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Oran la blanche
Oran la blanche,
Avec tes places éclatantes
Tes odeurs de miel et de jasmin
De cannelle et de thym.
Oran aux multiples ruelles
Protégées du soleil
Que l'on dévalait enfant
Dans l'insouciance de nos dix ans.
Oran la mer, le bleu
Nos rires joyeux
Qui s'envolent dans la bise marine
Oran la baie, le port , la sublime.
Oran le bruit des armes
Les fusils, les larmes
Ce bateau qui nous enlève à notre enfance
A notre vie, au passé, à l'innocence.
Figés sur le pont nous regardons sombrer
Dans l'onde sombre nos souvenirs
Nos projets, nos désirs, nos sourires
Dans les tourbillons noirs de la fatalité.
Nous sommes restés ainsi immobiles
Sur la passerelle à contempler
Le soleil se coucher tranquille
Sur cette page de vie déchirée.
Jusqu'à ce que tu disparaisses de mes yeux
Jusqu'à ce que tu disparaisses dans le bleu
Confondu entre la mer et le ciel
Oran tu resteras mon rêve éternel