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La légende d'Ajaccio et de la Corse
1)Origines du nom « Ajaccio »
Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'étymologie du nom Ajaccio (Aiacciu en corse, Addiazzo sur les vieux documents). Parmi celles-ci, la plus prestigieuse prétend que la ville aurait été fondée par le héros grec légendaire Ajax qui lui aurait donné son nom. D'autres explications sont cependant bien plus réalistes. Par exemple, le nom Ajaccio pourrait être apparenté au toscan agghiacciu(enclos à brebis). De même, aghja est en corse l'aire où l'on bat le blé. Une autre explication, étayée par des sources byzantines voisines de l'an 600 nomment la ville Agiation, suggérant une origine grecque du mot, agathè pouvant signifier « bonne fortune » ou « bon mouillage » (racine également à l'origine du nom de la ville d'Agde).
"Remarques concernant le nom de la ville : À l'origine, on trouve Adjacium, mentionné au siècle dans la cosmographie de Ravenne (...) Adjacium, du latin ad-jacere (être situé près) semble avoir désigné le port (près de la mer). Le nom de la localité est attesté sous les formes Agiation entre 667 et 670, Aiazo entre 1311 et 1320. Aux et siècles, le nom a été transcrit en français sous la forme "La Hiace" (...) Ajaccio, forme italienne, est le nom de la ville génoise, prononcé Aiaccio
Il est établi qu'à partir du siècle la ville, à l'instar de la plupart des autres communautés côtières corses, déclina fortement et disparut presque complètement. Néanmoins, on sait qu'un château et une cathédrale étaient toujours en place en 1492 et que cette dernière ne fut démolie qu'en 1748.
À la fin du siècle, les Génois désireux d'affirmer leur domination sur le sud de l'île décidèrent de rebâtir la ville d'Ajaccio.
2) La Corse une colonie génoise
D'abord une colonie peuplée exclusivement de Génois, la ville s'ouvre lentement aux Corses, même si pratiquement jusqu'à la conquête française, les Ajacciens légalement citoyens de Gênes, se distingueront très volontiers des paesani insulaires, ces derniers habitant principalement le Borgu, faubourg à l'extérieur des remparts de la cité (l'actuelle rue Fesch en était l'artère principale).
3) Un peuple orgueilleux et indépendant:l a révolte contre Gênes : des allemands appelés au secours
D'abord une colonie peuplée exclusivement de Génois, la ville s'ouvre lentement aux Corses, même si pratiquement jusqu'à la conquête française, les Ajacciens légalement citoyens de Gênes, se distingueront très volontiers des paesani insulaires, ces derniers habitants principalement le Borgu, faubourg à l'extérieur des remparts de la cité (l'actuelle rue Fesch en était l'artère principale).
En 1731, les rebelles étaient quasi maîtres de toute l'île. Les Génois ne pouvant maîtriser la rébellion, des troupes impériales, 4 000 hommes sous les ordres du baron de Wachtendonk, sont envoyées en Corse. Il ne restait plus aux Génois que Bastia, Calvi & Ajaccio. Peu après, 2 000 hommes sous les ordres du Prince Louis de Wurtemberg sont envoyés en renfort. Durant deux années, les Allemands ruinèrent l'île sans pouvoir obtenir des habitants leur soumission aux Génois.
4)Des français appelés au secours pour mater les Corses
1733 à Fontainebleau, une convention est signée entre la France et Gênes pour l'envoi de troupes en Corse.
En 1739, de nombreux habitants venus à l'obéissance, rendent une grande quantité d'armes entre les mains du commandant de la frégate « la Flore » qui était dans le golfe d'Ajaccio, ou à des officiers particuliers que Maillebois avait envoyés dans cette place un mois auparavant
5) La république Corse
La Corse passa définitivement à la France en 1769 : après avoir vaincu l'armée royale à Borgo en octobre 1768, les patriotes de Pascal Paoli sont écrasés
la Corse a été rattachée durant près de quatre siècles à la République de Gênes avant une brève indépendanc ecomme Royaume de Corse du 15 avril 1736 au mois de décembre 1740.
