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Le fantôme de l'opéra Garnier
On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier… mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours ?
Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l’ incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire, y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction c’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Il aurait d’ailleurs vécu à proximité du lac présent sous l’Opéra et servant de réserve d’eau en cas d’incendie. Il consacra la fin de sa vie à son art et à l’achèvement de son œuvre, un hymne à l’amour et à la mort. Celui-ci serait mort dans les sous-sols.
Son cadavre n’ayant jamais été retrouvé, on pense qu’il fut confondu avec les corps des communards.
Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Un écrivain, Gaston Leroux, s’inspire alors de la légende et de plusieurs évènements troublants pour écrire son célèbre roman : Le Fantôme de l’Opéra.
Dans l’avant propos, voici d’ailleurs ce qu’il y écrit : “On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre. Or, j’ai eu tout de suite la preuve que ce cadavre était celui du Fantôme de l’Opéra ! J’ai fait toucher cette preuve, de la main, à l’administrateur lui-même, et maintenant il m’est indifférent que les journaux racontent qu’on a trouvé là une victime de la commune”.
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L’histoire fait alors le tour du monde. Dans son roman, Gaston Leroux parle du mystérieux occupant des souterrains du Palais Garnier. Mais, loin d’avoir inventé cette histoire, l’auteur s’est inspiré d’évènements inexpliqués que l’on attribue à Ernest le pianiste dévoré par les flammes.
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Le 20 mai 1896, dans les fastes du Palais Garnier, le grand lustre de la salle se décroche et tue un spectateur pendant une représentation du Faust de Gounod. La légende rapporte que ce spectateur était assis à la place numéro 13.
Par la suite, une série de phénomènes étranges accrédite la présence du fantôme : un machiniste est retrouvé pendu, on aurait pu conclure à un suicide, sauf que la corde manque ! Peu après, une danseuse perd la vie après une chute depuis une galerie.
Mais, plus étrange encore, une jeune chanteuse, Christine Daaé, soprano, aurait dit avoir rencontré le fameux Fantôme de l’Opéra. Elle deviendra sa favorite, et il lui donnera des cours de chant, en se faisant passer pour l’Ange de la musique. L’amour platonique du fantôme empêchera la jeune femme, par peur, de tomber amoureuse du vicomte de Chagny.
Dernière anecdote insolite, les directeurs de l’époque étaient contactés par un individu exigeant qu’on lui remette 20 000 francs par mois et qu’on lui réserve la loge numéro 5 … (une loge toujours visible aujourd’hui à l’Opéra !)
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Autre version
Le fantome jaloux
A Paris, l’Opéra Populaire est hanté par un fantôme. Il s’agit en fait d’un musicien défiguré qui porte un masque et qui vit reclus dans les souterrains du bâtiment. Cet homme cherche à faire de sa protégée, la jeune danseuse Christine Daae, une nouvelle Diva. Il n’hésite pas à éliminer la concurrence en démoralisant la Prima Dona Carlotta, ou encore à effectuer un chantage sur les nouveaux directeurs du théâtre en menaçant de précipiter le lustre de la salle sur les spectateurs. Fou de jalousie lorsque la jeune femme s’enflamme pour le Vicomte Raoul de Chagny, le soi-disant fantôme enlèvera Christine et l’utilisera comme moyen de pression pour faire exécuter son œuvre avant-gardiste, Don Juan Triomphant, puis disparaîtra par amour pour Christine.
Postérité
POURQUOI FAUT-IL ALLER VOIR
LE FANTÔME DE L'OPÉRA ?
Le Fantôme de l'Opéra est la comédie musicale de tous les records : deuxième spectacle musical resté le plus longtemps à l’affiche à Londres, premier spectacle resté le plus longtemps à l'affiche à New York. La comédie musicale a dépassé la 10.000ème représentation à Broadway en 2012. Un record jamais égalé jusque-là. Elle détient 4 Olivier Awards et 7 Tony Awards dont ceux de la meilleure comédie musicale.
A l'origine du projet, on retrouve le célèbre compositeur britannique Andrew Lloyd Webber et le non moins célèbre producteur Cameron Mackintosh. Les paroles sont de Charles Hart et le livret de Richard Stilgoe. La pièce a été adaptée sur grand écran en 2004 par Joel Schumacher.
Le Fantôme de l’Opéra a été vu par plus de 100 millions de spectateurs à travers le monde. Le spectacle, de part sa musique et sa mise en scène, vaut le détour. Les décors baroques basés sur les tableaux de Degas conservent une poésie indémodable. Enfin, la chute du lustre qui clôt le premier acte est impressionnante
sources Wikipédia : presse- Histoire du palais Garnier- les mystères et les fantômes de Paris
Demain le fantôme du Louvre : Belphégore