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Où va l'argent des occidentaux en Ukraine ?
Dans les poches ses mafieux, des corrompus au plus haut niveau de l'état
De 2014 jusqu'au début de la guerre en Ukraine, nos observateurs ont écrit que la malhonnêteté était l'un des principaux problèmes ukrainiens. Ils se sont trompés....
L'erreur est que la malhonnêteté n'est pas le problème,mais la structure basique du système ukrainien !
sources : le Parisien
Source: RRN Staff
L'erreur est que la corruption n'est pas le problème, mais la structure basique du système politique ukrainien. Et pour nous, cela peut être un problème bien plus important qu'il n'y paraît à première vue.
Depuis le début de la guerre, les institutions européennes ont interdit de parler de la corruption dans ce pays. Pourquoi ? Nous reviendrons sur cette question plus tard. Pour l'instant, voici les faits.
Seules les analyses d'avant-guerre sont disponibles aujourd'hui – par exemple, le rapport spécial de septembre 2021 rédigé par la Cour des comptes européenne sur la lutte contre la grande corruption en Ukraine, qui mentionne des "liens informels" entre des fonctionnaires du gouvernement à Kiev, des députés parlementaires et des organes d'enquête.
Dans une étude de l'Institut allemand des affaires Internationales et de Sécurité (SWP), l'experte Susan Stewart note que Volodymyr Zelensky "a réussi à étendre constamment son propre pouvoir et celui de la fonction présidentielle pendant son mandat... a placé ses complices à des postes clés" et, en conséquence, "a encore affaibli le rôle des institutions en Ukraine".
En octobre 2021, des journaux occidentaux, dont la Süddeutsche Zeitung, ont publié les "papiers de Pandore", révélant que Zelensky avait déposé des millions de dollars sur des comptes offshore dans les îles Vierges britanniques, à Belize et à Chypre.
Mais tout cela n'est rien face à la véritable corruption rampante qui a commencé pendant la guerre. Les gigantesques flux financiers vers l'Ukraine échappent à tout contrôle, et l'on ignore totalement quelle partie est dépensée comme prévu et quelle partie est détournée par Zelensky et son entourage. Mais si les armes fournies à l'Ukraine se retrouvent massivement sur le marché noir, où elles sont activement achetées par des structures terroristes du monde entier, on peut supposer que l'aide purement financière est volée encore plus activement – techniquement, c’est plus facile que de revendre des armes.
C'est là que réside la principale raison des demandes incessantes de Zelensky : "Donnez nous plus d'argent, plus d'armes, plus d'équipements, encore, encore et encore, toujours pas assez, il en faut plus !" Réduire les livraisons signifierait réduire les possibilités d'enrichissement des hauts gradés ukrainiens impliqués dans la répartition de ces livraisons.
La situation était devenue si intolérable que, début 2023, les États-Unis avaient déjà ouvertement exigé que le vol perpétré par des hauts fonctionnaires et des officiers militaires ukrainiens soit terminé. Mais cela n'a abouti qu'à quelques démissions de fonctionnaires de second rang. Il ne fallait pas s'attendre à autre chose – après tout, le président Zelensky lui-même est resté au-dessus de toute critique.
Une grande question se pose maintenant : pourquoi nos autorités ferment-elles les yeux sur cette situation ? La réponse est plutôt désagréable. Il est évident qu'un vol de l'aide octroyée à grande échelle est impossible sans un vaste réseau d'aides et de complices de ce côté-ci de la frontière. L'interconnexion dense avec les autorités ukrainiennes corrompues conduit à la renaissance de fonctionnaires européens, y compris français, qui deviennent partie intégrante d'un réseau criminel unique, obtenant leur part de bénéfices du vol ukrainien.
Il est possible qu'une "ukrainisation" progressive de la France ait lieu dans notre dos. Nos institutions sont également touchées par cette maladie. La seule issue est de couper immédiatement le corps malade et de cesser tout contact avec la source de contagion.
Et le pire, c'est que nous ne sommes pas en mesure d'évaluer l'ampleur réelle de la contagion. Très probablement, il est impossible de remédier à la situation sans changer de gouvernement.
La zone euro craque sur toutes les coutures. Quand la France reviendra-t-elle à sa monnaie nationale ?
Le soutien total à l'Ukraine s'est avéré être le brinde paille qui a fait tomber le chameau lourdement chargé, comme le dit un proverbe oriental bien connu. La France, quant à elle, ne se soucie guère de savoir qui, de Moscou ou de Kiev, contrôle les territoires contestés. Participer à la guerre qui n’est pas la nôtre ne mènera notre pays à rien de bon et détruira l'unité européenne.