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Les légendes d' Ethiopie
Le nom d'Ethiopie ( Nubie)et Abyssinie) et fut donné par les anciens Grecs aux pays du Sud, c.-à-d. de façon assez vague à tous ceux de l'Afrique; le mot d'Ethiopiens signifiait en grec quelque chose comme hommes brûlés par le soleil (aithô = brûler, ops = visage). Il se localisa pour désigner spécialement les populations du Sud de l'Egypte
, du bassin supérieur du Nil, habitant entre le Sahara
(Libye
) et la mer Rouge (golfe Arabique). Tandis qu'Homère appelle les Ethiopiens les plus éloignés des habitants de la Terre, résidant depuis l'extrême Orient
L’Ethiopie des plateaux escarpés est le berceau de l’Humanité. Du haut des 2000 m d'altitude , elle observe la mer Rouge, la plaine du Nil, et des siècles d'histoire écrit sur ses pierres
Ce pays est un carrefour où se croisèrent depuis des peuples, différents par leur cultures, leur religions. Leurs traditions.
C'est est un pays intéressant à bien d’autres égards qui attira de nombreux aventuriers des lettres. Son vaste territoire composé de déserts, savanes, hautes montagnes, jungles et dépressions volcaniques peuplé d’une centaine d’ethnies aux traditions ancrées dans l’histoire. Bien que la langue administrative soit l’Amharique (l’Ethiopie est d’ailleurs le seul pays du continent noir à avoir son propre alphabet), les 70 autres langues et dialectes éthiopiens sont bien vivants. De plus, l’Ethiopie s’affiche comme un pays de tolérance religieuse. L'animisme, le christianisme, le judaïsme et l’islam y coexistent. «
L’Éthiopie des légendes de son histoire de son passé multiculturel et religieux le place sur le podium mondial de l'universalisme .
A) La Reine de Saba
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La reine de Saba fait partie des mythes ancestraux . Qui ne connait pas la russe du roi Salomon fou amoureux d'elle qui réussit à se faire aimer d'elle ? Qui ne connait pas les fruits de leurs amoures : un ils nommé MénéliK.
Voici sa légende.
On dit qu'un serpent terrible sévissait sur les plateaux escarpés d'Ethiopie .Il exigeait qu'on lui livre chaque année une vierge.C'était le tour de la jeune Etiyé Azeb la future Reine de Saba . Elle accepta d’être sacrifiée pour sauver son peuple.On l'attacha à un arbre.Terrorisée la jeuneprincesse se mit à crier de toutes ses forces ..Sept moines passaient par là ,ils la délivrèrent et tuèrent le serpent.
Le sang du monstre tombe sur un pied de la jeune fille. Affligée d'un sabot d'âne le plus ancien des moines lui dit qu'elle serait guérie si elle se rendait à Jérusalem et se présentait devant le Roi Salomon qui détenait des pouvoirs magiques. Elle partit à Jérusalem avec sa suivante toutes deux déguisées en homme La guérison devait avoir lieu quand la Reine aurait foulé le pied du palais du Roi Salomon. Les deux femmes se présentèrent . »Saba » attendait le moment opportun où elle pourrait quitter sa chaussure et marcher sur les dalles sacrées du palais. Mais Salomon avertit sa venue fit attendre ces jeunes marchands .N'y tenant plus, la Reine quitta sa chaussure et marcha pied nus sous les yeux médusés des gardes qui allèrent quérir le Roi .Ce dernier s'exclama :
-Eh bien bonjour ma Reine ! Qu'est ce donc que cet accoutrement ? Vous n'avez point de toilette plus saillante à vous mettre ?
Le Reine rougit .Le Roi poursuivit :
-J'ai appris votre disgrâce ! Votre pied a t- il retrouvé sa forme normale ?
-Oui Seigneur !
-Accepterez- vous mon hospitalité ?
Et 'histoire se déroula comme tout le monde sait :.la ruse de Salomon pour obtenir les faveurs de la Reine et l'enfant qui viendra neuf mois après et deviendra Roi d'Ethiopie : Ménélik.