La République corse, en corse Ripublica Corsa, en italien Repubblica Corsa, est un État autoproclamé institué en par Pascal Paoli (homme politique, général et philosophe) ses partisans, plus globalement par l’ensemble du peuple corse, par indépendance vis-à-vis de la république de Gênes.
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En 1755, la Corse adopte la première constitution démocratique de l'histoire moderne et donne pour la première fois en partie le droit de vote aux femmes. Le 15 mai 1768, elle est cédée par la République de Gênes à la France, bien que Gênes n'ait qu'une emprise limitée sur l'île depuis la déclaration d'indépendance de la République corse en 1755.
D'où nait cet absolu désir d'indépendance :
La première république moderne est déclarée en Corse
La République est installée via l'adoption par des représentants de la Constitution corse. Initiée par Paoli, elle visait à donner une légitimité absolue au Gouvernement de la Nation corse et à faire de ce territoire un État souverain, indépendant des Génois qui en revendiquaient la possession. Cette constitution est souvent considérée comme la première constitution démocratique de l'histoire moderne, basée sur la séparation des pouvoirs législatif et exécutif ainsi que sur le suffrage universel.
Succédant, dans le cadre du soulèvement contre les Génois, au Royaume de Corse, la République corse a créé une éphémère administration, un système de justice, ainsi qu'une armée de quelques milliers d'hommes et une flottille.
La République a frappé sa propre monnaie à Murato en 1763, avec l'impression de la tête de Maure, symbole traditionnel de la Corse
En 1764, Paoli fonde par édit une université à Corte qui ouvre les portes en 1765.
Les idées de Paoli sur l'indépendance, la démocratie et la liberté, ont obtenu le soutien de philosophes de l'époque comme Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Raynal et Mably
Le Bey de Tunis lui-même accorde sa reconnaissance diplomatique à la Corse.
La publication par l’Écossais James Boswell en 1766 d'un « compte rendu sur la Corse » flatteur rend Paoli célèbre dans toute l'Europe.
La première constitution moderne bien avant celle de la France est celle des Corses ! Les députés en 1789 s'en inspireront
La constitution corse
La Constitution corse, adoptée par des représentants corses le à la "Consulta generale di Corte", est considérée par certains auteurs comme étant la première constitution démocratique de l'histoire moderne Rédigée en italien, elle organise les institutions de la République corse, proclamée au même moment
en 1770, la Corse est devenue officiellement une province française.
6) Gênes vend la Corse à la France
La défaite militaire face aux Français à la bataille de Ponte-Novo en 1769 signe la fin de ce projet politique et précède l'annexion de la Corse par le royaume de France.
La Corse passa définitivement à la France en 1769 : après avoir vaincu l'armée royale à Borgo en octobre 1768, les patriotes de Pascal Paoli sont écrasés Elle est conquise militairement par le Royaume de France lors de la bataille de Ponte-Novo .
7) Le drapeau corse
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Le drapeau corse / a bandera corsa, fut adopté en 1755 par le général Pascal Paoli qui proclamait l'indépendance de la Corse comme une nation à part entière. Le drapeau représente le profil d'une tête de Maure* / testa Mora coiffée d'un bandana blanc.
Les légendes autour du drapeau corse
À l'époque où l'emblème fut adopté, il était considéré que la tête était celle d'un Sarrasin du nom de Mansour Ben Ismaïl
.suivant la légende rapportée dans les Légendes du pays corse, de J-A. Giustiniani
- On dit qu'une jeune corse prénommée Diana aurait été enlevée au siècle par des Maures pour pouvoir ensuite être vendue comme esclave pour le roi de Grenade. Mais son fiancé Pablo réussit à la délivrer. Aliéné, le roi de Grenade envoya son lieutenant nommé Mansour Ben Ismaïl pour récupérer la fugitive. C'est ainsi qu'éclata une bataille entre les Corses et les Maures. Celle-ci fut remportée par les Corses et Pablo décapita Mansour. En souvenir de l'événement, la tête de maure apparut sur le drapeau corse.
