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Les secrets des Mayas

 

1) une très ancienne civilisation

 

La civilisation maya est une ancienne civilisation de Mésoamérique principalement connue pour ses avancées dans les domaines de l'écriture, de l'art, de l'architecture, de l'agriculture, des mathématiqueset de l'astronomie. C'est une des civilisations précolombiennes les plus étudiées avec celles des Aztèques et des Incas.

L'origine de la population : des migrations venues par le détroit de Béring il y a 40 000 ans...

Elle occupait à l'époque précolombienne un territoire centré sur la péninsule du Yucatán, correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.

C'est une des plus anciennes civilisations d'Amérique : ses origines remontent à la préhistoire. La sédentarisation de populations est attestée, dans l'aire maya, à l'époque archaïque, entre le VIIe et le IIIe millénaire av. J.-C., les villages les plus anciens ayant été retrouvés sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l'océan Pacifique

D'importantes cités-États mayas des Basses-Terres du sud, telles que CopánTikal ou Palenque, connurent leur niveau de développement le plus élevé à la période classique, entre le  et le  sièclede notre ère, avant d’être rapidement abandonnées entre la fin du  et du  siècle. D'autres cités subsistèrent ou se développèrent alors dans les Basses-Terres du nord ainsi que dans les Hautes-Terres du sud, avant d'entrer en décadence puis d'être quasiment toutes abandonnées ou refondées par les Espagnols peu après la conquête de l'Amérique au  siècle

 

2) l'arrivée des conquistadors

Lorsque les conquistadors espagnols envahirent le Mexique et les terres d’Amérique Centrale, ils découvrirent à leur grande surprise des peuples dont la caste sacerdotale disposait d’une culture en lecture et en écriture extraordinairement développée et qui avait des connaissances en mathématiques, en astronomie et en sciences calendaires ignorées des envahisseurs. On en vint rapidement aux mains diabolisant cet ancien savoir, tuant prêtres et novices et brûlant quasiment tous les écrits. Toutefois, quelques rares codex ont survécu et ont traversé les siècles comme par miracle. A partir de ceux-ci, de reliefs muraux et de glyphes ciselés dans la pierre, les américanistes de notre époque essaient de donner une image des anciennes grandes cultures mayas, olmèques, toltèques, zapotèques et de savoir comment s’appelaient tous ces peuples.

Les connaissances calendaires des Mayas étaient incroyablement développées

Ils connaissaient – dans quel but ? – la durée de l’année synodique de Vénus (c’est-à-dire vue de la terre), 584 jours, et chiffraient l’année terrestre à 365,2421 jours. Ce chiffre est plus exact que celui de notre calendrier grégorien qui annonce 365,2424 jours. Huit années solaires correspondaient à cinq périodes de Vénus. Les Mayas maniaient des périodes de l’ordre de 400 millions d’années dans leurs calculs ! Ils nous transmirent une équation de Vénus qui devait aider à calculer la date de retour des dieux.

En fait, les Mayas utilisaient deux calendriers qui fonctionnaient en parallèle. Le « calendrier haab » comptait 365 jours, comme le nôtre, tandis que le « calendrier tzolkin » n’en avait que 260. Il s’agissait d’un calendrier maya spécial de 260 jours doté de 20 symboles. C’est un cycle annuel purement cultuel se divisant en 13 périodes de 20 jours. Les deux calendriers s’achevaient au bout de 18 980 jours, soit 52 ans.

Après ce cycle de 52 ans, les Mayas organisaient des fêtes. A quoi servait le « calendrier tzolkin » avec ses 260 jours ? Il était inutilisable pour les saisons terrestres. Étrange : une planète hypothétique située entre Mars et Jupiter, là où évoluent aujourd’hui les astéroïdes, faisait le tour du soleil en 5,2 ans (1898 jours). Serait-ce le cycle maya

Un troisième cycle, appelé « compte long » en archéologie, marque le commencement de l’ère maya. Qui correspondrait d’après notre calendrier au 11 août 3114 av. J.-C. A cette époque, les Mayas n’existaient pas encore.