La légende dit aussi qu’après être restée de longues semaines à Jérusalem, La Reine de Saba repartie en Ethiopie .Plus tard, le roi Salomon lui fit parvenir offrit un cadeau inestimable : comme preuve de son amour éternelle « l'arche d'alliance » de Moïse.
B) Axoum et l'arche d'alliance
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Axoum 'est une ville septentrionale d'Éthiopie, dans la province du Tigré. C'est l'un des centres religieux de l'Église éthiopienne orthodoxe.
Aksoum a été le centre de l'Empire aksoumite entre le et le siècle de notre ère. Le site archéologique où se trouvent les obélisques . Dans les alentours de la ville se trouvent de nombreux autres sites datés de cette période antique.
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Trois parcs plantés de stèles géantes, un labyrinthe de tombes royales, des vestiges du palais de la reine de Saba, une « pierre de Rosette éthiopienne », l’Arche de l’Alliance contenant les tables des dix commandements... un trésor inouï, oscillant entre mythe et histoire, se cache à Axoum, où bat encore le cœur de l’Éthiopie antique. D'après « Jasmina Šopova »
Selon la tradition, Ménélik a caché l’Arche de l’Alliance dans le palais de sa mère, qui se trouve à trois kilomètres environ du centre d’Axoum. Son abri a été récemment découvert par l’archéologue Helmut Ziegert, de l’Institut d’archéologie de l’université de Hambourg », explique Fisseha Zibelo, gestionnaire du site d’Axoum. Cette découverte a défrayé la chronique .
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L 'arche d’alliance est secrètement gardée dans l’église de Sainte Marie de Sion à Axum (Aksoum)où seul le prêtre gardien est autorisé à la voir.
Selon l'Église orthodoxe éthiopienne
Le récit de l'Arche en Éthiopie se fonde sur une épopée médiévale, le Kebra Nagast, livre du XIV e siècle fondant le mythe étiologique de la royauté salomonide : l'Arche aurait été offerte par Salomon à la reine Makeda de Saba à la suite d'une visite à Jérusalem.
Le royaume d'Aksoum a finalement été détruit par la reine non chrétienne Gudit (règne autour de 960). Alors que la puissance du royaume s'affaiblissait, il en était de même de l'influence de la ville elle-même, qui aurait vu sa population décliner, comme ce fut le cas pour Rome
La reine Judith ou Gudit ( vers 960), ou encore Yodit, est une souveraine du royaume de Semien qui, selon les légendes locales, envahit Axoum, détruisit les églises et les monuments, et tenta d'exterminer les membres de la famille régnante du royaume d'Aksoum
Selon une tradition, Gudit saccage et incendie le monastère de Debre Damo, un Amba où, à cette époque, était conservé le trésor et qui servait de prison pour les parents mâles du souverain ; il s'agit sans doute de l'écho de la prise et du pillage de l'Amba Geshen
C) Le palais de la Reine de Saba
Le palais de Dongour a été fouillé par l’archéologue français Francis Anfray et reconstruit entre 1966 et 1968. Il compte 50 pièces, dont on ne connaît pas exactement l’usage. Il date du 7e siècle, mais le peuple l’a toujours appelé ‘le palais de la reine de Saba’ », poursuit Fisseha Zibelo. « C’est ce qui a incité Helmut Ziegert à effectuer de nouvelles fouilles et il a découvert un autre palais au-dessous de celuique nous connaissions ». Trois parties de cet ancien palais, qui daterait du 10e siècle av. J.-C., sont dévoilées actuellement au public.
Sources : unesdoc.unesco.org
D) Les pharaons noirs de Nubie '(Ethiopie)
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- Piânkhy (vers 747-716) L'histoire de la 25e dynastie nous est arrivée principalement du prêtre égyptien Manéthon de Sebennytos, qui écrit au 3e siècle de notre ère l'Histoire de l'Égypte. ...
- Chabataka (713-705) ...
- Chabaka (705-690) ...
- Taharqa (690-664) ...
