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Dictionnaire guerre d'Espagne lettre:
lettre "M " :suite
Maquis (France) et Espagne voir résistance :

Mémoire : le devoir de mémoire est essentiel pour construire le futur et tirer les leçons de l'Histoire. Il a fallu la mort du dictateur pour que les anciens combattants républicains espagnols soient reconnus et honorés chez eux, dans leur pays par les gouvernements socialistes de gauche et par l'opinion publique. Les banderos de la guérilla anti-franquiste également seront réhabilités .En France de nombreuses communes du sud n'ont pas attendu la mort de Franco pour commémorer à leur façon le combat des « hommes de la liberté « une fois réfugiés en France ont continué à se battre contre les nazis. Ainsi les villes du Sud Ouest, de la Garonne, du Lot, de Midi Pyrénées, d'Agen, Bordeaux, Toulouse,Gavarni, Prades, Cazeres, Albi, Montpellier, le pays d'Albret, Saint Gaudens, Gurs, Perpignan, Eysses, Nerac, Villeneuve-sur-Lot,Montauban,Perpignan,Seix, Barbaste Bayonne, Paris et Saint- Etienne octobre 2009.

vrier 2009 : on commémore le 70ème anniversaire de la « Retirada. »

Dans différentes villes de France, un hommage est rendu à la mémoire de ces milliers de républicains espagnols marqués par la défaite de la guerre d’Espagne, puis par l’exode en France, cet hiver 1939. (article de journal)

« Il est important de réveiller une histoire oubliée » sans quoi le passé vous rattrapera et reviendra commune boomerang  !

Espagne: commémoration en catimini

mercredi 1 avril 2009

Le parlement espagnol a commémoré mercredi, en catimini, le 70e anniversaire de la fin de la Guerre civile avec une cérémonie organisée par des petits partis de gauche pour célébrer la mémoire des victimes de la répression franquiste, en l'absence d'officiel du gouvernement. Une centaine de personnes, parmi lesquelles d'ex-prisonniers politiques du régime de Franco (1939-1975) et des membres d'associations d'anciens combattants républicains, ont assisté à cette cérémonie en présence de seulement quatre députés de gauche et du centre. La Guerre civile espagnole a pris fin le 1er avril 1939 avec un bilan d'un demi-million de morts. Une intense répression a suivi pour les vaincus républicains et après la dictature de Francisco Franco, il a fallu 30 ans pour qu'une loi de réhabilitation des victimes républicaines soit votée.

On peut se demander pourquoi aussi peu d'empressement, pour se

souvenir de cet événement majeur de l'histoire du peuple espagnol ? Le plus important du XXè siècle ? C'est encore avec ce silence, ce mépris de la vérité, cet oubli orchestré voulu, imposé, cette attitude d'indifférence glaciale que l'on ressuscitera les vieilles haines éteintes, et que l'on ranimera le feu des querelles et des vengeances.

Fedérica Montseny 

 

Federica Montseny (Madrid, 12 février 1905 - Toulouse, 14 janvier 1994), est une intellectuelle et une militante anarchiste espagnole, ministre de la Santé sous la IIe République espagnole, pendant la guerre civile déclenchée par l'armée.

Elle est une amie de Buenaventura Durruti, Francisco Ascaso et Gregorio Jover depuis un long moment lors qu'éclate la guerre.

« Ce qui m'a décidé à entrer à la CNT, ce fut la répression qui eut lieu dans le pays avant le début de la guerre, rencontre le monde ouvrier » propos recueillis dans « Un autre futur »

Le 4 novembre 1936, quatre anarchistes deviennent en effet ministres du gouvernement national : Federica Montseny, Juan García Oliver (Justice), Juan Peiré (Industrie) et Juan Lopez Sànchez (Commerce). Une participation des "cénétistes" (CNT) dans le gouvernement de Largo Caballero qui a bien sûr fait débat au sein des anarcho-syndicalistes.

Federica Montseny est donc la première femme ministre d'Europe Occidentale en 1936. Pendant son mandat, est promulgué un décret qui légalise l'avortement. La militante anarchiste est à l'origine de lieux pour enfants et personnes âgées, de centres de formation pour femmes, notamment pour aider les prostituées à se libérer de leur milieu. Les soins médicaux sont gratuits ainsi que les séjours dans les hôpitaux et cliniques collectivisées. Federica Montseny contribua aussi à la loi sur le Vote des Femmes : l'Espagne républicaine étant un des rares pays européens ,à l'appliquer !!)

Fille de l'écrivain anarchiste au nom de plume de Federico Urales, elle comptait parmi les principaux cadres du syndicat anarcho-syndicaliste Confederación Nacional del Trabajo (C.N.T.), et prit, avec d'autres, la décision, controversée dans le milieu anarchiste, de participer au gouvernement républicain pendant la révolution sociale et la guerre civile .Elle se réfugia en France et y demeura à Toulouse en exil ,et mourut en 1994.

 

Miliciens :(soldats de la liberté pour la plupart anarchistes et libertaires contestant l'armée classique et despotique)

Mussolini : La participation italienne à la guerre civile d'Espagne 

L'aide italienne au camp nationaliste, limitée au début du conflit, devient massive dès la fin de l'année 1936. Elle se matérialise par des livraisons importantes de matériel (près de 700 avions et 950 chars) mais surtout par l'envoi de nombreux soldats. Le corps des volontaires italiens (CTV) atteint jusqu'à 50 000 hommes. Contrairement aux troupes allemandes, les Italiens sont bien intégrés dans les combats après leur défaite à la bataille de Guadalajara.

Mussolini semble envoyer ses troupes davantage dans le but de renforcer son rayonnement que par affinité idéologique avec Franco. Même si le fascisme partageait son inspiration socialiste avec le nationalisme espagnol, Franco était un fervent catholique et un militaire de carrière conservateur, donc tout l'opposé d'un fasciste athée et révolutionnaire. Pour Mussolini la guerre en Espagne est l'occasion d'effectuer une propagande d'ampleur internationale. Mussolini a aussi des intérêts économiques (des armes italiennes sont vendues aux nationalistes) et stratégiques (utopie d'une mainmise sur la Méditerranée, qui passerait notamment par l'annexion des îles Baléares espagnoles. Mussolini espérait également placer un régent italien sur une partie de l'Espagne.

En mars 1938, les Italiens bombardent Barcelone, fief des républicains espagnols. Les quelques 3 000 morts et nombreux blessés soulèvent l'indignation de la communauté internationale. Le pape Pie XI va jusqu'à protester auprès de Mussolini

Federica Montseny ministre  de la santé et de l'enfance et de la condition féminine

Federica Montseny ministre de la santé et de l'enfance et de la condition féminine

Tag(s) : #Maquis en Espagne, #dictionnaire guerre d'Espagne
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