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Le moment de la Commune de Paris mars 1871" ,se situe à une période charnière de la vie économique et sociale de la France.

Les 20-21 mars 1871 ,  à travers le pays des communes se créent dans plusieurs grandes villes .

Soulèvements aux cris de  :" Vive Paris "! A bas Versailles !

Ces soulèvements véritables cris du peuple de France finiront tous par une répression féroce des forces du gouvernement versaillais.

La vivacité de la commune, de ses acteurs ,du peuple de Paris est aujourd'hui encore source de réflexion et d'admiration sur sa volonté et son effervescence démocratique et sociale.

La volonté de démocratie de défense de la République d'instauration de plus de justice d'égalité, de fraternité, de liberté dans le contexte du XIXème siècle, conduit de nombreuses villes aseptisées  à se soulever et à créer des "Communes".

Cela touche de nombreuses villes ouvrières ou commerçantes.

Les "Communes solidaires de Paris "mars 1871  :

Plusieurs villes se soulevèrent à l’annonce de la révolution du 18 mars à Paris et proclamèrent à leur tour "la Commune "comme  au  Creusot, Limoges, Lyon, Marseille, Narbonne, Saint-Etienne et Toulouse.

Lyon se souleva la première, mais la plus longue et la plus puissante de ces insurrections eut lieu à Marseille (23 mars-4 avril 1871) et se termina par une répression sanglante qui fit 150 morts.

-la Seine et Marne

BRÈVE COMMUNE À MONTEREAU.

Le 10 avril 1871, une manifestation a lieu à Montereau au cours de laquelle on plante un arbre de la liberté surmonté d’un drapeau rouge. Les manifestants pillent une armurerie et occupent la gendarmerie. Maîtres de la ville, ils font sonner le tocsin toute la nuit. Le lendemain, l’arrivée de nombreux escadrons de gendarmerie incite les insurgés à restituer le pouvoir aux autorités préfectorales.

Sans atteindre l’importance de celle de Montereau, d’autres manifestations en faveur de la Commune de Paris ont lieu à Coulommiers, Souppes, Château-Landon et Nemours.

-Lyon  

À Lyon, le 4 septembre 1870, à sept heures et demie, à la lecture des affiches annonçant la défaite de Sedan, des groupes de manifestants occupent l’Hôtel de Ville où siègent le préfet et la Commission municipale nommés par le pouvoir impérial. Le préfet est fait prisonnier. A 9 heures, la République est proclamée, une demi-journée avant Paris. Le drapeau rouge flotte au sommet de l’édifice. Il y restera jusqu’au 4 mars 1871.

  la répression de la deuxième ville de France eut lieu le 30 avril.

-Marseille 

Les élus de la Commune de  Marseille proclament : "Le gouvernement de Versailles a levé sa béquille contre ce qu'il appelle l'insurrection de Paris ; mais elle s'est brisée dans ses mains et la Commune en est sortie... Jurons que nous sommes unis pour défendre le gouvernement de Paris, le seul que nous reconnaissions. »
Marseille proclamait ainsi sa seconde Commune.

La troisième ville : Marseille solidaire  de la Commune de Paris  sera bombardée  en représailles le 4 avril 1871 de Notre Dame de la Garde)

-Saint Etienne

A Saint-Etienne, le 4 septembre 1870, on apprend la proclamation de la République. Le conseil municipal dissous mais toujours en place décide de nommer un conseil provisoire et Tiblier-Verne, un républicain modéré, marchand de bois, est élu maire. Le 5 septembre César Bertholon, ancien député de l’Isère en 1848, exilé en Algérie, rédacteur en chef du journal radical l’Éclaireur est nommé préfet.

Bordeaux

Bordeaux, avant le 4 septembre 1870, donne une majorité aux adversaires de l’Empire ; le Gouvernement provisoire la choisit comme centre d’animation de la défense nationale en province ; l’Assemblée nationale élue après l’armistice s’y réunit. Les militants de la section de l’Internationale, traversés par un fort esprit républicain, réagissent. 

-Limoges

À Limoges, l’activité industrielle s’est affirmée, dès la fin du XVIIIe siècle, autour du textile et de la porcelaine ; les convictions socialistes ont fortement imprégné la classe ouvrière. La ville est déjà aguerrie aux conflits sociaux.

-Toulouse

Toulouse, à l’automne 1870, chef-lieu du département de Haute-Garonne, est une ville d’artisanat et de très petites industries. Les forces économiques dominantes sont les professions libérales, des commerçants et des propriétaires. Les artisans, petits boutiquiers et ouvriers vivent dans le centre ville et le faubourg Saint-Cyprien. Les élections municipales d’août 1870 ont été remportées par les Républicains. Elle ont été annulées par le régime impérial.

