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Le mystère du poignard de Toutankhamon

Une arme blanche à manche en or se terminant par un pommeau en cristal de roche, découverte en 1925,
 

Le poignard du pharaon contenait du fer venu de l'espace et fut forgé bien loin de l'Egypte. Mais où ?

Ce « poignard extraterrestre «  découvert dans une tombe de la vallée des Rois « participa au grand engouement qu'eu alors l'occident au début du Xxème siècle pour la civilisation égyptienne .

En plus du masque funéraire en or du jeune pharaon ( objet exceptionnel serti de pierres semi -précieuses ) une arme blanche créée à partir d'un fine lame de fer avec un manche en or dont les finitions témoignent d'une maîtrise de la technique sans précédent pour l'époque fut l'objet d'interrogations .

Au XIVè avant JC alors que gouvernait Toutankhamon on ne connaissait pas les techniques pour chauffer le fer jusqu'à sa fusion, tandis que la plus ancienne trace de fusion de ce métal n'apparaît qu'au VIe siècle av. en Egypte..

Ainsi, pendant des décennies, les archéologues ont suggéré - sans preuves concluantes - que le fer dans le poignard n'était pas originaire de la Terre, mais avait une origine extraterrestre  .

Six ans après que l'analyse aux rayons X a confirmé que le matériau du poignard provenait d'une météorite et avait donc une origine extraterrestre, une nouvelle étude de l'Institut de technologie de Chiba au Japon a analysé la composition chimique de l'arme après différentes visites au Musée égyptien de Le Caire en février 2020 et a conclu qu'il n'avait pas été fabriqué en Égypte.

En analysant la distribution de nickel à la surface de la dague, l’équipe a révélé que le métal s’est réchauffé à plus de 800 ºC et à moins de 950 ºC à partir de la présence de motifs de Widmanstatten, un type de cristaux allongés apparaissant dans le nickel présent dans le fer météorique qui disparaissent à 1000 ºC

Cet indice, associé à la découverte de plâtre comme matériau utilisé pour fixer les ornements accompagnant la poignée en or (une technique qui n’est apparue en Égypte qu’au IVe siècle avant J.-C.), permet d’affirmer que la dague de Toutankhamon n’a pas été forgée dans le delta du Nil, mais a une origine étrangère.

L’équipe relie la découverte à l’un des passages contenus dans les Lettres d’Amarna, un ensemble de tablettes d’argile qui rendent compte des relations diplomatiques entre l’Egypte et d’autres états au nord de la côte méditerranéenne : sur une des tablettes, est détaillé comment un ancien souverain du royaume de Mitanni (dans l’actuelle Syrie) a donné une dague de fer à Aménophis III, grand-père de Toutankhamon qui a gouverné l’Egypte deux générations avant lui.

Selon les résultats, des chercheurs "la poignée du poignard et le fourreau associé sont en or. La poignée possède cinq bandes, d'environ 3 mm à 1 cm de large, décorées de pierres telles que le lapis-lazuli, la cornaline et la malachite. Dans les portions d'or entre les bandes décorées, des motifs ondulés et en forme de losange ont été créés avec des grains d'or fin, d'environ 0,5 mm. Ces pierres et grains d'or sont liés à la surface de l'or. La poignée a un pommeau de cristal, attaché à la base en or par plusieurs épingles en or. Le motif du fourreau est gravé sur une feuille d'or".

Fabriqué à base d'une météorite

Les chercheurs ont aussi cartographié la structure élémentaire de la lame, en faisant briller des rayons X au-dessus de celle-ci. Des concentrations de fer, de nickel, de manganèse et de cobalt ont été révélées. Dans les tâches noircies de la lame, les scientifiques ont trouvé du soufre, du chlore, du calcium et du zinc.

"L'hypothèse serait donc que ce poignard, aux origines spatiales, provenait d'un héritage familial, le grand père de Toutankamon Amenhop III reçu de l'étranger par Toutankhamon. D'autre part, les pierres précieuses de la poignée en or ont été serties avec du plâtre à la chaux, couramment utilisé à l'étranger, "dans le Mitanni, en Anatolie". En effet, cette méthode spécifique est arrivée en Égypte bien plus tard.
 

Cadeau offert au grand-père de Toutankhamon

Des tablettes, d’ordre diplomatique et propriété du père du Toutankhamon, ont permis de faire des révélations inédites. Selon cette correspondance, la lame en fer avec sa garde d’or et des incrustations pigmentaires en lapis-lazuli, serait un cadeau donné au pharaon Amenhotep III (1417-1379 avant J.-C.), grand-père de Toutankhamon. Lors du mariage entre ce dernier avec la princesse Tahudepa, le roi Toushratta du royaume de Mitani -dans ce qui correspond aujourd’hui la Syrie – aurait octroyé ce magnifique trésor qui ferait rêver des générations des archéologues à l’avenir.
 

Le mystère demeure néanmoins

Un objet transmis de génération en génération de pharaons


 

Ce fer météoritique a dû être trouvé dans la nature sous forme de sphère, avant d’être forgé pour le transformer en lame par chauffage et martelage. Mais jusqu’à quelle température savait-on aller à l’époque ? Il est notoire que les anciens Egyptiens savaient fondre depuis longtemps du cuivre et de l’or, et qu’ils étaient donc capables d’atteindre de hautes températures, jusqu’à 1200 °C.