Les livres sacrés : les codex

 

Les codex de l'Époque classique ont tous disparu, victimes du climat chaud et humide. Seuls quatre codex, authentifiés de l'Époque postclassique, ont survécu à l'autodafé ordonné par Diego de Landa, le 12 juillet 1562 :

Après des années de recherche, le déchiffrement s'accélère et actuellement environ 80 % des glyphes mayas ont été déchiffrés

 

​​​​​​​Une langue sophistiquée comme celle de l'ancien égyptien et une  écriture  très riche 

Les mayas avaient une culture très élaborée : une langue riche une écriture particulière dont il n nous reste que quatre livre : les codex rescapés des auto café des  prêtres conquistadores 

 

2) Les pyramides du Mexique

Palenque : Cette pyramide maya (Mexique) située dans l’état du Chiapas abrite une merveille archéologique.

C’est par hasard que l’archéologue Alberto Ruz Lhuillier y découvrit une tombe en 1952. Le « temple des écritures », c’est ainsi que se nomme la pyramide, a fait sensation dans le milieu de l’archéologie et a permit d’établir un lien indéniable avec les pyramides funéraires d’Égypte.

Depuis des siècles, elles sont là. Pour la plupart recouvertes de végétation sauvage, les pyramides mayas perdurent dans la jungle d’Amérique centrale. Elles fascinent, par leur beauté, leur étrangeté mais aussi le lien qu'elles entretiennent avec leur environnement. 

Ces architectures de pierre ont été bâties sans aucune grue ni bulldozer. Chose étonnante, elles seraient le reflet de l’admiration des Mayas pour le monde céleste et l’univers sacré, comme le rappelle cette hypothétique découverte d'une cité par un jeune Québécois, qui l'aurait débusquée en observant les étoiles. Mais au fait, que sait-on de ces pyramides et de leur dimension quasi ésotérique 

Encore et toujours plus haut

Durant l’ère maya, c'est-à-dire environ -1600 avant J.-C. (période préclassique) au XVIe siècle de notre ère (période postclassique), d'impressionnantes cités avec des temples, zones résidentielles, ont été dressées en Amérique centrale, du Mexique du sud au Guatemala en passant par le Honduras. 

Soit au total plus de 60 000 sites archéologiques

répertoriés par les archéologues Walter R. T. Witschey et Clifford T. Brown, avec en cités principales Calakmul (Mexique) et Tikal (Guatemala). Combien ont été détruites depuis ? Très peu, certaines sont même très bien conservées.

Niveau construction, chaque pyramide maya se constitue d’un temple sur socle de pierre impénétrable surmonté d’une cresteria, une crête décorative typique des Mayas. Les vertigineux escaliers sont comme une échelle vers les dieux. Et on peut grimper ses escaliers pour atteindre le temple !

Cela les différencie des créations pharaoniques qui n’ont jamais supporté de sanctuaires. Et souvent sous les blocs de pierre mayas se cache une chambre funéraire dédiée à un souverain. Une pyramide, un souverain. Voilà pourquoi une cité maya pouvait contenir plusieurs grandes pyramides : à chaque nouveau roi, les Mayas construisaient  une nouvelle pyramide portant un nouveau temple. Par exemple la cité de Tikal compte au moins six temples !

Pour construire les pyramides, les Mayas empilaient des couches de terre et recouvraient ensuite l'ensemble d'une épaisseur de pierre puis parfois de stuc (sorte de plâtre).

Mais ce n’est pas tout. Les Mayas avaient "l’habitude d’ajouter de nouvelles plateformes par-dessus les anciennes pour les disposer de plus en plus haut", explique l’historien de l'art et de l’architecture Henri Stierlin dans son livre Maya – Palais et pyramides de la forêt vierge. (éd. Taschen). C’est la loi de superposition, des pyramides par-dessus les pyramides d'une même dynastie.

Ces architectures écrasant les anciennes sont également une manière d’exprimer la rivalité entre les familles. Plus la pyramide est haute, plus le pouvoir social et religieux associé est important. Cela explique le gigantisme de certains monuments culminants à 70 mètres de haut. Cela permettait aussi de maintenir le dynamisme de développement, de créer sans cesse de nouvelles pyramides. 