-Une autre légende voudrait que ce soit Ugo Colonna qui, en 816, aurait décapité Hugolone, roi musulman de Corse la tête de l'ancien roi devenant ainsi un symbole.
-Une autre encore voudrait que l'origine du drapeau corse date de l'époque de l'invasion de l'île par les Sarrasins. Dans le but d'impressionner et de décourager leurs adversaires, les soldats corses auraient décapité leurs ennemis et présenté leurs têtes empalées sur des piques. La tête de Maure serait alors devenue le symbole de la victoire des guerriers corses, avant d'être un symbole national.
La légende d'Aragon
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Mais malgré toutes ces légendes, les historiens actuels semblent privilégier l'hypothèse d'une origine aragonaise de la tête de Maure ,adopté par la Sardaigne à l'époque où le royaume d'Aragon dominait les îles méditerranéennes. Le symbole apparaît pour la première fois en 1281 sur un sceau du roi Pierre III d'Aragon.
Parmi toutes les légendes traditionnelles corses rapportées par les auteurs comme Jacques Simon Timotei , Paul Sivani, Fabienne Maestracci,Nicole Lazzarini., Patrick Rossello ....Francette Orsini qui font partie du folklore, nous en avons sélectionnée une : La légende de l'anneau enchanté dont nous vous livrons notre version .
8 ) L'anneau enchanté
Il y a bien longtemps à l'époque où les fées les sorcières et les diablotins cohabitaient avec les humains, il y avait dans ce monde très peu de gens riches et beaucoup de pauvres : paysans , métayer, laboureurs, jardiniers, pécheurs, domestiques. Ceux qui travaillaient le fer, le feu ou la pierre comme les forgerons les maçons les architectes étaient plus chanceux : ils gagnaient bien leur vie.Mais les gens en majorité étaient des miséreux. Et malgré cela ils avaient beaucoup d'enfants par foyer , des familles nombreuses à nourrir sept huit neuf enfants . Dès l'age de sept ans les enfants aidaient leur famille en travaillant....
C'est la vie d'une de ces familles que nous allons vous conter l’histoire.
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Dans une une petite cabane au fond des bois vivaient sept orphelins : six garçons et leur petite sœur .Les parents étaient morts l'hiver dernier de la méchante grippe.L'ainé des garçons était devenu chef de famille .L'hiver était interminable et les enfants avaient fini toutes les provisions. Plus de pommes de terre, plus de gibier pas même de poissons ...Un jour l'ainé qu'on appelait Sylver dit à ses frères et à sa sœur :
Soyez sages, je pars demain pour trouver de la nourriture et du travail .Je vous rapporterai à manger . Sylvain tu es le second de la famille tu me remplaceras !
-Bien ! Dit Sylvain
-Fais bien attention à toi Sylver ! Supplia la fillette du joli prénom de Selva.
-Oui soeurette ! Ne sors jamais seule dans la foret. Vous autres ne vous éloignés pas de la chaumière ! Restez toujours ensemble !
Sylver arpenta la foret et arriva à une clairière . Devant lui se dressait une maison très coquette et accueillante. Sur le pas de la porte se tenait une belle jeune femme aux cheveux d'or.
-Madame s'il vous plait !
-Oui que voulez vous ?
-Je cherche du travail et du pain et des fromages pour mes frères et sœurs !
En l'écoutant la belle dame glissa son anneau d'or qu'elle avait à son doigt et il tomba à terre .
Elle continua sa conversation sans s'en préoccuper .
-Cela tombe bien : je cherche un jardinier !
Sylver réfléchit.Que faire ? L'anneau valait une fortune et pourrait subvenir aux besoins urgents et vitaux de sa famille .
