Un jour une histoire :" Les légendes de Haute Corrèze"

Les légendes de Haute Corrèze

La légende de la plaine des filles

Ce site légendaire nous conte une légende 

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Le jour de la Saint-Jean, quatre jeunes filles de Bonges et de Chez-Bouchet revenaient d’entendre la messe à Lamazière-Haute. Arrivées à une petite plaine qui traverse le chemin d’Eygurande à Châteauvert, elles eurent l’idée de danser une ronde. A peine avaient-elles commencé qu’un jeune homme inconnu leur demanda de prendre part à la danse. Sur leur refus, il s’éloigna en leur jetant un sort. Dès ce moment, la ronde prit une allure vertigineuse, et malgré leurs parents qui étaient venus les chercher, elles continuèrent à danser jusqu’au lever du soleil. A ce moment le charme de l’Esprit malin fut rompu, et, brisées de fatigue elles purent enfin regagner leurs maisons.

On dit que l'étrange jeune homme revint pour séduire les quatre jeunes filles les unes après les autres mais son sortilège ne marcha pas. Alors il s'en prit à la sœur cadette de l'une d'elle venue espionner son ainée danser avec ses amies . Toutes ces demoiselles qui ne voulaient pas d'elle la trouvant trop jeune et bécasse. Le garçon lui aurait proposé de boire un élixir sucré fait de framboise et de rose qui lui permettrait de rentrer dans la danse . La jeune crédule l'aurait bu et aurait pris l'apparence d'une chèvre. La biquette serait rentrée dans la ronde et aurait dansé au milieu, puis au bout d'une bonne heure elle aurait repris son aspect initial : celui de la petite sœur alors que le garçon riait de toutes ses forces du haut d 'un arbre. On dit que de ce jour, la jeune écervelée aurait perdu l'usage de la parole et bêlerait à longueur de journée......

Depuis cette époque, la plaine porte le nom de Plaine des Filles, et lorsqu’une jeune personne de Bonges ou de Chez-Bouchet se marie, la noce, quel que soit le temps, s’arrête pour danser une ronde, une bourrée ou une montagnarde.

La légende des cent pierres

Autrefois, dit la légende, il y avait un Seigneur au Longeyroux. Ce Seigneur était très riche, mais dur avec les pauvres gens. Un jour que l’orage menaçait, un vieillard vint demander un peu de nourriture et un abri pour la nuit. Le Seigneur du Longeyroux le chassa sans pitié, et l’une des bergères se moqua de lui. Je pars, dit alors le vieux mendiant au Seigneur. Mais sache que pour toi et ton domaine, le châtiment est proche. Une heure plus tard, un orage terrible éclatait sur le Longeyroux. Quand la foudre et le vent eurent cessés, le château, le Seigneur et ses hôtes avaient disparu ; les cent vaches et leur bergère étaient restées là, transformées en pierres pour l’éternité

La pierre des fées

Pierre des fades sur la commune de Malleret en Creuse du sud est, signifie "Pierre des Fées" comme d’autres en Haute-Corrèze * dolmen La Pécoulière Lamazière Haute. La pierre des Fades est une pierre druidique, qui se compose d’un bloc granitique qui comporte en son sommet deux bassins creusés par l’érosion. Elle fait l’objet de légendes : ces creux en forme de bassins seraient de la main de l’homme, et étaient destinés à recevoir le sang des victimes que l’on sacrifiait en ces lieux. Selon une autre légende, au 14e siècle, un seigneur de Ségonzat s’était mis à vouer un culte privé à cette pierre au sommet de laquelle il aurait aperçu une fée

La fontaine de Saint Robert 

Proche de Brive la Gaillarde la fontaine de  Saint Maurice de Saint Robert a des ses pouvoirs mystérieux .

Perché sur un promontoire calcaire dominant le vallon de l'Elle, le bourg médiéval de Saint-Robert est inscrit aux plus beaux villages de France.  

Vestiges de remparts, rues flanquées d'anciennes demeures seigneuriales, église du XIIe siècle qui abrite un Christ en bois polychrome du XIIe siècle autant d’atouts qui attirent le touriste.

Mais là ne s’arrête pas le charme de Saint-Robert.

Autre point fort du village, la Fontaine miraculeuse Saint-Maurice, en contre bas du village, cachée derrière deux portes en bois a des vertus de guérison .

Selon les dires, l’eau de la fontaine guérirait les enfants malades, chétifs, ou rachitiques. Le rituel consistait à laver l'enfant avec l'eau de la fontaine, puis à laisser sur place, les vêtements de celui-ci, afin que la guérison s’opère.

Autre vertu de cette eau, elle aiderait à bien vieillir.

Une légende se raconte dans le village : « Un jour, un homme se serait jeté dans le puits du village et serait ressorti, vivant, dans la fontaine de Saint-Maurice, en bas de la colline. »

source : office tourisme de Corrèze