Et la création, au même titre que la régénération étaient des valeurs très importantes pour les Mayas. Ils croyaient aux cycles de vie, de mort et surtout aux cycles de 20. Par exemple, leur mois avait 20 jours dans leur calendrier solaire et ils organisaient une grande cérémonie avec un sacrifice (de sang) du roi pour attirer les faveurs des dieux et des puissances surnaturelles à chaque katun (période de vingt ans). 

Puisqu'ils aiment régénérer les choses, les Mayas n'ont pas sorti de nulle part leurs pyramides.  Elles n’en ont pas l’air et pourtant l’architecture des célèbres pyramides mayas dérive des huttes ancestrales. Dépourvus d’outils modernes, sans aptitudes au travail du métal ni à l’élevage de bovins (pour tirer une charrue, par exemple), les Mayas ont construit ces œuvres à bout de bras. Mais ils ne l’ont pas fait n’importe où...

Une société pyramidale

qui ressemblait fort à nos sociétés anciennes

La société maya est divisée en classes 

- nobles, religieux, militaires, artisans, commerçants, paysans (la majorité) et l’équivalent des serfs. Elle est dirigée par des chefs héréditaires, de filiation patrilinéaire, qui délèguent leur autorité sur les communautés villageoises à des chefs locaux. La terre, propriété de chaque village, est distribuée en parcelles aux différentes familles.

La structure sociale est complexe et est fondée sur une organisation familiale patrilinéaire, une division sexuelle du travail et une répartition par secteurs d'activité. Les agriculteurs, la majeure partie de la population, se divisaient en paysans, serviteurs et esclaves. L'élite, de son côté, se répartissait en guerriers, prêtres, administrateurs et dirigeants. L'élite et le peuple ne formaient pas des catégories antagonistes car des liens de parenté ou d'alliance unissaient dirigeants et serviteurs, chefs et paysans. Ainsi, les nouvelles découvertes montrent l'existence d'une classe fort importante de commerçants-guerriers, notamment à partir du  siècle à Tikal et il y aurait eu un partage du pouvoir entre l'ancienne aristocratie chargée des affaires intérieures de la cité et religieux et la nouvelle classe de commerçants-guerriers
 

 -Les rois des Basses-Terres du sud se faisaient appeler Ajaw ce qui signifie «seigneur» ou «k'uhul ajaw», c'est-à-dire « divin seigneur ». À l'époque postclassique récente, le titre le plus répandu des rois mayas au Yucatan fut Halac vinic ou Hulach Uinic signifiant « vrai homme ».

Le Roi concentre tous les pouvoirs religieux, militaires et civils.

Les nobles : Il choisit au sein des nobles les batabs, qui sont des chefs locaux ou de villages dont la principale responsabilité était de veiller à la bonne perception du tribut et à l'exécution des ordres. Mais il est souvent fait mention d'un conseil autour du roi

-Le clergé constitue également une classe nombreuse. Les prêtres (ah kin) se succèdent de père en fils et leur savoir ne se transmet qu'à l'intérieur de la famille. Cela est compréhensible puisque le savoir maya était fort étendu : de l'écriture à la chronologie, des almanachs sacrés à la médecine, des cérémonies à la formation des jeunes prêtres. Parmi les prêtres se distingue le chilam, spécialement chargé de recevoir les messages des dieux et d'énoncer les prophéties. Leur influence et la grande religiosité des mayas expliquent les nombreux jeûnes très sévères pratiqués par le roi et la noblesse ainsi que les mortifications et automutilations puisque la religion maya donne au sang une très grande valeur magique.

-le peuple. Tout en bas ;C'est à lui qu'incombe la tâche de fournir les aliments et les vêtements, la main d'œuvre pour les travaux publics. Ces ouvriers mayas ne disposent que d'outils en pierre ou en bois ; ils ne connaissent ni le métal, ni la traction animale, ni la roue. Le seul moyen de transport connu s'effectue à dos d'homme.

-les esclaves constituent une classe à part.

-Les délinquants de droit commun sont condamnés à l'esclavage. Les prisonniers deviennent souvent des victimes sacrificielles.