 

La Garde nationale de Toulouse, réunie à l’occasion de la création de bataillons de garde constitutionnelle et d’installation de M. de Kératry en qualité de préfet de Haute-Garonne, a proclamé aujourd’hui, à deux heures, l’organisation de la Commune aux cris de : Vive Paris !

Le corps d’officiers de la garde nationale sédentaire constitue la Commune de Toulouse.

La Commune déclare M. de Kératry déchu de son titre de préfet et maintient le citoyen Duportal en qualité de délégué du pouvoir central à la préfecture.

-Rouen 

Le manifeste  fin avril  fut voté  « Unis dans une fraternelle solidarité pour la revendication des franchises du peuple et le triomphe de la révolution, les membres de la Fédération rouennaise et du comité radical de la Seine-Inférieure saluent avec enthousiasme l'avènement de la Commune de Paris et adhèrent sans réserve à son programme... » ...Que la Commune de Paris poursuive donc son œuvre sans relâche et sans faiblesse, sûre que, par toute la France, la démocratie désavoué hautement le gouvernement fratricide de Versailles.
» La victoire ne sera pas lente à consacrer l'émancipation du peuple et le triomphe définitif de la République.
» Vive la Commune ! Vive la République !
 »

VIVE PARIS ! VIVE LA COMMUNE !

Les républicains serrent les rangs. Le 16 mars, tous les officiers de la Garde nationale jurent de défendre la République. Après le 18 mars, L’Emancipation prend le parti des insurgés de Paris. Duportal et son entourage manifestent leur sympathie aux communards parisiens

-Montauban

 

-Le Creusot :

Trente-deux personnes forment la Commune et rédigent une déclaration qui affirme vouloir exercer pendant quelques jours les pouvoirs administratifs en attendant des élections… « Toutes les mesures d’administration communales seront immédiatement soumises à l’appréciation du peuple en réunion publique ou par voie d’affiches  ».

Les membres de la Commune décident l’occupation de la gare, du télégraphe et de la poste par la garde nationale. Il est trop tard. L’armée occupe déjà les trois bâtiments visés.

-Narbonne

Vers 8 heures du soir de la journée du 24 mars, une foule déchaînée envahit l’Hôtel de Ville. Digeon prend alors la direction des opérations et s’installe avec ses principaux partisans dans la mairie. Il se présente au balcon de l’édifice communal et proclame la constitution de la Commune de Narbonne. Le drapeau rouge remplace le drapeau tricolore.

Pour s’opposer aux insurgés, les autorités versaillaises disposent des 1500 hommes du 52e de ligne placés en position d’attaque sur la place de l’Hôtel de Ville et dans la rue de la Poissonnerie. Les soldats mettent la crosse en l’air, les officiers sont rapidement désarmés et faits prisonniers.

-Pamiers 

Ce qui n'était, au départ, qu'une protestation  contre les troupes est en train de se transformer en émeute. Théodose Vignes est alors prévenu : ancien député maire de Pamiers, il a abandonné son poste de sous-préfet trois jours plus tôt et siège au Conseil général. Sa notoriété est grande, auréolé qu'il est d'un long combat contre l'Empire, au point d'en avoir connu les geôles et d'une image de Républicain à toutes épreuves. Bravant le danger, perché sur un banc, il s'adresse à cette multitude et parvient à l'apaiser. Le convoi passe en trombes, emportant ces canons qui vont sur les barricades parisiennes, tuer un peuple épris de plus de Liberté.

 Un appel aux campagnes 

La Commune de Paris  lance un appel  aux campagnes : aux travailleurs des champs des provinces éloignées de la capitale , aux paysans journaliers pauvres qui travaillent tout leur vie sans rien posséder. Elle les appelle à s soulever et à fusé de continuer à enrichir les riches  et  soutiendra l'accaparement  des terres par les prolétaires !

Ce mouvement révolutionnaire débuté à Paris s'est propagé comme une trainée d poudre dans toute l'hexagone . Des villes  ouvrières  comme le Creuset avaien déjà "une conscience politique trè smarquée à gauche .L'Internationale , l'AIT.Les  écrivains  militants tels Blanqui Proudhon, Bakounine Marx  y étaient très soutenus

la Bourgeoise la réaction l'Eglise, les grande compagnies ont fait en sorite d'écraser sauvagement cette Révolution .

Mais telle une   vague déferlante, indomptable , irrésistible , les idées  et les lois prises lors de la Commune de Paris durant 72 jours   ont été dispersé  et semé sur le sol de France. Elles  ont germé telles les fleurs  de la liberté et de la justice .

​​​​​​​En 2016 , les partisans de  la Commune furent réhabilités !

​​​​​​​sources: le Réveil du combattant ARAC-commune1871.org-la dépêche-wikipédia

Tag(s) : #La Commune de Paris mars 1871 et les villes de province, #Histoire
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