-Eh bien suivez -moi ! Dit l’hôtesse.
Quand elle eut le dos tourné ,Sylver ramassa l'anneau et le glissa dans sa poche .
La femme se retrouva et ordonna ;
-Vous avez pris quelque chose qui m'appartient : mon anneau !
Sylver balbutia :
-Je l'ai pris pour vous le donner !
-Je n'en crois pas un seul mot !
Et elle prit l'anneau que lui tendait l'infortuné jeune homme . Elle toucha de sa main Sylver et alors des poils recouvrir son corps et sur sa tête des cornes poussèrent : il était transformé en bouc !
-Ah ! ah ! Ricana la méchante femme qui avait retrouvé sa véritable apparence : celle d 'une sorcière. Elle attrapa Sylver devenu un le bouc et le poussa jusqu'a sa cave et enferma .
Ne voyant pas son frère revenir ua bout de trois jours le second Sylvain avertit sa famille
-Je vais à la recherche de Sylver ! Sylvestre le troisième garçon de la fraterie je te confie nos trois jeunes frères et Selva
Et Sylvain suivit le même parcours que son ainé. Rencontra la fausse fée, ramassa l'anneau le glissa aussi dans sa poche et il fut puni par la sorcière qui le transforma en bouc et l'enferma avec son frère dans la cave.
Au bout de trois jours,Sylvestre prit une décision
-Sylvan toi le quatrième garçon , je te confie , Sylverio, Selvier et Selva.Je pars à la recherche de Sylvain et Sylver !
Sylvestre partit prit le même itinéraire rencontra la même fausse fée et fut transformé lui aussi en bouc.
-Ah quel beau troupeau de boucs j'ai ! Se félicitait la sorcière en voyant les trois boucs la fixer de leurs yeux larmoyants.
Ne voyant pas revenir son grand frère, Sylvan parla à ses deux jeunes frères et à la petite sœur :
-Je m’inquiète beaucoup pour les trois grands ! Je dois partir à leur recherche, Sylverio toi qui viens en cinquième position dans la fratrie, je te confie Selvier et Selva.. Je reviens le plus vite possible !
-Et si tu ne revenais pas ! S'écria Selva ! Si toi aussi tu disparaissais nous resterions que nous trois les plus petits sans protection ? Non ! Nous partons avec toi !
-Pas question ! Hurla Sylvan. Et il entraina Selva dans la chambre et l'enferma .
-Sylvério surveille bien Selva. ! Je pars !
Et Sylvan suivit la même route et il lui arriva la même mésaventure qu'à ses trois grands frères .Ils étaient à présent quatre beaux boucs dont se vantait la sorcière .
A bout de trois jours, ne voyant pas revenir Sylvan et les autres , Sylvério prit la décision d'aller à leur recherche .Il enferma encore Selva qui voulait le suivre .
Sylvério se méfia néanmoins de cette belle femme qu' il rencontra :
-Vous cherchez du travail jeune homme ? Lui demanda t 'elle alors qu'il longeait sans la regarder sa maison s.
En fait je cherche mes quatre frères . Vous avez du les voir , car je sais qu ils ont emprunté ce chemin !
Si fait je les ai vus.
A l'intérieur de la cave on entendait des cris d'animaux, du tapage .
-Cessez de faire autant de vacarme ! Cria la femme .Ce sont mes boucs je les enferme car ils sont très agités.
-Et combien avez -vous de boucs !
-Quatre ! Et des beaux ! Voulez- vous les voir ?
Sylvério fut intrigué.Quelque chose l'attirait vers cette cave.
-Certes ! Dit- il j'aimerai les voir !
-Allons -y ! dit la femme. Et elle fit tomber son anneau d'or aux pieds de Sylvério.
Ce dernier le prit et le tendit aussitôt à la femme.
- Eh madame vous avez fait tomber cela !
