Un jour un dernier conte de l'été : "Les légendes d'Orléans"

Légendes d' Orléans

Située au cœur du Val de Loire et aux portes des régions naturelles de la forêt d'Orléans, de la Sologne et de la Beauce, et à environ 120 kilomètres au sud de Paris, Orléans est en 2019 la commune la plus peuplée de la région Centre-Val de Loire après Tours.

Cenabum était la capitale de la Civitas Aurelianorum, nom qui lui fut donné par les colons romains issus principalement de la gens Aurelia qui la peuplèrent. C'est la civitas qui donnera, comme c'est souvent le cas, son nom à la ville actuelle et ce nom évoluera progressivement vers l'actuel toponyme,

En français : cité des Aurelii ou Orléanais.

La foret de l'ile de Aurélis (Orléans)

L'ile d'Orleans est l'ile aux lutins, aux elfes aux fées aux sorcières.Domaine l l'irrationnel , tout y est étrange presque inquiétant La forêt d'Orléans est mixte. Parmi les feuillus, le chêne pédonculé domine en représentant plus de la moitié des arbres de la forêt. Les résineux sont principalement des pins sylvestres, qui couvrent environ un tiers de la forêt. Outre ces deux espèces, on peut également trouver des bouleaux, des charmes, des hêtres, des noisetiers, des pins Laricio de Corse, des pommiers sauvages, des tilleuls.

C'est une très belle foret . Beaucoup d' arbres sont comme « sculptés » ou figés et ressemblent à des silhouettes humaines .On dit que ce sont les lutins qui ont grâce à leur magie transformé certains hommes en arbres : ceux qui avaient de mauvaises intentions comme les voleurs, les criminels.

C'est pourquoi si vous vous promenez dans cette foret , vous aurez l'impression désagréable et inquiétante qu'on vous regarde qu'on vous épie.

C'est dans cette foret que vivait la bête d'Orléans . Comme la bête du Gévaudan elle attaquait aux bergères, aux enfant et aux s aventuriers qui osaient traverser seuls la foret

« La Bête échappait à toutes les battues ; au dire des chasseurs, les chiens refusaient de donner sur elle et s’enfuyaient en hurlant sitôt qu’ils l’apercevaient. Aucun toutefois ne se vantait d’avoir tiré dessus ; mais leurs balles de plomb s’étaient aplaties sur son corps. De guerre lasse ils se servirent de pièces d’argent repliées, et la Bête fut mortellement blessée ; ce qui ne l’empêchait pas, le lendemain, de faire de nouvelles victimes aux abords de la forêt, voire en plaine. Cela se passait en 1806. »

Les étangs de la foret

On note l'abondance des étangs, des fontaines et des marécages appelés localement marchais (le marchais aux prêtres, le marchais de la vallée, le marchais clair, le marchais aux cannes, le marchais mignon. 

Les arbres remarquables des massifs forestiers de l'Orléanais

 Est du massif de Lorris : le Gros Chêne, le Chêne du Haut du Turc, les 3 Frères, le Chêne Paris, les séquoias du carrefour de la Résistance.

Autre curiosité de la forêt, son sous-sol troué par les gouffres, le ruissèlement des eaux perçant les affleurements de calcaire de cavités plus ou moins profondes. "On compte une trentaine de gouffres sur tout le massif d’Orléans, 

Notre légende : Les Trois frères 

Guerre de religion

1563 :La ville d'Orléans était passée à la Réforme protestante peu de temps après le massacre de Vassy. Le prince de Condé, chef militaire des réformés, en avait fait l'une de ses principales places fortes : seul le culte réformé est toléré, les institutions (gouverneur, échevins de la ville..) sont dominées par les réformés, l’évêque est chassé, et, en , les églises sont profanées, les reliques détruites.

Dirigées par le Duc de Guise, les troupes de l'armée royale se déploient autour de la ville. Mais un réformé infiltré dans les rangs catholiques du nom de Jean Poltrot de Méré sort un pistolet et tire sur le Duc de Guise qui tombe à terre, abattu.

Trois de ses complices des frères réussissent à s'enfuir et trouvent refuge dans la foret. Mais ils sont pourchassés et presque rattrapés . C'est alors qu'un orage terrible éclate et la foudre tombe sur les poursuivants qui sont au nombre de trois également .La foret s 'embrase.. Les trois frères se terrent dans un gouffre et y restent plusieurs jours ....Ils en ressortent. Et à l'endroit où est tombée la foudre,ils replantent trois petits arbres en guise de remerciement à Dieu.

Ce sont ces trois arbres si rapprochés que vous pouvez admirer dans le massif de Lorris

 .

Le bossu de l'ile d'Orléans

d'après « l-encycolpedie-fantastique.blog4ever.com-le slégendes d'Orléans-

On pourrait parler de Gosselin ce jeun bossu violoniste qui faisait si bien danser les villageois , et qui aimait bien le vin On pourrait écrire sa balade dans la foret lorsqu’il fit danser les lutins toute la nuit et quand au petit matin pour le remercier, ces derniers exaucèrent son plus cher vœu : qu'on lui lui ôte sa bosse ..

Il y a aussi l'épisode du menuisier Louis qui rencontrant Gosselin lui demanda comment il avait réussi à faire disparaître sa bosse....Voulant devenir riche, il partit avec sa flute «chanter pour lutins . Mais les choses tournèrent mal et il fut transformé en arbre.

Depuis, on peut observer un arbre tout racorni, bossu et complètement sec, avec au bout d’une branche, le flageolet. C’est ainsi qu’à partir de ce jour, l’endroit fût connu sous le nom de l’Arbre Sec. Sur ces lieux existent aujourd'hui deux moulins nommés l'Arbre Sec et Gosselin .