Une population nombreuse

En septembre 2018, une équipe internationale de chercheurs mettent au jour près de 60 000 vestiges mayas, sur un territoire d'une superficie de 95 000 kilomètres carrés à cheval entre le Guatemala, le Belize et le Mexique. Ils concluent dans la revue Sciences que le territoire maya était plus densément peuplé qu'on ne l'imaginait jusqu'alors : pour une densité de 80 à 120 habitants au kilomètre carré, cela porterait l'ensemble de la population maya à une fourchette comprise entre 7 et 11 millions d'habitants

Les pyramides des Mayas dressées d'après les constellations

Pour dessiner le guerrier Orion, il manquait un point, c’est à dire une cité maya. C’est là qu'un jeune explorateur canadien de 15 ans ’ aurait fait la grande découverte d’une 118e cité.

 Pourquoi Orion ? Parce que cette constellation en forme de nœud papillon contient une nébuleuse extraordinaire, appelée M42 par les spécialistes. Cette nébuleuse visible à l'œil nu, a l'allure d'une étoile mais non ce n'en est pas une :  c’est un nuage cosmique créateur d’étoiles. Orion, le dieu créateur d'étoiles, comment les Mayas ne pouvaient-ils pas l'apprécier ?

Les pyramides de Gizeh sont orientée avec la constellation d'Orion ainsi que d'autres pyramides du monde ! (voir article)

L’histoire des civilisations mayas est très complexe et rythmée de ruptures.

Les cités n’ont pas toutes été occupées en même temps et leurs architectures ont évolué au fil des guerres et autres complexités politiques. Un autre argument quasi incontestable est que les coordonnées de la civilisation maya détectée ont été modifiées entre-temps et que les dernières annoncées renvoient... aux vestiges de champs de maïs. Pas de cité en vue.

Une certaine idée de l'espace-temps

Les constructions mayas sont bel et bien reliées aux astres célestes comme les pyramides égyptiennes . 

"La disposition des sites exprime matériellement leur compréhension de l’espace-temps.

Les Mayas pensaient qu’ils étaient intégrés dans la structure de l’univers", relate Walter Witscher, archéologue à l'origine de l'ouvrage Encyclopedia of the Ancient Maya ("L'Encyclopédie des anciens Mayas"). 

Et mieux, que leurs rois étaient des intermédiaires entre le monde céleste et les hommes.

Selon des stèles et autres découvertes lors de fouilles archéologiques, les mayas pensaient que « leurs dieux », « les hommes venus par le ciel «  étaient capables de commander la pluie, les tempêtes ou les conflits. 

 

Effondrement de la civilisation Maya

Les années 750 à 1050 marquent l’effondrement des cités-États des Basses-Terres du sud, l'arrêt des constructions monumentales et des inscriptions associées. La dernière inscription connue datée sur un monument des Basses-Terres du Sud remonte à 822 pour Copán (au sud-est), 869 pour Tikal (au centre) et à 909 pour Tonina (ouest).

La cause du dépeuplement quasi total des puissantes cités mayas à l'aube du  siècle reste mal connue. Des hypothèses ont été avancées pour expliquer la chute brutale de la civilisation maya classique en plein âge d'or, les spécialistes n'étant toujours pas d'accord sur les causes d'un bouleversement aussi radical. Guerres, désastres écologiques, famines ou une combinaison de ces facteurs sont les raisons généralement avancées pour expliquer ce déclin. Les centres mayas sont abandonnés entre la fin du  siècle et le début du  siècle, puis recouverts par la forêt. Ce n'est qu'au cours de la seconde moitié du  siècle et au début du  qu'ils ont été découverts et restaurés.

On constate l'arrêt progressif de toute activité de construction dans les cités mayas des Basses Terres du sud, au Guatemala et au Mexique actuels à partir de la fin du  siècle (on prend généralement en compte la dernière date en compte long retrouvée sur chacun des sites, de 780 à Pomonajusqu'à 909 à Toniná). Ce phénomène correspond à l'effondrement du système politique de la royauté divine (appelée aussi royauté sacrée) qui caractérise le monde maya classique.