Sources : sciences et avenir-wikipédia-science

Le mystère demeure quant à la fabrication technique du poignard

Le Mittani (ou Mitanni) était un royaume du Nord du Proche-Orient ancien dont le centre était situé dans le Nord-Est de la Syrie actuelle, dans le triangle du Khabour, à peu près entre le  siècle et le  siècle avant notre ère. C'est de ce pays que viendrait le poignard.Un poignard fabriqué avec une roche céleste avec un procédé inconnu au temsp des Egyptiens et inconnu jusqu'à nos jours : aucune fouilles n'a pu certifier matériellement techniquement que cet objet avait bien été fabriqué dans cette région .Aucun artefact ni trouvaille n'explique comment ce poignard a été fait

L'étude du Mittani souffre surtout du fait que sa région centrale est mal connue, puisque aucun lot notable de tablettes n'y a été mis au jour, et qu'aucune de ses deux capitales connues n'a été découverte, ou du moins qu'aucun site connu n'a pu être identifié avec certitude comme étant l'une d'elles

Il reste donc impossible à ce jour de dresser ne serait-ce qu'une ébauche de tableau de la société et de l'administration du Mittani, en l'absence de sources écrites importantes provenant d'un de ses grands centres politiques. La documentation permettant de reconstituer l'histoire de ce royaume provient de certains des sites qu'il a dominé, situés à sa périphérie (Alalakh, et dans une moindre mesure Nuziet Terqa), et surtout des sources provenant des royaumes extérieurs qui ont été les adversaires ou les alliés du Mittani, les Égyptiens et les Hittites, notamment les inscriptions rapportant les faits militaires des souverains de ces États, et aussi leur correspondance diplomatique.

Comment ce royaume a t -il eu en sa possession les techniques très sophistiqué pour travailler le fer et l'or necessairs à la réalisation du poignard ?

Aucune mention de technologie avancées, de procédé n'ont été retrouvés !

Certes les rois du Mittani ont une cour et une administration organisée des scribes qui écrivent sur les tablettes une armée etc... mais il n'es fait mention nulle part d'un art, d'une science du travail des métaux …

Les lettres envoyées par e souverain du Mittani à son homologue égyptien, à la reine Tiyi et à leur fils Amenhotep /Akhenaton montrent que les relations entre les deux cours sont très amicales, marquées par de nombreux échanges de présents, ainsi que le mariage entre Taduhepa, fille de Tushratta, et Amenhotep  puis Amenhotep  à la mort du précédent. Les négociations de ce mariage, dans lesquelles l'« ambassadeur » mittanien Mane joue un rôle important, et la constitution de la dot sont connues par plusieurs lettres( le poignard fait parti de la dote)

 La culture matérielle de cette période reste cependant encore mal connue et peu étudiée. Elle semble marquée par les héritages des périodes précédentes, des influences syriennes et mésopotamiennes fortes, mêlées à d'autres venues d'Anatolie ou d'Égypte.

L'art la poterie la céramique et le verre de Mittani sont pratiquées

C'est une céramique fine, à fond sombre, avec des motifs blancs peints, représentant sur plusieurs registres des décors stylisés, souvent de type floral ou curviligne et encadrés par d'autres motifs rectilignes. 

La période du Mittani voit le développement des techniques artisanales de travail des matières vitreuses : verre, la glaçure permettant de réaliser des objets en « faïence », la fritte. Ces objets ont été retrouvés en grande quantité sur les sites du nord mésopotamien (NuziAlalakhTell BrakTell Rimah), ce qui semble faire de cette région le centre de développement du travail du verre à grande échelle, si ce n'est le lieu premier de développement de l'artisanat verrier. Cette période voit en tout cas l'amélioration du travail de la pâte de verre, et sa coloration avec des oxydes métalliques. Les artisans réalisent des bijoux (dont il reste beaucoup de perles de verre), des amulettes, des sceaux-cylindres en faïence, ainsi que des vases en verre. Mais nul part on trouve la trace de forge d'atelier d'art capable de réaliser un tel ouvrage : le poignard de Toutankhamon ! D'ailleurs cette technique se serait répandu dans tout le moyen orient et jusqu'en Europe !

En conclusion

Voilà un objet réalisé avec une météorite venue de mars du cosmos qui nécessite une dextérité exceptionnelle tant manuelle technique qu’artistique, des connaissances inexpliquées ( pas de sources, pas de traces...) pour cette époque qui sort des plis du temps .

Et si cet objet avait été trouvé par hasard par quelqu'un ,dans le sable de ce pays ou dans une montagne ou dans une grotte ou une crevasse ? Et si cette personne ayant compris la valeur de l'objet l'avait vendu, cédé ,donné ,à son roi ? Et si ce roi l'avait offert à son gendre le pharaon comme cadeau de mariage  ?

Nous n'écartons aucun hypothèse .L'objet est peut être vieux non pas de 5000 ans mais de bien plus, il est peut etre venu du fond des temps des pré-civilisations …disparues ....

Tag(s) : #Le mystère du poignard de Toutankamon, #les portes du passé oublié
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