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Wolf Wajsbrot juif polonais 19 ans communiste mécanicien.
Ses parents sont arrêtés lors de la rafle du Vel d'hiver et déportés.
Il participe à des actions concernant l'élimination d'allemands où des dizaines d'allemands sont tués .
En , il est versé dans le « détachement des dérailleurs » des FTP-MOI de la région parisienne et participe à de nombreux déraillements de trains
Emprisonné à Fresnes, Wolf est condamné à mort par une cour militaire allemande le et fusillé le au fort du Mont-Valérien avec 21 de ses camarades du « Groupe Manouchian
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Robert Witchitz Français 20 ans communiste télégraphiste
Il est présenté comme juif hongrois par la propagande nazie
Résistant FTP-MOI
En 1943, il est réquisitionné dans le cadre du STO pour aller travailler en Allemagne. Avec son ami Roger Rouxel, il rejoint alors, en février 1943
, à l'insu de ses parents, la FTP-MOI
du 3e détachement italien sous le matricule
10 279 et le nom de guerre de René2. Chaque fois que, par la presse ou tout autre moyen,
il apprend la mort d'un Allemand ou d'un collaborateur, il se réjouit et dit à son père : « Tu vois,
il y a encore des hommes, et de bons Français. »
Un jour qu'il est resté chez lui, vers cinq heures du matin, on crie dehors : « Police ! »
Ses parents se rappellent avec angoisse les efforts qu'il fit pour essayer de s'enfuir
par la fenêtre. Peine perdue. « Faites entrer les agents », dit-il. Quand ils le voient
: « C'est toi, Robert ? D'ici deux ou trois heures, fous le camp ! Mais ne va pas en Corrèze
ni dans une région aussi dangereuse. » À partir de ce jour-là, les parents de Robert
comprennent enfin quel est le genre d'activité de leur fils.
Le , Robert est arrêté
, avec Rino Della Negra, à la suite d'une action contre des convoyeurs
de fonds allemand
Pendant le court laps de temps où il a agi comme résistant, Robert a participé à une dizaine d'actions
Robert Witchitz est fusillé au fort du Mont-Valérien le avec
les 23 membres de l'Affiche rouge. Lorsque ses parents reçoivent enfin
l'autorisation de lui rendre visite, il est trop tard : les Allemands l'ont fusillé la veille .
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Stanisla Kubacki polonais 36 ans communiste
Il s'engage dans les brigades internationales pour défendre la république espagnole.
Il combat sur le front à Madrid, à la bataille de Guadalajara, à Saragosse. Affecté au bataillon Dombrowski puis à la XIIIe brigade, il est commissaire de compagnie puis chef de transport affecté au parc automobile pour lequel il n'hésite pas à procéder à des réquisitions forcées .
Avec la Retirada il rentre en France .Il est incarcéré au camp d'Argelès sur Mer et à la forteresse disciplinaire de Collioure pour les Rouges républicains espagnols et étrangers pus au camp du Vernet.
Déporté en Allemagne il s'échappe du convoi . a Paris il rejoint le groupe Manouchian FTP.Il est arrêté le 7 décembre 1943 pour sabotage
Le , des inspecteurs des Brigades spéciales l'arrêtent avec Antoine Kalita et Anna Finkelstein chez laquelle il loge à Puteaux. Il porte sur lui une fausse carte d'identité au nom de Stefan Piglovski et des feuillets avec des notes en polonais sur des opérations de sabotage dans le nord de la France. Sur ordre de l'officier allemand qui fait la liaison avec la préfecture de police, ils sont livrés à la Gestapo, 11 rue des Saussaies à Paris. Stanislas Kubacki y est interrogé et torturé à de multiples reprises pendant plusieurs jours. Il est ensuite incarcéré à Fresnes
Il est l'un des vingt-quatre accusés qui comparaissent le devant le tribunal du Gross Paris rue Boissy-d'Anglas. Il est fusillé au Mont-Valérien le avec les vingt-deux autres condamnés à mort.
. Il laisse à sa femme et à son fils une lettre dans laquelle il écrit : « je meurs pour la liberté, pour la France et pour la Pologne ». Il est inhumé dans le carré des corps restitués aux familles dans le cimetière parisien d'Ivry.