Les chercheurs ont également établi qu'à cette période la démographie avait été en forte baisse.

La chute ne fut pas violente : les ruines mayas ne sont pas des villes détruites mais des cités abandonnées. On ne trouve pas non plus de trace d'hécatombes, charniers ou fosses communes.

Les causes

Une déforestation massive aurait alors entraîné une érosion accélérée des sols, dégradant les cours d'eau et recouvrant notamment les terres agricoles fertiles de matières non fertiles, comme l'argile par exemple. Dans Des dieux, des tombeaux, des savantsC.W. Ceram insiste sur l'arrêt de toute construction de bâtiments dans une ville au moment où cette même activité démarre quatre cents kilomètres plus loin. Selon lui, une catastrophe écologique liée à un épuisement des sols aurait imposé un déplacement de capitale ajournant le problème, mais sans le résoudre. Les archives sédimentaires montrent que plusieurs sécheresses extrêmes successives ont rapidement affecté l’accès à l’eau domestique et d'irrigation alors que la maïsiculture, centrale dans l’alimentation maya dépendait des saisons des pluie

Une crise démographique : l'augmentation de la démographie à l'époque classique aurait été trop rapide par rapport à ce que les avancées technologiques permettaient de gérer, en termes d'organisation, notamment en termes d'approvisionnement en nourriture

La religion : cette thèse se fonde sur la religion maya elle-même, prépondérante dans les cités dont la naissance va de pair avec la construction de grands centres cérémoniaux. La création des arts et des sciences était toujours intimement liée à la religion. Or, celle-ci se fondait sur des observations astronomiques qui avaient donné naissance à deux calendriers complexes (voir calendrier maya) organisant la vie de la cité et avaient profondément marqué leur cosmogonie. 

Les invasions : des guerres endémiques entre cités, ou bien des révoltes internes de la plèbe contre l'élite (ou de la noblesse contre le roi), auraient affaibli les cités mayas au point de les rendre incapables de résister aux agressions de peuples de l'ouest et du nord20. Ces hypothèses de fragmentation politique se fondent sur des traces d’abandon brutal, laissant penser que les activités quotidiennes auraient été délaissées en quelques jours (constructions encore en chantier)

Les catastrophes naturelles : certains chercheurs ont émis l'hypothèse que la population maya aurait pu être en grande partie décimée par une série de très puissants séismes, de fortes perturbations climatiques (ouragans, sécheresse), d'épidémies ou encore de nuées de sauterelles20. Par exemple, une très importante diminution des pluies sur une longue période corroborée par plusieurs études géologiques et par des études menées autour des conséquences du phénomène El Niño et La Niña aurait ainsi pu entraîner de mauvaises récoltes, des famines, des épidémies, des guerres, des révoltes, etc.

Des historiens du climat ont ainsi montré qu'une sécheresse importante en Amérique centrale toucha le Mexique entre 897et 922, qui aurait pu contribuer à la chute des Mayas. Une autre période de sécheresse eut lieu entre 1149 et 1167, coïncidant avec le déclin de la culture toltèque et l'abandon de sa capitale

A la suite des fouilles franco-guatémaltèques menées à Naachtun depuis 2009, il est envisagé qu'une modification durable de l'écosystème et les guerres à répétition aient provoqué la fin de l'ère classique maya.

Les quelques cités mayas qui avaient perduré pendant l'Épiclassique et le Postclassique ancien, notamment les cités Puuc comme Uxmal, Sayil, Labna, K'abah, Yaxuna, et d'autres cités déjà anciennes comme EdznaCoba ou Dzibilchaltun, après un âge d'or entre le  et le  siècle , connaissent une grave crise et se dépeuplent pour la plupart.

Seule Chichen Itza continue de prospérer : les Toltèques, menés par Kukulkan selon la légende, y auraient fondé une dynastie et importé des cultes du centre du Mexique, comme celui de Quetzalcoatl (Kukulkan), Tlahuizcalpantecuhtli (Tawizcal dans le codex de Dresde), Cactunal… Cependant, au  siècle, Chichen Itza décline à son tour au profit de Mayapan, dirigée par Hunac Ceel ; Mayapan deviendra donc le nouveau centre du monde maya des Basses Terres, une cité prospère, fortement mexicanisée, gouvernée par des lignées aristocratiques. Puis au  siècle, des rivalités entre ces lignées et la dynastie régnante des Cocom entraîneront une longue période de guerres civiles, qui aboutira à la chute de Mayapan.

