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Vous ne récrirez pas l'Histoire
Le révisionnisme historique a déjà fait son oeuvre
Eric Branca historien journaliste ,gaulliste
« L'absence de la Russie au 80 ème anniversaire de la libération des camps est une énormité , une aberration )
1) La désinformation ,la manipulation de l'histoire depuis 80 ans a cherché à tromper les faits à les occulter, à les déformer, à les taire et à les trahir. Nous en voulons pour preuve les sondages :
-en 1945 40 % des français pensaient que c'étaient les Russes qui avaient gagné la seconde guerre guerre mondiale
-en 2008 80 % pensent que ce sont les américains qui ont gagné la guerre contre Hitler !
Une large majorité ignorent les pertes réelles des alliés :
- 73 % des pertes des alliés au cours de la seconde guerre mondiale sont des pertes soviétiques
-et 0, 4 % de pertes sont des pertes américaines.
-26 millions de morts soviétiques, russes contre 140 000 morts américains lors du débarquement et les affrontements pour libérer la France .
2) Comment en est- on arrivé là ?
L'école ,l'enseignement sont responsables de ce manque de culture historique avec les gouvernements successifs et les médias d'état .
-L'instruction à l'école sous les gouvernements français successifs a favorisé le roman américain (films sur la guerre, propagande ) et a minimisé (quand ce n'est pas occulté) dans ses livres d 'histoire, la place capitale de l'armée rouge dans ce conflit contre les nazis. Le prix du sang payé par les soviétiques, n'est devenu qu'un »détail » !
Les événements politiques, l' UE va en guerre d'aujourd'hui priment sur la mémoire et la reconnaissance des faits.
3) On interdit aux libérateurs d'être présents auprès de ceux qu'ils ont sauvés il y a 80 ans sous un faux prétexte
Les 80 ans de la libération d'Auschwitz, ce lundi, ont été commémorés en l'absence de la Russie, exclue depuis 2022.
Une absence de taille. Ce lundi, une cinquantaine de survivants d’Auschwitz-Birkenau (Pologne) se sont réunis sur le site de cet ancien camp de concentration et d'extermination sans leurs libérateurs, leurs descendants à qui ils doivent la vie et celles de leurs enfants..
Cette absence est monstrueuse immorale : le 80e anniversaire de la libération, d’Auschwitz le 27 janvier 1945. s'est fait sans les libérateurs !
A qui les survivants doivent ils dirent : »merci » ?
A ces chefs d'état aujourd'hui réunis pour la photo qui n'ont en rien participé à leur libération, à leur survie ?
S'ils avaient du compter sur eux, ces dames et messieurs ,ils seraient tous morts il y a 80 ans et ne seraient pas présents pour "témoigner".Eux le savent et savent à qui ils doivent la vie et dire un "grand merci" !
4) Dans des pays comme la Pologne, des monuments aux soldats soviétiques sont détruits, effaçant des rappels tangibles de leur rôle crucial. Auschwitz reste un témoignage des horreurs de la haine incontrôlée, mais en déformant son histoire, on affaiblit les garde-fous censés prévenir de telles atrocités.
«PEUT-ON HONORER LES VICTIMES EN ÉCARTANT CEUX QUI LES ONT SAUVÉES ?»
Xenia Federova journaliste russe «explique :
« Réécrire l’Histoire, que ce soit par omission ou par distorsion, façonne la mémoire collective et affaiblit les leçons morales. Le pacte Molotov-Ribbentrop, souvent évoqué pour discréditer l’Union soviétique, doit être replacé dans un contexte plus large. Ce pacte, signé en 1939, n’était pas un événement isolé. Bien avant, plusieurs pays européens avaient déjà conclu des accords avec l’Allemagne nazie. Comme la déclaration de non-agression entre l’Allemagne et la Pologne en 1934, l’accord naval anglo-allemand de 1935, ou encore les accords de Munich de 1938, signés par le Royaume-Uni et la France. En réalité, le pacte soviétique fut le dernier d’une série d’accords similaires. De plus, il ne fut signé qu’après l’échec des nombreuses tentatives de l’Union soviétique pour former une coalition antifasciste et établir un système de sécurité collective en Europe, initiatives qui furent rejetées par plusieurs puissances occidentales.
Peut-on honorer la mémoire d’Auschwitz tout en excluant ceux qui l’ont libéré ?
Si la politique prime sur les faits, que restera-t-il des leçons de l’histoire ?
L’Histoire exige honnêteté et intégrité courage pour empêcher un tel effacement.
Pour éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent il faut connaître ce passé, l'accepter et en tirer les leçons qui s'imposent.
Ceux qui veulent ignorer ce passé, le dévier, le maquiller, risquent de commettre les mêmes erreurs et de revivre les mêmes horreurs.