La sorcière surprise prit son anneau et conduisit néanmoins le garçon à la cave. Il y pénétra . C'était l'obscurité complète. Elle ressortit de la cave en enfermant Sylvério.
-Vous voilà en bonne compagnie : jeune homme prudent : vous venez de retrouver vos quatre frères !!
Ne voyant pas revenir Sylverio au bout de trois jours Selvier voulut à son tour partir à leur recherche.Il enferma sa jeune sœur. Mais il fut moins avisé que Sylvério et lorsqu'il vit l'anneau en or briller de mille feux tomber du doigt de la dame, il ne dit rien le ramassa et fut à son tour transformé en bouc.Il rejoignit ses cinq frères dans la cave : quatre boucs Sylviano resté être humain et lui devenu petit bouc !
Selva réussit à passer par la fenêtre de sa chambre et partit chercher ses six frères. Chemin faisant elle trouva une colombe empêtrée dans un filet , elle l'a délivra.
-Merci petite fille ! Lui dit l'oiseau !
-De rien !
-Fais attention à toi !
Plus loin c'était un lièvre prit dans un piège qu'elle délivra. Heureusement la patte n'était pas cassée juste endolorie.
-Merci fillette ! Prends bien garde à toi dans cette foret il y a des sorcières !
Et puis il y eut le petit faon de la biche que des chiens pourchassaient . Selva guida le petit animal et le conduisit au bord d 'une rivière .Ils marchèrent dans l'eau fraiche et les chiens perdirent leurs traces
-Merci à toi belle enfant ! Lui dit la biche et le cerf géant .Tu nous as ramené notre petit ! Prends bien garde à toi !
Selva se disait qu'elle n'avait toujours pas retrouvé ses frères,l. Elle arriva devant une belle maison pimpante.Dehors une belle dame taillait ses roses :
-Eh belle dame ! N'auriez vous point vu six garçons passer par ici ?
-Si fait je les ai vus ! Approche !
Et elle fit tomber son anneau. Selva allait le ramasser quand le lièvre libéré apparut et saisit l'anneau dans sa gueule !
-Ça alors ! s'écria la dame ! Au voleur !
-Il court si vite qu'on ne peut le rattraper ! Dit la petite
Dépitée la femme poursuivit :
-Veux tu rentrer chez moi et manger de bons gâteaux, boire une citronnade bien fraiche et manger de bonnes glaces savoureuses ,
A ce moment là apparut la colombe qui vint lui siffler à l'oreille :
-Surtout n'accepte rien de cette femme , c'es t une sorcière.
-Non madame , je n'ai pas faim !
-Alors veux tu te reposer ?
-Non madame je ne veux que revoir mes six frères !
-Alors suis moi ! Je sais où ils sont .
Et elle entraina Selva devant la porte de la cave. La sorcière ouvrit la porte et s’apprêtait à la refermer sur Selva quand surgit le grand cerf .Il enfourcha la sorcière de ces grands bois
-Rends leur leur apparence humaine ! Menaça le cerf . Si non je te transperce le corps
La sorcière n'eut d'autre choix que d'obéir à l'animal impérial et de lever le sort des cinq garçons -boucs.
Enfin Les sept enfants repartirent escortés des animaux de la foret et du cerf
-Merci mes amis ! Dit Selva !
-Et ce n'est pas tout ! dit la colombe à Selva .Prends l'anneau et il accomplira tous tes vœux !
En effet depuis la famille devint riche et heureuse. Les frères se marièrent et eurent des enfants.
.Selva devenue jeune fille était rêveuse et distraite. Un jour qu' elle se promenait dans la foret , elle ramassa des herbes guérisseuses et enleva son anneau pour se laver les mains.On dit que l'anneau alors tomba à l'eau et Selva essaya en vain de le rattraper ...
Amis voyageurs, amateurs des belles histoires peut- être trouverez-vous cet anneau magique en or au fond d'une rivière de Corse ou dans une gorge perdue ...