, la légende nous dit qu’ils n’étaient pas des jurats mais en fait de pauvres hères (hommes sans mérite) payés pour cette mission et que devant le refus bordelais de rendre la crosse, ils furent ensevelis jusqu’au cou et massacrés sur une place de Limoges (d’ailleurs, pendant longtemps, place des Lions à Limoges, on a vu six têtes de pierre représentant ces six personnages)."

LE FANTÔME DE LA CATHÉDRALE SAINT-ANDRÉ

d'après les légendes locales voir sources 

Un soir d’été, une cycliste percuta violemment un homme en soutane blanche devant le portail sud de la cathédrale. Lorsqu’elle se releva et se retourna pour aborder l’homme qu’elle avait percuté, ce dernier avait disparu. La cycliste raconte avoir ressenti un froid glacial en percutant cet homme, elle est persuadée d’être rentrée en contact d’un fantôme. Quelques temps après, plusieurs témoins affirment (toujours selon le guide du Bordeaux Ghost Tour) également avoir vu un homme, ressemblant à un moine (dominicain au vu de sa robe), déambuler devant le portail sud.

Des SDF racontent aussi qu’à cet endroit, leurs chiens devenaient fous et aboyer constamment, sans raison, jour et nuit. Alors ont-ils perçu eux aussi cette mystérieuse présence ?

Sources : le vieux Bordeaux-légende du vieux Bordeaux

Wikipédia-Contes et Légendes du Vieux Bordeaux – Michel Colle – Editions Pimientos (disponible chez Mollat

Le viographe bordelais, ou Revue historique des monuments de Bordeaux – Bernadau P.

La légende de Tétricus dernier empereur gaulois

Bordeaux ou Burdigala est victime de la révolte de Tetricus« empereur des Gaules » (271-273/274),

L'empereur des Gaules Tétricus voulait combattre l'occupant romain et avait réussi à unir des tribus gauloises celtes d'Armorique, du sud ouest du pays basque sous son nom

Après sa défaite contre les Romains , il aurait vécu lui et son fils dans une très belle villa offerte par Aurélien (empereur romain) sur une colline de la ville .On dit qu 'il aurait fait peindre des fresques à la gloire de Aurélien . Il avait aussi occupé un poste important de l'administration romaine .

Jolie conversion !!!

Il aurait disparu mystérieusement une nuit de grande lune lorsqui il se  serait éloigné  vers les  marais ... .

Sources : wikipédia- histoire romaine
 

La légende du basilic

Cette légende remonte au XIII è siècle.

Le basilic était un animal fantastique terrifiant : il avait le corps d'un serpent et la tête d'un coq avec une crête et des pattes. Ce dragon d 'eau vivait au fond d'un puits et quiconque s'en approchait pour en retirer l'eau, risquait de ne pas revenir !

Un jour une femme porta ses sauts au puits. Elle entendit un cri provenant dues entrailles de la terre Elle se pencha et alors tomba morte sur le coup  . D'autres gens arrivèrent pour la secourir et entendant encore ce hurlement des profondeurs se penchèrent et aussitôt furent « foudroyée , et moururent aussi instantanément..

On apprit qu'un monstre y vivait et menaçait les habitants de mille calamités .La créature causait une mort rapide, à tous ceux qui croisaient son regard.

Un jour un jeune croisé de retour de croisade d'Orient,alerté par le tumulte et les cris des gens s'approche du puits et s'informe..Il affirme pouvoir se débarrasser de la bête moyennant u ne coquette somme d'argent .

Les habitants se cotisent ,aidés des bourgeois des artisans et des notables de la ville.

Il demande qu'on lui apporte un miroir et une corde.

Il descend le long de la corde et lorsqu'il se trouve face avec le monstre, i ne le regarde pas mais plante devant lui le miroir.

Le dragon voit son reflet dans le miroir , et mort immédiatement 

Burdigala est libérée du basilic pour toujours !

Notre héros remonte et empoche la belle récompense.  Des troubadours ne manquèrent pas d'écrire ses exploits et de le conter dans les châteaux et les cours du moyen âge.On dit que le roi informé de cet acte de bravoure , le fit chevalier et que le jeune homme prit alors comme blason et emblème le dragon d'eau à tête de coq et le miroir.

On donna le nom d'une rue de Bordeaux  : rue du Mirail pour éterniser  la légende.

Tag(s) : #Conte de France
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