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Le chandelier de Paracas des Andes ( près de Lima)

 

Le Chandelier de Paracas (en espagnol el Candelabro de Paracas) est un géoglyph ecreusé dans le sable d'une dune. Il est situé sur la péninsule de Paracas au Pérou.

Le géoglyphe est situé à flanc de colline, à 150  de la côte nord de la péninsule de Paracas, une péninsule désertique de la région d'Ica, dans le sud du Pérou à près de 200  de la capitale Lima. Du fait de sa position, il est inclus dans la réserve nationale de Paracas.

Le chandelier « el candelabro de las très cruces », comme l’appelaient les Indiens de la région, n’est nullement taillé dans le granit : ’il s’agit, comme l’a bien vu Robert Charroux en 1971, d’un simple tracé dans le sable qui revêt une colline.

Au sud de Lima (Pérou), dans la baie de Paracas, les conquistadores du XVIe siècle ont trouvé « le signe miraculeux des Trois Croix » qui ressemble plutôt au trident de Neptune. Tracé à flanc de désert, il a une hauteur de 183 mètres.

Les spécialistes qui se sont penchés sur son étrange aspect, comme Paul August Kosok, Maria Reiche, Kauffmann Doig, ou les auteurs de best-sellers de l’insolite comme Robert Charroux, l’ont examiné sous toutes les coutures dans l’espoir de percer son mystère. Il s’agit en fait d’un géoglyphe géant tracé sur le versant d’une hauteur qui tombe sur la baie de Paracas.

Le monument prend la forme d'une sorte de candélabre bourgeonnant, d'environ 180 de long pour une largeur de 70 , quasiment orienté nord-sud. Il est constitué d'une tige centrale et de deux tiges latérales, plus petites ; de chacune de ces tiges partent d'autres branches. Il a été réalisé en creusant des tranchées dans le sol sablonneux sur 50  de profondeur et en plaçant des pierres sur son pourtour. La colline sur laquelle il est situé est sableuse, mais sa proximité de la mer dans une région venteuse a permis de constituer une couche cristalline qui en a conservé les formes.

Aucune route ne conduit au Chandelier et le site le plus proche, le terminal portuaire General San Martín (es), est distant de près de 2  à l'est. Paracas (en) est située de l'autre côté de la baie, à plus de 7  ; Pisco, la capitale de la province, est distante d'une dizaine de kilomètres.

Au sud de la péninsule, près de la Playa Roja se trouve un autre géoglyphe constitué d'un alignement de creux 26° 27′ 22″ N, 3° 45′ 54″ O.

L'époque de construction du Chandelier n'est pas connue. Des poteries ont été trouvés à proximité et datés d'environ 200 av. J.-C1. On présume que ces poteries ont appartenu aux Paracas, une civilisation précolombienne ayant occupé la péninsule au  millénaire , mais on ignore s'ils furent impliqués dans la création du géoglyphe. Bien que l'on soit tenté de rapprocher ce géoglyphe de ceux de Nazca, ceux-ci sont distants de 200  et rien ne permet de les lier.

Le site a été étudié pendant six mois dans les années 1950 par l'archéologue allemande Maria Reiche.

Il a été affecté de façon transitoire par des pluies inhabituelles en mars 2019.

Signification

Les auteurs du géoglyphe, leur époque et leurs motifs sont inconnus. Plusieurs hypothèses, plus ou moins sérieuses, ont été avancées. Sont- ce les Paracas ?

Les Paracas , une civilisation antérieure aux Nazca, sont connus pour avoir dessiné à flanc de montagnes d’imposants géoglyphes. Le singe par exemple est un symbole de la fertilité. Il mesure 70 mètres sur 83. La taille du Chandelier est d’environ 180 mètres de long pour une largeur de 70 mètres.

Selon l'une de ces hypothèses, le géoglyphe serait la représentation d'un trident ou du bâton de Viracocha, dieu de la mythologie inca et pré-inca. D'autres y voient une stramoine, une plante hallucinogène. Pour d'autres encore, il s'agirait du motif de l'arbre-monde mésoaméricain

Étant dessiné en haut de la pente, le navigateur venant du nord ou du nord-ouest peut apercevoir le monument par temps clair à une vingtaine de kilomètres (on peut le voir lors des balades en bateaux organisées aux îles Ballestas). Une hypothèse populaire en fait donc un amer creusé à l'époque des pirates, voire par le général José de San Martín lui-même.

D'autres hypothèses suggèrent qu'il s'agit d'un symbole franc-maçon, d'un symbole archéoastronomique orienté vers la Croix du Sud ou même d'un signe destiné à d'hypothétiques extra-terrestres.

Le premier à le révéler au public français fut Victor Forbin (L'illustration du 20 mars 1926). Pour cet auteur, le chandelier était un « trident » dessiné sur place par les... Atlantes !

L’objet se vit assigner toutes sortes d’origines fantaisistes, considéré d’abord comme un signe indiquant la cache d’un ancien trésor enfoui par les flibustiers (selon Eduardo Garcia Monteros), fabriqué selon d’autres sous la forme pieuse d’un véritable chandelier par les soins d’un ministre de Dieu... pour remercier les chrétiens d’avoir conquis l’Amérique (Fray Guatemala), ou comme un gigantesque sismographe (Beltran Garcia).

On en fit également un indicateur de marées laissé par un peuple à jamais disparu ou un gigantesque signal « taillé » par des extraterrestres... dans la chair dure du granit d’un surplomb rocheux afin, sans doute, qu’on le voie de loin.

Toutes ces hypothèses ne ressoudent pas le grand mystère sur le sens de ce gigantesque dessin et sur ceux (ou celui) qui l'ont tracé dans le sable , pour être vu de loin , de haut ? Pour qui ? Pour quoi ?

Le chandelier détérioré

Qui a détérioré le géoglyphe géant connu sous le nom de Chandelier de Paracas ? Des traces de pas, formant des sentiers et détériorant l’ensemble du géoglyphe ont été découvertes par les autorités. Des membres du ministère de la Culture et des policiers se sont rendus sur place début juillet pour constater les dégâts. Les traces sont visibles depuis la terre et la mer en contrebas. Pour les autorités, il s’agit là d’un acte grave de détérioration du patrimoine du pays.

Des travaux d’effacement des traces afin de remettre le Chandelier dans son état d’origine vont être réalisés. Des messages d’informations vont aussi être afin de prévenir d’éventuelles nouvelles effractions.


 

Sources :futura-Wikipédia- science futur-géo.com- mystériam

 

 

Tag(s) : #Le chandelier des Andes, #les portes du passé oublié
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