Le Postclassique dans les Hautes Terres du sud présente aussi de grands changements et une mexicanisation importante. Les anciens centres du pouvoir classiques, comme Kaminaljuyu ou les cités de la vallée de Chuyub, sont abandonnés. S'ensuivent de vastes mouvements de populations, des intrusions mexicaines, un morcellement ethnique et politique, qui aboutissent à la création d'une mosaïque de centres régionaux et d'États indépendants. Parallèlement à ces changements, on assiste à l'introduction de traits culturels nahuas, tels que les temples jumeaux et les Tzompantli, les cultes d'origine mexicaine (Quetzalcoatl sous le nom de Kukumatz, le Tohil des K'iche, Xipe Totec…), la métallurgie, de nouveaux types de céramiques (fine orangecomalesmolcajetes…).

Après avoir vaincu les Aztèques en 1521, les Espagnols se lancèrent à la conquête des territoires mayasGrâce à leur supériorité technologique et aux antagonismes entre royaumes mayas des Hautes-Terres du Guatemala, qu'ils poussèrent à se monter les uns contre les autres, ils les écrasèrent rapidement en 1524Protégé par son relatif isolement dans la jungle du Petén, le dernier État maya, le royaume itzá de Tayasal, ne succomba aux Espagnols qu'en 1696-9727

Les maladies importées d'Europe par les Espagnols et inconnues des indigènes ne furent pas étrangères à la défaite des Mayas. Dès 1521, une épidémie de variole emporta le tiers de la population des Hautes-Terres du Guatemala28. Il en alla de même au Yucatan. À leur arrivée, les Espagnols firent face à des adversaires déjà affaiblis.

Cette civilisation maya exceptionnelle qui a duré 1000 ans est tombée dans un profond silence et un profond oubli.La jungle étouffa les cités mayas comme Palenque pendant des siècles .

La cité perdue fut découvert au XVIIIème siècle par des prêtres espagnols.

Vers 1840 des explorateurs américains la découvrirent. Surpris ,ils entamèrent des recherches sur la langue maya (très sophistiquée comme l'égyptien ancien ), l'écriture   des hiéroglyphes , les livres perdus : les codex.

Le tour de Palenque fut identifiée comme un observatoire astronomique 

Depuis les fouilles n'ont jamais cessées sauf en périodes de conflit.On a découvert le tombeau du Roi Pakal dans une pyramide

D'après certains Les Mayas annonçait la fin du monde le 23 décembre 2012 comme la fin du cycle de réalisation mais cette information était érronée …

Les Mayas n'ont pas prévu la fin du monde pour 2012

Une équipe d'archéologues américains a retrouvé des fresques vieilles de 1200 ans représentant le plus ancien calendrier maya. Un calendrier qui apporte des preuves supplémentaires contre les théories qui veulent que les Mayas aient prédit la fin du monde pour 2012.

L'idée que la fin du monde aurait été prévue pour le mois de décembre 2012 par un ancien calendrier maya a fait le bonheur de Hollywood et d'innombrables sites Internet. Malheureusement pour les millénaristes et les amateurs de théories New Age quelques inscriptions retrouvées dans une petite salle d'un temple maya au Guatemala viennent balayer ces croyances catastrophistes, en présentant des calculs astronomiques évoquant des événements qui se dérouleront dans plusieurs milliers d'années

La découverte a été faite en 2010 par l'équipe de l'archéologue William Saturno, de l'université de Boston, en explorant une petite galerie souterraine utilisée par des pillards sur le site du temple de Xultun au Guatemala. Derrière des couches de boue sur les murs, un des étudiants a repéré des traces ténues de peinture sur du plâtre. En nettoyant avec soin la boue sur les murs, les chercheurs ont découvert avec stupeur des fresques dont la composition était totalement inédite et qui ont été très bien conservées malgré les pillages.

