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Le Groenland il y a 2 millions d'années: le jardin d'Eden !
Un jardin luxuriant avec une température douce
Il y a 2 millions d'années le Groenland était un paradis préhistorique pour les mammouths et autres races d'animaux éteintes. C'est ce que révèlent les traces génétiques les plus ancienne trouvée sur l'ile .
sources : national géographic
Avant d’être une mer de glace, le Groenland était composé de grands espaces forestiers où vivaient, des rennes, des lièvres, des lemmings et…un cousin du mammouth laineux.
Les fragments d'ADN vieux de deux millions d'années prélevés par des scientifiques dans les sols gelés de l’Arctique et présentés dans la revue Nature sont "une véritable découverte inattendue", s’est réjoui Régis Debruyne, paléogénéticien au Muséum national d’histoire naturelle.
« Ces traces génétiques, les plus vieilles jamais mises au jour, témoignent notamment de la présence de mastodontes, "un parent des éléphants et des mammouths", explique-t-il. "Les derniers représentants de ces animaux vivaient en Amérique du Nord il y a 10 000 ans. Ça risque de beaucoup exciter les paléontologue. »
« encontró restos microscópicos de animales y plantas extintos, que habitaron Groenlandia durante la Edad de Hielo. A partir de estos fragmentos de ADN, encontraron que una gran diversidad de especies habitó la isla hace 2 millones de años, como si fuera un verdadero paraíso prehistórico. »
Los restos datan desde el Plioceno tardío, y arrojan luz sobre el cambio climático que propició que la vida floreciera en estas latitudes del planeta. Esto es lo que sabemos.
On avait sur ces territoires à la fois de la forêt boréale, des peupliers, des tuyas, des épicéas qui apparentaient cet environnement à ce qu'on peut trouver, par exemple en Scandinavie. Et puis, en parallèle de ces environnements forestiers, quand même des environnements plus ouverts, où allaient s'épanouir justement les rennes, les lièvres ou les lemmings qui ont pu, pour certains perdurer jusqu'à aujourd'hui.
On pouvait y croiser des mastodontes. À quoi ressemble un mastodonte ?
C’est très surprenant. C’est une véritable découverte inattendue parce que le mastodonte est un parent des éléphants et des mammouths. Il a, comme les mammouths, disparu il y a environ 10 000 ans. Les derniers représentants de ces animaux vivaient en Amérique du Nord il y a 10 000 ans. Ces animaux ont une morphologie qui s'apparente à celle d'un mammouth laineux. Ils sont un peu plus trapus. Et puis surtout, ils ont un régime alimentaire qui est très différent. Le mammouth laineux vivait dans des milieux complètement ouverts. Il mangeait de l'herbe. Le mastodonte, au contraire, c'est un animal forestier, donc c'est vraiment aussi un traceur de ce changement de l'écosystème. À l'époque, au Groenland, il faut qu'il y ait des forêts très étendues pour soutenir des populations de ces gigantesques herbivores en forêt.
Les restes datent du pliocène tardif et nous éclairent sur le changement climatique qui furent propice à la vie , aux forets luxuriante s dans ces latitudes de la planète tout comme l’Antarctique qui fut une jungle animée avant de devenir un désert blanc.
C'est toute l'Histoire de la planète qui se peut se lire sous la terre .
Les découvertes nous ont permis d'identifier la présence de forets dans l’arctique nord il y a deux millions d'années avec de nombreuses variétés d'arbres, plantes, herbes, arbustes
Comment le mastodonte est-il arrivé jusqu’au Groenland ?
Soit par des passages à sec du fait de la baisse temporaire du niveau des mers, soit parfois par colonisation emmenée sur des radeaux. Ces animaux peuvent coloniser des îles. Ça s'est vu aussi pour les mammouths. Ils nageaient très bien, mais ils peuvent être finalement embarqués malgré eux dans un voyage de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres pour bien évidemment se retrouver sur une île. Ces mastodontes, effectivement, on les connaît sur la façade nord-est américaine. Ce n'est pas si surprenant. Le Groenland n'est pas très loin, mais par contre, on a aucun fossile de mastodonte connu à ce jour au Groenland. Ça risque de beaucoup exciter les paléontologues, de se dire qu'il y a des terrains dans lesquels il faut aller chercher des zones mastodontes aujourd’hui.
Comment trouve-t-on ces fragments ?
Il faut travailler dans le sol. Il n'y a pas besoin de creuser parce que les paléo-généticiens qui travaillent sur les sédiments anciens, la plupart du temps, travaillent sur des falaises. L'érosion et le réchauffement climatique "jouent" pour nous et mettent au jour des terrains, des sols très anciens. Il suffit de venir avec une espèce de très grosse perceuse à trépan, de faire des carottes à l'horizontale et non pas à la verticale dans le sol, dans ses falaises de sédiments anciens.
Donc il se trouve que ces terrains ont une extension qui est relativement importante géographiquement parlant. Ils couvrent à peu près quasiment 20% du globe terrestre. Mais par contre, chronologiquement parlant, ils ne nous permettent pas a priori de remonter beaucoup plus loin que ces deux millions d’années parce que les plus anciens permafrost [sol perpétuellement gelé des régions arctiques] que l'on connaît sur Terre ont sans doute l'âge de la période qu'on appelle le Pléistocène, c’est-à-dire deux millions et demi d'années.
Cela signifie qu'on ne retrouvera probablement jamais d'ADN de dinosaure ?
Exactement ! C’est ce que soutiennent les paléogénéticiens du monde entier depuis une vingtaine d’années. Il y a tous les arguments pour convaincre qu'il n'y a aucune raison de retrouver de l'ADN, en tout cas dans ce type de sédiments.