La science avance à grands pas de géant : Seqqarah
les dernières découvertes hallucinantes
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Saqqarah
Les annonces s'enchaînent. Près du Caire, en creusant à 15 mètres sous terre, les archéologues ont découverts quatre tombes pharaoniques et une momie de plus de 4.000 ans.
La nécropole de Saqqarah est l’une des plus anciennes d’Egypte, et se trouvait à proximité de Memphis, qui fut sinon la capitale, du moins un centre urbain et administratif de premier plan durant toute l’antiquité égyptienne. Dès la première dynastie, Saqqarah devient le lieu de sépulture de plusieurs rois. Même après que les pharaons n’y font plus édifier leur tombe, la nécropole demeure active et le reste durant des millénaires.
Saqqarah est l’une des plus anciennes nécropoles de l’histoire égyptienne, et la tombe la plus ancienne que les archéologues y ont retrouvé remonte à la Ière dynastie pharaonique. Aujourd’hui, le paysage de Saqqarah est dominé par la célèbre pyramide à degrés du roi Djézer, construire vers -2600.
Cependant, dès l’Ancien Empire, les pharaons choisissent les sites voisins d’Abousir et de Guizeh pour y faire construire leurs tombes monumentales
Cette désaffection ne signifie pas l’abandon de Saqqarah : la nécropole reste encore en activité pendant plusieurs millénaires. De hauts dignitaires, tout comme des personnages plus modestes, continuent d’y faire aménager des mastabas et des tombes. Cette activité funéraire se poursuit durant toute l’antiquité : à ce titre, Saqqarah constitue un site complexe, entrelacs de différentes époques.
Bien que la nécropole de Saqqarah ait été assez intensément étudiée en comparaison d’autres sites égyptiens, notamment grâce aux efforts du chercheur français Jean-Philippe Lauer, le site reste aujourd’hui encore un champ de recherche important pour les archéologues. Des découvertes régulières y ont d’ailleurs lieu, dont vous pouvez retrouver les plus récentes ici.
L'Égypte a dévoilé jeudi 26 janvier 2023 quatre tombes de dignitaires pharaoniques et une momie de plus de 4.000 ans à Saqqarah près du Caire, la dernière des découvertes annoncées en grande pompe par un pays soucieux de faire revenir les touristes. C'est dans la nécropole de Saqqarah, connue pour la célèbre pyramide à degrés du pharaon Djéser, que les archéologues ont mis au jour ces tombeaux scellés sous les 5e et 6e dynasties, entre 2.500 et 2.100 ans avant Jésus-Christ.
Ces cavités profondes ornées de scènes en couleur de la vie courante ont servi de dernière demeure à Khnoumdjedef, le grand prêtre du pharaon Ounas dont la pyramide décorée se trouve à proximité, à Meri, le gardien des secrets du roi, à Messi, grand prêtre du pharaon Pépi Ier et à Fetek, scribe et juge, a détaillé devant la presse le très médiatique archéologue égyptien Zahi Hawass.
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Au cours des fouilles, à 15 mètres sous terre, les archéologues ont trouvé un sarcophage de calcaire "en l'état exact où les Égyptiens de l'Antiquité l'avaient laissé il y a 4.300 ans", a assuré M. Hawass. En l'ouvrant, ils ont découvert une momie couverte d'or, "l'une des plus anciennes et des mieux conservées d'Égypte en dehors des momies royales", a précisé l'homme,
L'une des plus anciennes momies non-royales
Au cours des fouilles réalisées à 15 mètres sous terre, les archéologues ont trouvé un sarcophage de calcaire "en l’état exact où les Égyptiens de l’Antiquité l’avaient laissé il y a 4300 ans", a assuré Zahi Hawass. À l'intérieur se trouvait une momie couverte d’or, "l’une des plus anciennes et des mieux conservées d’Égypte en dehors des momies royales", toujours selon l'ancien ministre des Antiquités.