Des cycles lunaires et planétaires

Au terme des fouilles terminées en 2011, William Saturno conclut que la petite pièce qu'il avait dégagée devait être la salle de travail d'un scribe, qui officiait dans cette ancienne cité maya, il y a 1200 ans. Les travaux sont décrits dans la revue américaine Science, datée du 11 mai 2012.
Les archéologues ont retrouvé des colonnes de nombres décrivant les durées de cycles astronomiques liés aux planètes et à la Lune.

Plusieurs siècles avant les premiers codex mayas écrits sur des feuilles d'écorce, le scribe avait inscrit sur ces murs des tables de calculs astronomiques, dont certaines décrivent clairement les cycles lunaires, et d'autres plus énigmatiques, qui sont probablement liées aux mouvements des planètes les plus proches, Mars, Mercure et Vénus. Certains des cycles annoncent des événements astronomiques qui auront lieu dans le futur, jusqu'à 7000 ans après le présent, faisant mentir l'idée que le calendrier maya s'arrête forcément en décembre 2012, et annoncerait la fin du monde.

L'année 2012 marque effectivement la fin d'un cycle de 5125 années dans le calendrier maya, mais les universitaires sérieux estiment qu'il s'agit juste d'un aspect de la vision cyclique du monde par cette civilisation précolombienne, pas l'annonce d'un cataclysme planétaire quelconque.

Les Mayas aujourd’hui :

l' enfer quotidien


Sur toute l’étendue de cet empire maya à cheval aujourd’hui sur cinq pays d’Amérique latine, la société se divise en deux cultures,

-les Ladinos ou métis habitant les villes et possédant la majorité des richesses locales

  • et les Indiens, toujours marginalisés et ne possédant que 20 % des terres, même s’ils constituent 60 % de la population.

    Ce fut au Chiapas, région la plus pauvre du Mexique qu’éclata le 1er janvier 1994 la révolte des Indiens. Prenant pour modèle Emiliano Zapata, ils occupèrent San Cristobal de Las Casas, revendiquant leur droit à la terre, au logement, à la santé, à l’éducation, au travail et à la justice, mais aussi la reconnaissance de leur identité et de leur culture, alors que la Constitution du Mexique les ignore…

    En dépit des accords de San Andrés signés en 1996, rien n’a beaucoup changé au Chiapas…

     

    La moitié de la population amérindienne souffre de dénutrition, un tiers des enfants n’est pas scolarisé et des milliers de personnes restent exploitées par des bandes paramilitaires…

    Au Guatemala, indépendant depuis 1821, où les Mayas sont majoritaires, ils demeurent marginalisés. Après plus d’un demi siècle de dictature, lorsque le président progressiste Jacobo Arbenz Guzman est élu en 1952 et redistribue plus de 900 000 hectares de terres détenus en majorité par le trust tout-puissant de la United Fruit à quelques 100 000 familles indiennes, la CIA organise le coup d’Etat du 27 juin 1954, faisant venir des mercenaires du Honduras pour installer au pouvoir le colonel Castillo Armas.

    Les Mayas sont à nouveau dépouillés, la guérilla éclate

    . Cette guerre civile a duré 36 ans et fait deux millions de morts, pour la plupart, des Mayas.

    Aujourd’hui que règne la démocratie, les conditions de vie des paysans mayas restent difficiles, aggravées par la crise mondiale du café, leur principale ressource.

    L’église évangéliste, exploitant cette pauvreté mais créant temples, écoles, dispensaires, maternités et centres d’artisanat, a su s’implanter parmi la population indigène, leurs méthodes s’apparentant à celles des sectes…

 

sources : Wikipédia-civilisation le mystère des mayas-teleloisirs-les secrets enfouis-les mayas histoire de peuples d'amérique du sud -encyclopédie- c'est pas sorcier les mayas-le point les codex-youtubePalenque-tripodvisori.fr-civilisaiton.ca.muséen-universmaya-wwwhistoire pour tous-sciencesetvie-wwwplanet-www.geo

 

 

 

 

 


 



 

 

Tag(s) : #les secrets des Mayas, #les portes du passé oublié
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