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Paris : cimetière du père Lachaise :

Le mystère du mur des fédérés

Qui était le père Lachaise  qui a donné son nom au grand cimetière de Paris .

 François d'Aix de La Chaise dit le Père Lachaise  était le prêtr econfesseur de Louis XIV.

Contexte historique

« La Commune de Paris « a débuté sur la Butte Montmartre le 18 mars 1871 et a concerné la ville de Paris pendant 72 jours, pour se terminer par une semaine sanglante de répression du 21 au 28 mai 1871, largement occultée.

Lors de la Commune de Paris, en mai 1871, le Père-Lachaise fut le théâtre d'une véritable guerre civile, en raison de sa localisation stratégique sur la colline. Les fédérés installèrent leur artillerie en plein cœur du cimetière, mais furent rapidement encerclés par les Versaillais de Thiers d'un côté et les Prussiens de l'autre.

Cet épisode de « gouvernement ouvrier » a laissé des traces profondes dans l’histoire des luttes sociales en France et dans le monde entier.

Seule une vingtaine de tombes de communards sont enterrés au cimetière du Père Lachaise,les autres victimes tous fusillés ont été ensevelis dans une fosse commune du cimetière . Ici l’histoire de la Commune, ses idéaux et l’héroïsme de ses acteurs ressortent de l'oubli . Sont ici les tombes de communards célèbres comme

Jules Vallès et Jean Baptiste Clément ou moins connus comme Léo Fränkel et Raoul Urbain. Nous voyons les traces encore visibles des derniers combats sur le Mur des fédérés

À la fin de la « Semaine sanglante », le samedi 27 mai 1871, les troupes versaillaises parviennent à investir le cimetière du Père-Lachaise où des fédérés s’étaient repliés tandis que les quartiers du Trône, de Charonne et de Belleville étaient assaillis. Durant plusieurs heures, les communards résistent au point que les combats se seraient parfois terminés au corps à corps et à l’arme blanche, entre les tombes, non loin des sépultures de Nodier, Balzac et Souvestre.

Cent quarante-sept communards faits prisonniers sont fusillés contre le mur de l’enceinte du cimetière. Dans les heures et les jours qui suivent, les corps de milliers d’autres fédérés tombés lors des combats de rue dans les quartiers environnants sont ensevelis dans une fosse commune au cimetière du père Lachaise .

En leur mémoire, une section de cette muraille est appelée dès la fin des années 1870 le « mur des Fédérés ».

Dès le début de la décennie 1880, une commémoration annuelle s’y déroule, à l’initiative d’anciens communards et de leurs proches, bientôt relayés par les organisations militantes de gauche, politiques et syndicales.

De nos jours, le dimanche le plus proche du 28 mai – qui en 1871 marqua la fin de la « Semaine sanglante » et l’écrasement de la Commune –, est encore la date d’une annuelle « montée au Mur ».

Les fantômes du cimetière

Si vous interrogez les gardes ils vous parleront bien sûr du fantôme d’Edith Piaf ou de celui de Sarah Bernard. Combien de messes ou rituels sataniques ont été réalisés après la fermeture ? Auriez-vous envie de passer la nuit au milieu de 70.000 tombes ? D'illustres personnages reposent ici.

A l'anniversaire de la « Semaine sanglante » de nombreuses ombres se profilent ans le cimetière : des êtres en chair et en os et les « revenants » : c'est le rendez vous d'avec les Morts : les martyres des Versaillais .

Ces derniers considèrent que leur combat n'est pas fini et qu'il faut « éveiller » les consciences endormies et soumises au pouvoir du capital et à ses excès.

On dit qu'ils tiennent des réunions pour préparer l'avenir. On a même entendu «  le temps des cerises » chanté après le discours de Jules Vallés  !!!

 

 

 

Tag(s) : #Conte de France
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