- Tanouétamani (664-656)Enfouie dans les sables du désert sur une rive du Nil, la civilisation nubienne façonne le destin de l’Égypte à partir du 8e siècle av. J.-C. et en devient même la 25e dynastie à la Basse période. Après leur chute, les pharaons nubiens battent en retraite au sud de l’Égypte pour former le royaume de Koush, qui va fleurir dans un isolement splendide pendant que le reste de l’Égypte subira les assauts répétés des Assyriens, des Perses et des Grecs
E) Le lac Tana et les trente églises orthodoxes
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Le lac Tana (transcrit parfois Tsana) est le plus grand lac d'Éthiopie, avec une surface supérieure à 3 000 (70 de largeur et 80 de longueur). Situé à une altitude moyenne de 1 800 .
Le lac Tana d'Ethiopie possède de nombreuses îles mais certaines peuvent être submergées pendant la saison des pluies. On compte environ 37 îles dont une grande partie abrite des monastères ou sanctuaires.
Les monastères seraient les cachettes des trésors des Rois d'Ethiopie
Le pays pouvait être à feu et à sang, le lac Tana gardait une paix sereine qu'aucun envahisseur ne venait troubler. C'est pourquoi les rois éthiopiens mettaient à l'abri leurs trésors dans les églises dissimulées dans la verdure de ses îles.
F) Gondar
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C'est une des plus anciennes capitales d’Ethiopie. Vous pouvez y découvrir des vestiges des châteaux royaux du 17è siècle entièrement restaurés
H ) Lalibela
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- Lalibela merveille des merveilles avec ses aux onze églises taillées dans la roche !
est une cité monastique située à 2 630 mètres d'altitude sur le flanc sud-ouest des monts de l'ancienne province du Lasta, dans l'actuelle région Amhara en Éthiopie, à 500 kilomètres de la capitale, Addis-Abeba
Lalibela est le plus grand site chrétien d’Afrique. Sa renommée s'explique par la présence de onze églises taillées dans la roche sous ordre du roi Gebre Mesqel Lalibela (1172-1212), canonisépar l'Église éthiopienne.
Ville sainte des chrétiens orthodoxes d'Éthiopie, elle reste célèbre pour ses onze églises monolithes médiévales. Elles sont creusées sous le niveau du sol, dans la roche sur plusieurs dizaines de mètres de profondeur et d’un seul bloc,
L'Éthiopie est l’un des premiers pays africains à avoir été christianisé au siècle sous le régime du roi Aksoum, qui fonda un grand empire chrétien. Mais au siècle, l’islamisation du bassin de la mer Rouge entraîna son déclin. À la fin du siècle, la ville fut appelée Roha
En raison de l'expansion de l'islam, il était de plus en plus difficile pour les pèlerins chrétiens éthiopiens de se rendre à Jérusalem. C'est pourquoi, le roi Gebre Meskel estima qu'il était nécessaire de faire construire un sanctuaire directement dans la ville. Cette nouvelle Jérusalem aurait également son Jourdain et son mont Sinaï, d'autres noms bibliques de lieux sont également repris.
La légende
Selon la légende, au siècle, le roi Lalibela reçut la mission divine d’édifier dix églises d’une seule pierre. Pour ce faire, il reçut l’aide des anges qui aidaient les ouvriers pendant la journée et continuaient pendant la nuit. Ainsi le site est né et reçut le nom du roi fondateur, Lalibela. Dans une des églises se trouve un autel qui porte une inscription en guèze, la langue liturgique éthiopienne. Il y est écrit « Ange Gabriel, intercède pour moi et donne-moi, en partage, ton royaume. Pour moi, ton serviteur, le pécheur est fautif. Lalibela. Amen. » C’est une dédicace, une prière que le roi Lalibela adresse à l’archange Gabriel en lui dédiant cet autel. Dans la même église se trouvait un manuscrit sur lequel figurait une donation du roi Lalibela pour l’entretien du clergé des églises. Il est donc à la fois le commanditaire et le bienfaiteur de toutes ces églises. Il n’a pas seulement transformé d’anciens bâtiments en églises, il en a aussi créées de toutes pièces, comme par exemple Bete Giyorgis.
C'est dans ce pays citadelle que sont nées les légendes les plus étranges mettant en scène des personnages extraordinaires fabuleux : des dieux de pais de beauté, de prospérité et de longévité !
Sources : d'après Persée.fr doc ethio-Wikipédia-légendes d'Ethiopie-
-unesco